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13/08/2011

Brêves de comptoir... laïques

Aller, c'est l'été, laissez-vous aller... C'est une  valse? Non ce sont les brêves de comptoir du Blog.

La société de la com. de masse favorise les personnes qui pêtent plus haut que leur QI.

L’ignorance partagée permet d’éviter le ridicule (cf. les idioties sur la laïcité, entre autres).

On ne dit plus des sourds, mais des mal-entendants ; on ne dit plus des aveugles mais des mal-voyants, alors pourquoi dit-on encore des « philosophes républicains » au lieu de dire des mal-comprenants ?

Sarkozy a réussi le prodige de nous faire regretter Chirac. Pitié ! J’espère que jamais  nous aurons Copé qui nous ferait regretter Sarkozy

(Brève de comptoir entre intellos) : « T’as tout faux dans ton dernier article sur Ricœur. Si t’avais écouté le discours de Sarko à l’inauguration du fond Ricœur, t’saurais que ce dernier « a fait sa thèse sur le philosophe Hursell » (authentique). J’te parie que tu ne connais même pas ce philosophe. C’est pourtant un phénomène ! »

Monsieur Pichu fait les courses du ménage (c’est un « souchien » donc, par définition quelqu’un de très émancipé, féministe, et tout et tout) et il discute, à son retour, avec Madame Michu : « Figurez-vous que j’avais trouvé un très bon boucher. Il vend de la viande hallal qui est excellente et pas chère. Mais voilà, je viens je viens d’apprendre que ce boucher est musulman ! »  

Déclaration presque pas imaginaire de François Fillon : « je suis un incompris, ma déclaration contre Eva Joly, le 14 juillet, mon attaque contre une Française d’origine norvégienne, c’était juste pour mettre de l’égalité dans la xénophobie ».

Si Ségolène Royal avait été élue, en 2007, qui aurait gardé les gosses demandait Fabius ?  Si jamais  Martine Aubry est élue en 2012,  Fabius sera-t-il la première dame ?

 Pour l’UMP une femme ne peut porter un foulard lors des sorties scolaires, alors que dans les années 1950, peu après que la laïcité ait été mise dans la Constitution,  le chanoine Kir siégeait en soutane à l’Assemblée Nationale ? Oui, mais c’était un chanoine. C’était donc déjà un hommage à Sarkozy ! (Chanoine du Latran NDLR)

Pour Rousseau, l’homme  est naturellement bon et c’est la société qui le corrompt, pour le Baubérot de votre cœur, l’être humain est virtuellement intelligent, mais la société exige de lui d’être un peu con(formiste).

Et, pour finir en beauté, cette déclaration presque pas imaginaire de Marine Le Pen : "Désormais, dans le FN recentré,  tous les être humains sont frères et  il est formellement  interdit d’être raciste envers ses frères inférieurs. »

 

 PS plus sérieux: Lutter pour le droit de mourir dans la dignité ne signifie nullement vouloir qu'un médecin tout seul puisse décider de la vie et de la mort des gens malades et très âgés. C'est précisément l'absence de loi satisfaisante qui favorise ce genre de pratique délictueuse.

 

 

 

 

 

Commentaires

Bonjour,
une nuance: un sourd n'est pas un mal-entendant, de même qu'un aveugle n'est pas un mal-voyant.Ces termes ne sont pas des façons d'édulcorer la réalité comme on l'entend (trop?) souvent dire, mais plutôt des précisions concernant l'état médical des personnes.Pas de politiquement correct pour le coup!Pour les mal-comprenant par contre je ne me prononcerai pas, je vous laisse seul juge ^^

Écrit par : Mathilde | 14/08/2011

Bonsoir,
"des précisions concernant l'état médical des personnes."
3 questions :
depuis quand ?
quelles sont vos sources
existe t il des niveaux : mal voyant , mal v +, mal v ++, etc...
Cdt

Écrit par : MULOT Roger | 15/08/2011

Bonsoir Roger,
alors, pour vous répondre, depuis quand, je ne sais (shame on me!). Quelles sont mes sources?Rien de bien original: mon cher fiston, avant de recevoir son diagnostic d'autisme, a d'abord été cru sourd (ce qui est classique pour un tout jeune enfant: le diagnostic différentiel est :sourd, dysphasique ou autiste, il est passé par les trois), ce qui fait qu'on a fréquenté un institut pour "jeunes sourds" dans notre région pendant un an (si vous voulez plus de renseignements, c'était cet institut http://www.institut-malgrange.fr/systeme/m1.html où l'on s'occupe de jeunes sourds et aussi de jeunes atteints de troubles du langage oral).Où j'ai appris qu'un sourd et un malentendant c'était effectivement pas pareil.Je pense que vous avez entendu comme tout le monde l'expression "sourd profond", par exemple.C'est tout comme pour la vue, vous pouvez souffrir d'un déficit visuel à différents niveaux.Ensuite l'approche thérapeutique n'est pas la même suivant l'atteinte dont vous souffrez.Le "monde sourd" est un monde très intéressant, par ailleurs, j'y ai beaucoup appris (même quelques signes de lsf que fiston reconnaît fort bien, on peut l'enguirlander silencieusement par ce biais, ce qui est tout à fait original) et j'ai regretté de ne pouvoir y passer plus de temps...J'en ai gardé une tendresse toute particulière pour ces personnes et leur culture parallèle, je l'avoue.La "culture aspie"(des gens souffrant du syndrome d'Asperger/ autisme de haut niveau), ceci dit, n'est pas mal non plus, je ne me plains pas!
Je pense que notre ami Jean a confondu avec l'expression "non-voyant" pour dire aveugle, qui elle relève bel et bien du politiquement correct!
En espérant avoir répondu à votre question :)

Écrit par : Mathilde | 15/08/2011

Bonsoir Mathilde,

Merci pour votre réponse et, mes excuses pour vous
avoir fait replonger dans votre histoire.Elle est poignante.
Ce dont est atteint votre enfant n'est peut être pas définitif.

Salutations amicales

Écrit par : MULOT Roger | 16/08/2011

@ Roger MULOT

Bonjour,

Dans les commentaires à la Note du 11/07 ("Libertés laïques..."), Francis a écrit le 15/07 quelques mots sur la Marseillaise, avec lesquels je suis plutôt d'accord.

Vous l'avez envoyé dans les cordes en l'accusant de "charabia", à cause d'une "faute" de français qui n'empêchait nullement la compréhension de son propos.

Le 14/08, j'ai ajouté mon propre commentaire, qui vous est adressé, à la suite des autres concernant toujours la même Note. J'aimerais que vous en preniez connaissance et me répondiez, sans utiliser de prétexte dilatoire.

Ayant soigneusement évité toute "faute" dans mon texte, je vous en voudrais de ne pas exprimer cette fois votre position sur cette question.

Cordialement,

Écrit par : michel bruston | 17/08/2011

Bonjour

Vous l'avez envoyé dans les cordes en l'accusant de "charabia", à cause d'une "faute

Il ne s'agit pas d'une faute de français, mais de l'erreur fatale en version latine : un non sens.

Maintenant, concernant "la marseilaise", c'est simple : on peut la supprimer de ttes les cérémonies officielles. Je m'en fous complètement.
CDT

Écrit par : MULOT Roger | 17/08/2011

petit rappels :

a)premier temps :un article du point.fr: " En 2011 aussi, la loi de 1905 permet aux Eglises et à l'Etat de faire bon ménage"

http://www.lepoint.fr/societe/en-2011-aussi-la-loi-de-1905-permet-aux-eglises-et-a-l-etat-de-faire-bon-menage-19-07-2011-1354247_23.php

b)second temps : article De M.Bauberot commentant la décision du conseil d'état

http://jeanbauberotlaicite.blogspirit.com/archive/2011/07/20/une-victoire-de-la-laicite.html

Rappelons le passage suivant :

"La ville de Lyon accordé une subvention pour la construction d’un ascenseur dans la basilique de Fourvière. Elle peut se justifier par l’ambivalence des édifices religieux qui sont à la fois des lieux de culte et des lieux culturels, et, à ce titre, des lieux touristiques. « Conflit potentiel » : eh oui, cette ambivalence des lieux de culte (notamment ceux qui sont propriété publique) dans une situation de séparation n’est pas simple à gérer. Elle demande une accommodation mutuelle quotidienne. La laïcité doit accepter le genre d’accommodement. Mais inversement, c’est le cas de le dire, la religion concernée doit… renvoyer l’ascenseur et accepter les contraintes de cette dimension culturelle et touristique. "

c)troisième temps : un autre article du point.fr
"Le sans-gêne des touristes en "tenues de plage" dans les églises agace les prêtres"

http://www.lepoint.fr/societe/le-sans-gene-des-touristes-en-tenues-de-plage-dans-les-eglises-agace-les-pretres-17-08-2011-1363620_23.php

d) conclusion :

Aurait on oublié, du côté catholique, une locution française qui dit : " qu'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre " ? Une mémoire sélective est assurément la meilleur façon de dormir paisiblement...

Écrit par : david weber | 17/08/2011

@ david weber

Merci de cette mise en perspective.

Effectivement, si les prêtres de la basilique de Fourvière se plaignent des tenues vestimentaires de certains touristes, cela signifie qu'ils acceptent le compromis fait par la collectivité locale "ville de Lyon" au nom de l'Etat laïque, mais sont ensuite réticents à faire de leur côté leur part du chemin vers ce compromis.
Ce doit être cela qu'on appelle la "laïcité positive" du côté sarkozyste, et la "vraie laïcité" du côté catholique.

Pour que la laïcité selon la loi de 1905 (telle que nous l'explique si clairement Jean Baubérot, Note après Note) rentre dans les rapports quotidiens des institutions catholiques --et de leur clergé-- avec les institutions de l'Etat, il y aura toujours de nouveaux efforts à faire. C'est la première conclusion que je tire.
Mais ne nous focalisons pas sur le catholicisme : s'il peut ainsi résister en France, c'est surtout parce qu'il s'agit de la première religion dans ce pays, jadis ultra-majoritaire et hégémonique. Ailleurs, cela pourra venir d'une autre religion, chrétienne ou non, qui regrettera toujours de ne plus être la référence morale unique dans tel ou tel pays, devenu laïque.

D'autre part, il semble qu'il n'y ait pas eu d'accord PREALABLE et accepté par les deux parties, ville de Lyon et basilique de Fourvière, sur d'éventuelles" restrictions vestimentaires" pour les touristes désireux de pénétrer dans cette basilique : identiques à celles de la bienséance nécessaire pour circuler librement dans les rues de Lyon ? ou bien très légèrement plus exigeantes, sans pour autant faire obstacle à l'entrée des visiteurs qui se présentent à l'entrée en "tenue de plage" ?

Il faudra donc, dans la tension de l'après-coup, clarifier ce point.
A mon humble avis, il ne serait pas impensable que la ville de Lyon accorde aux prêtres de la basilique une petite satisfaction : qu'à l'entrée de la basilique soient distribués par exemple des châles aux visiteurs aux torses trop dénudés aux yeux du clergé (à condition que cela concerne aussi les hommes, et pas seulement les femmes, toujours davantage visées par la morale vestimentaire dans le catholicisme comme dans toutes les autres religions), châles suffisamment reconnaissables pour être récupérés à la sortie.

N'oublions pas qu'ailleurs on ne peut pas entrer dans une "grande basilique" (notamment dans la basilique Saint Pierre au Vatican) si l'on ne s'y est pas soigneusement préparé, en apportant de quoi se couvrir les jambes, les bras et les épaules...
Même en France, il est impensable de pénétrer dans une synagoque sans se mettre une "kippa" sur la tête, mais il y en a souvent une réserve à l'entrée pour ceux qui viennent sans en apporter une. Il est impossible de visiter une mosquée, un temple hindouiste ou bouddhiste sans enlever ses chaussures à l'entrée...

Il semble bien que l'on retombe aussi toujours sur le problème de l'égalité de traitement des différentes religions.

Cordialement,

Écrit par : michel bruston | 18/08/2011

"Il ne s'agit pas d'une faute de français, mais de l'erreur fatale en version latine : un non sens."
écrit par : MULOT Roger | 17/08/2011

Roger,

Quelle mouche vous a piqué, que vous me répondiez sur ce ton péremptoire, sans apporter le moindre argument ? (si vous avez un quelconque contentieux avec moi par ailleurs, exprimez le clairement !)

Il n'y a pas qu'en français et en version latine --domaines dans lesquels vous devez exceller pour être aussi brutalement exigeant-- que le non-sens est "l'erreur fatale".
Dans mes propres secteurs de compétence --MATHEMATIQUES, LOGIQUE, mécanique, physique théorique et chimie d'une part, communication et apprentissage de l'ECRITURE d'autre part-- il en est de même.

Or, je possède un niveau bac+3 à bac+5 dans tous ces domaines, avec au départ un diplôme scientifique parmi les plus "prestigieux" (??) de France et ensuite plus de quarante ans d'expérience et de recherche didactique, dans la formation des adultes à l'enseignement de ces disciplines pour des apprenants en difficulté.
J'ai ainsi passé toute ma carrière à susciter, chez mes étudiants adultes, le goût et la nécessité de traquer, étudier et corriger les ambiguïtés, les faux-sens et les non-sens transmis par l'enseignement scolaire et professionnel, dans tous les domaines où eux-mêmes pourraient être amenés à former des jeunes ou des adultes.

Alors, si je vous écris qu'il y a seulement une "faute" de français dans la phrase de Francis, vous pourriez au moins m'accorder le bénéfice du doute, et vérifier soigneusement si vous aviez raison ou non, avant d'asséner à nouveau votre "vérité" à l'état brut(e).

Car vous n'avez pas bien lu la phrase à laquelle vous faites le reproche d'être un non-sens. La voici :
"Au fait, moi qui partage l'analyse d'Eva Joly, et qui voudrais changer LES PAROLES DE la Marseillaise pour pouvoir LA changer, je suis peut-être un mauvais Français, prêt à rejoindre à l'anti-France..."

Je vois bien une "faute" de français : le "à" est de trop entre "prêt" et "rejoindre", à moins que ce soit le verbe "rejoindre" qui ne convienne pas. Francis aurait dû écrire "prêt à rejoindre l'anti-France" (sans le deuxième "à"), ou bien "prêt à ME JOINDRE à l'anti-France" (avec les deux "à").
Mais où est le non-sens ? le "charabia" ?

Si Francis avait écrit : "changer les paroles de la Marseillaise pour pouvoir LES changer", alors OUI, il y aurait cercle vicieux et non-sens.
Mais ce n'est pas le cas : en changeant LES PAROLES de cet hymne (donc implicitement pas la musique), il souhaite changer L'HYMNE en tant que tel, c'est à dire tout ce qu'il trimballe comme symboles, significations et connotations, qui lui sont plus ou moins insupportables.

Voilà. Je ne tire aucune gloire de cette mise au point. J'espère simplement qu'elle vous ramènera à un peu plus de prudence ou d'indulgence dans vos jugements, surtout quand ils sont contredits par d'autres.

Cordialement,

Écrit par : michel bruston | 18/08/2011

Au fait, moi qui partage l'analyse d'Eva Joly, et qui voudrais changer les paroles de la Marseillaise pour pouvoir la changer, je suis peut-être un mauvais Français, prêt à rejoindre à l'anti-France...

Pourriez vous le remettre en français, ça nous permettrait , éventuellement, de dialoguer. En charabia, c'est impossible.
Écrit par : MULOT Roger | 15/07/2011

à mon avis il y a simplement une faute de frappe

il faut comprendre chanTer au lieu de chanGer

ca donne : "Au fait, moi qui partage l'analyse d'Eva Joly, et qui voudrais changer les paroles de la Marseillaise pour pouvoir la chanTer, je suis peut-être un mauvais Français, prêt à rejoindre à l'anti-France..."

Écrit par : misafir | 18/08/2011

Je vois bien une "faute" de français : le "à" est de trop entre "prêt" et "rejoindre", à moins que ce soit le verbe "rejoindre" qui ne convienne pas.

Il ne s"agit pas de ce passage et vous le savez bien.
Je maintiens que le début du message en question n'a pas de sens, tel qu'il est formulé.
Quant à changer les paroles de "la marseillaise", c'est un gag.
Il est plus simple de la supprimer.De plus, je ne verrais que des avantages à la suppression du défilé militaire et aussi : du 14 juillet, du 11 novembre, de noel, de paques, de l 'ascension, de l'assomption, bref de toutes ces références passéistes et stigmatisantes pour nos concitoyens non concernés.Et aussi de mettre à l'index "le chant des partisans" pour éloge de la violence.

J'espère que vos élèves ont bien profité de vos leçons, et laissez moi vous dire qu'un tel universalisme est très rare depuis le siècle des lumières.
Cdt

Écrit par : MULOT Roger | 18/08/2011

@ misafir

Bravo ! Vous êtes géniale.
En vous lisant, je me suis dit : "bon sang, mais c'est bien sûr !"
J'aurais évidemment préféré me dire : "comment n'y ai-je pas pensé moi-même ???", mais c'est un fait, je n'étais pas du tout sur la bonne "voie" de réflexion pour trouver cette réponse.

Ceci dit, cela ne résout pas le problème de la fin de la phrase, qui est grammaticalement incorrecte : "prêt à rejoindre à l'anti-France", ce n'est pas du "bon" français.

Même si l'on utilise le verbe "chanter" qui clarifie le sens de la phrase voulu par Francis, pour corriger cette "faute" dans les derniers mots de la phrase il faut faire un choix entre les deux reformulations que je proposais plus haut :

- soit : "prêt à rejoindre l'anti-France" (sans le deuxième "à") car le verbe "rejoindre" est transitif ;

- soit : "prêt à me joindre à l'anti-France" (avec les deux "à") car le verbe "joindre" est à double effet : transitif ("on joint quelque chose...", en l'occurrence "moi", qui se transforme en "me") et intransitif ("on joint .... à autre chose", en l'occurrence "à l'anti-France").

Cordialement,

Écrit par : michel bruston | 18/08/2011

lol j'y ai pensé parce que le même pb existe en Turquie (mon pays d'origine) où certains citoyens refusent de chanter l'hymne national car ils ne sont pas d'accord avec l'acception des mots "turc" "peuple" "patrie" "nation" "race" etc présents dans l'hymne

je ne trouve pas choquant que des fautes se glissent dans les interventions car bien souvent nous n'intervenons pas dans des conditions optimales (certains d'entre nous sont sur leur lieu de travail ou bien utilisent des smartphones avec des claviers virtuels tout rikiki etc... )

Écrit par : misafir | 18/08/2011

"Il ne s"agit pas de ce passage et vous le savez bien."

Eh bien NON, Monsieur MULOT Roger, je ne le sais pas. Je ne le sais pas BIEN. Je ne le sais PAS DU TOUT.
D'ailleurs, si je le savais, pourquoi diable ferais-je semblant de ne pas le savoir ???

C'est bien vous qui avez mis en exergue de votre première accusation de "charabia", CETTE PHRASE-CI :

"Au fait, moi qui partage l'analyse d'Eva Joly, et qui voudrais changer les paroles de la Marseillaise pour pouvoir la changer, je suis peut-être un mauvais Français, prêt à rejoindre à l'anti-France..."

ET PAS UNE AUTRE, puis qui l'avez qualifiée de "non sens" ! Ou bien avais-je la berlue ???

Si maintenant je dois comprendre que vous pensiez à un TOUT AUTRE passage, situé AILLEURS que cette phrase, et en réalité "AU DEBUT DU MESSAGE", etc. alors j'abandonne, je donne ma langue au chat, je prie le ciel de me souffler la réponse, je voue aux gémonies le poseur de devinettes, bref je passe à autre chose : gardez vos énigmes pour vous, et grand bien vous fasse!!

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"laissez moi vous dire qu'un tel universalisme est très rare depuis le siècle des lumières."

Merci Roger, c'est agréable à lire une fois, pas deux, car c'est un compliment totalement immérité.

Les hommes de la Renaissance dont vous parlez, en plus de leurs connaissances dans toutes les disciplines universitaires de leur époque, avaient chacun au moins un domaine dans lequel ils étaient créateurs d'idées totalement nouvelles, inventeurs ou découvreurs géniaux, et ils laissaient leur nom dans l'histoire par la qualité et le nombre de leurs oeuvres.

Moi, plus j'avance et plus je mesure l'abîme d'ignorance dans lequel je suis : je ne comprends presque rien en économie, encore moins en finances ; la géographie est pour moi (c'est le cas de le dire) une "terre vierge" ; j'ai découvert l'intérêt de l'histoire quand cela n'a plus été pour moi une discipline scolaire, donc j'ai beaucoup appris en autodidacte, mais je manque terriblement de bases ; je n'ai jamais eu le temps d'apprendre vraiment la linguistique ; etc.

Le seul domaine à ajouter à ma liste de compétences est l'informatique... théorique (bac+5 !). Mais je suis nul dans le maniement des nouveaux outils et nouvelles technologies de traitement de l'information !

J'ai beaucoup écrit... de textes engagés avant de commencer ma carrière ; et je recommence (notamment sur ce Blog)... depuis que je suis retraité. Professionnellement, je n'ai publié qu'un seul ouvrage de seulement quatre-vingt pages, en 1983...
Et je ne laisserai rien d'inoubliable à la postérité.

Pourtant je n'ai pas de gros regrets. J'ai fait des choix qui me correspondaient, et je pense que je referais à peu près les mêmes si je me retrouvais dans de semblables situations.

Alors encore merci, Roger, mais je ne berce pas d'illusions avec une telle comparaison. Un vrai universalisme serait d'ailleurs totalement impossible à notre époque. Aujourd'hui chaque "chercheur génial" travaille sur un secteur minuscule d'un champ de connaissances particulier dans une seule discipline universitaire, et n'est compris que de quelques dizaines de collègues dans le monde.

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Cordialement, et à très bientôt : j'ai une (pas très bonne) surprise pour vous ! Je pourrai certainement la mettre sur le Blog avant ce soir, mon commentaire est quasiment terminé.

Écrit par : michel bruston | 18/08/2011

Intéressant mais que c'est dommage de "filtrer le moucheron pour laisser passer le chameau" dixit Jésus de Nazareth...

Baudouin (bac -2)

Écrit par : Baudouin | 18/08/2011

Les hommes de la Renaissance dont vous parlez, en plus de leurs connaissances dans

Vraiment pas de bol !j'évoquais les encyclopédistes ( ils appartiennent au siècle des lumières ) et non des érudits du XVI ème.
Je pensais qu'un esprit aussi universel que le vôtre aurait compris.
Et je confirme que le charabia, c'est :"et qui voudrais changer les paroles de la marseillaise pour pouvoir la changer "

Ce que dit Misafir me convient parfaitement !La phrase est cohérente.
Cependant, je préfèrerais que la "marseillaise" soit mise aux oubliettes. Changer les paroles , ça ne me cause pas.
Et laissons l'anti France de côté, ce n'est vraiment pas le pb.

Cdt

Écrit par : MULOT Roger | 18/08/2011

@ MULOT Roger

Je viens d'apprendre, grâce au Témoin de Jéhovah "Baudouin" qui l'a partiellement cité le 17/08 (en commentaire à la Note du 11/07 ‘‘Libertés laïques : la France condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme’’), l'existence sur ce Blog d'un commentaire que vous n’aviez sans doute PAS VU non plus, bien qui VOUS CONCERNE comme moi. Il est signé "S.Tahar", daté du 26/06 et placé à la suite de la Note "Hôpital et Laïcité" du 25/06.

Or, cette Note n’est que l’annonce autopromotionnelle d’une conférence-débat (intitulée ‘‘Islam, laïcité et discriminations à l’hôpital’’ dans laquelle Jean Baubérot serait un des ‘‘commentateur’’ de l’enquête sociologique présentée). Autant dire que quasiment personne n’y a mis de commentaires (seulement trois textes assez brefs, en plus du long texte signé ‘‘S. Tahar’’) et que très peu de gens sont allés lire ces quatre textes. La surprise est donc totale!

Ce texte VOUS MET NOMMEMENT EN CAUSE en même temps que moi, à propos de nos ‘‘échanges’’ de commentaires avec des Témoins de Jéhovah, à la suite de la Note "Sectes : soyez un peu rationnels !" (11/06). Et son contenu est ‘pain béni’’ pour les TJ, auxquels il accorde sa pleine‘et entière compréhension en proférant, en particulier à mon encontre, les mensonges les plus éhontés (par exemple, que mes textes auraient été "sans arguments" et auraient "rejeté du dialogue" les Témoins de Jéhovah "du seul fait de leurs croyances" !!!).

Au début, l'auteur exprime quelques idées très générales en treize lignes. Il n’y en que quatre qui, portant sur les rapports entre femmes musulmanes et hôpital, correspondent au thème de la Note :
< Ce qui se passe à l’hôpital avec les femmes qui ne veulent pas être soignées par des hommes est marginal et récent ; il ne faudrait pas en faire une généralité pour toute la communauté musulmane. >
Comme vous pouvez le constater, cela est d'une faible importance et, surtout, va dans le sens exactement contraire des positions de Jean Baubérot qui, lui, insiste sur les discriminations subies par les femmes musulmanes à l’hôpital (cf. le contenu de la Note : invitation à une conférence-débat intitulée "Islam, laïcité et discriminations à l'hôpital").

On peut donc se demander pourquoi cet auteur, ayant très peu à dire sur ce thème de la Note du 25/06, a choisi de placer son texte en commentaire de cette Note-là, plutôt que d’une autre comme celle du 17/06 où nous avions tous deux mis les commentaires qui suscitent ses critiques, longuement développées dans dans tout le reste de son texte.

En effet, ce texte commence ainsi :
< Je suis ce blog avec intérêt et j'apprécie les positions impartiales de Jean Baubérot. Ayant pris racine dans ma culture musulmane [...] >

Musulman (donc ‘a priori’ observateur neutre de nos débats avec les TJ), il se présente comme lecteur habituel du site et admirateur de Jean Baubérot. : voilà qui va donner un poids considérable à ses propos. Heureusement, il se contredit à propos des rapports entre femmes musulmanes et hôpitaux (mais, comme par hasard, ce passage ne figure pas dans l'extrait de son commentaire cité par "Baudouin")
Et après les treize premières lignes, il entre dans le vif de son sujet, en écrivant ceci :

< J'en profite pour faire remarquer une autre chose si vous me permettez.
Les sujets précédemment développés brisent certains tabous et je regrette personnellement que des gens osent juger les croyances des autres sur ce blog de qualité, ne serait-ce que de par son auteur....
Par exemple en lisant les commentaires je réalise que certains nom reviennent souvent :
Roger Mullot (sic) et Michel Bruston par exemple.
Et je trouve qu'ils prennent parfois de haut leurs détracteurs avec beaucoup trop de facilité...
Je souhaite rester en dehors de ces débats mais je suis très sensible au fait que des personnes peuvent être rejeté sans arguments du dialogue du seul fait de leurs croyances: ça ne devrait pas arriver dans un pays comme la France!
On devrait laisser les gens se défendre sans pour autant les rejeter derrière des aprioris ou des postulats: j'en ai souffert moi même et je dénoncerai aussi longtemps que je vivrai cette attitude indigne...
En effet dès qu'un musulman défend sur la toile sa position on le soupçonne tout de suite de défendre sa religion par des méthodes de "rapaces" du web...
Et si on retournait la chose sur ces gens sous un verni de "laïque" qui cherchent sur la toile à propager leur propre vision areligieuse ?
Écrit par : S.Tahar | 26/06/2011 >

Autant dire qu’il s’agit d’une démolition en règle de tout ce que vous et moi avons écrit dans nos ‘‘échanges’’ de commentaires avec les Témoins de Jéhovah.

Pour réagir à ce texte, je vous invite à me rejoindre dans les commentaires de la Note du 25/06. (où je vais répondre personnellement à ‘‘S. Tahar’’ et où vous pourriez éventuellement le faire aussi) ou bien dans ceux de la Note du 11/07, où je répondrai au TJ ‘‘Baudouin’’ (qui s’appuie sur les propos signés ‘‘S. Tahar’’ pour me disqualifier auprès des lecteurs du blog) et où vous pourriez peut-être faire aussi une mise au point..

Cordialement,

Écrit par : michel bruston | 18/08/2011

Citation :

[...] Je laisse donc Monsieur le rédacteur des très longs commentaires servant à se faire mousser, continuer seul ou en sifflant après Monsieur Mulot... [...]

Écrit par : Baudouin | 16/08/2011"

Fin de la première citation. 

Citation de Monsieur Michel Bruston : 

"@ MULOT Roger

Ce texte VOUS MET NOMMEMENT EN CAUSE en même temps que moi, [...]

Pour réagir à ce texte, je vous invite à me rejoindre dans les commentaires de la Note du 25/06. (où je vais répondre personnellement à ‘‘S. Tahar’’ et où vous pourriez éventuellement le faire aussi) ou bien dans ceux de la Note du 11/07, où je répondrai au TJ ‘‘Baudouin’’ (qui s’appuie sur les propos signés ‘‘S. Tahar’’ pour me disqualifier auprès des lecteurs du blog) et où vous pourriez peut-être faire aussi une mise au point..

Écrit par : michel bruston 18/08/2011"

Fin de cette citation. 

"L'union fait la force" - devise belge. 

Précision : je ne cautionne en rien les propos de Monsieur Tahar. L'extrait cité de lui, n'a pour but que celui-ci : appuyer mon sentiment que les personnes citées plus haut font de la HAUTE CRITIQUE n'ayant pour objectif envers les personnes non laïques que d'essayer de détruire leur croyance, contrairement à l'auteur de ce blog, Monsieur Baubéraut, qui lui manifeste un réel respect envers son prochain tout en exprimant très bien son désaccord, parfois, sur les idées et non sur les personnes. Voilà la différence. 

Mais il est bien difficile à certaines personnes de comprendre le sens des écrits préfèrant s'attarder sur les mots, le nombre de lignes, faisant œuvre de comptabilité sans cœur tout en signant, ô comble de l'irronie, "cordialement" !   

CQFD

Notez que je ne m'adresse plus à ces deux personnages qui, au demeurant expriment bien souvent des pensées profondes et sensées, mais deviennent intolérantes face à des croyants pas necessairement plus "bêtes" qu'eux. La tolérance doit aller dans les deux sens...

Écrit par : Baudouin | 18/08/2011

Que Monsieur Baubérot me pardonne pour avoir mal orthographié son patronyme.

Écrit par : Baudouin | 18/08/2011

< Intéressant, mais que c'est dommage de "filtrer le moucheron pour laisser passer le chameau" dixit Jésus de Nazareth...
Baudouin (bac -2) >
Écrit par : Baudouin | 18/08/2011

Je me suis longuement interrogé sur la manière la plus juste de réagir à l'indécence et l'insanité de ce "commentaire" (???) du TJ "Baudouin".
Je suis en effet profondément choqué par cette intrusion tout à fait déplacée (et de plus brutale et méprisante) de sa religion sur ce blog, qui est et doit rester un espace d'échanges intellectuels dans un cadre laïque et non le lieu d'expression des croyances de chacun.
Il me semble avoir trouvé une réponse adéquate.

Mais d'abord, pour lever toute ambiguïté, ce n'est évidemment pas que je mésestime les gens qui n'ont pas pu -- ou pas voulu -- faire d'études longues, et qui pour certains, en sont restés à bac-2 comme "Baudouin".

D'une part, il existe de nombreuses formes d'intelligence.
Celle qui convient pour réussir dans le système scolaire français ne possède aucune supériorité intrinsèque (mais seulement un avantage conjoncturel, social et institutionnel) sur d'autres formes qui permettent de réussir autrement dans la vie que grâce à des diplômes.
Les mouvements d'éducation populaire, syndicats et partis politiques ont longtemps été des voies pour progresser socialement sans diplômes ; certaines personnes réussissent mieux dans les affaires ; l'apparition de nouveaux mouvements religieux et le fonctionnement des institutions religieuses établies (comme l'organisation de TJ en diverses associations locales, nationales et internationales) ont toujours eu aussi un rôle important dans ce processus d'ascension sociale. "Baudouin" semble être dans ce dernier cas.

D'autre part, il y a ceux qui, une fois adultes, décident de reprendre -- ou poursuivre -- des études et se tournent vers des institutions de "formation" (organismes de "formation professionnelle", ou institutions universitaires spécialisées dans l'accueil et l'accompagnement). C'est de ce type de personnes que je me suis occupé durant toute ma carrière :
- D'abord en leur prodiguant directement des enseignements aussi peu "scolaires" que possible pour leur faciliter l'accès aux savoirs ; et là j'ai eu affaire à un grand nombre de gens dont le niveau de départ était bac-3, bac-2 ou bac-1. Quelqu'un comme "Baudoin" aurait pu choisir cette voie et acquérir ainsi un niveau bac, ou un diplôme bac+2, ou même, qui sait, un diplôme d'ingénieur (bac+5) comme certains de mes étudiants y sont parvenus.
- Puis indirectement, en formant des promotions de futurs "formateurs" (eux-mêmes se chargeant ensuite de l'enseignement direct), afin que leurs pratiques pédagogiques rendent l'accès aux savoirs le moins difficile possible pour leurs étudiants adultes de tous niveaux.

Ensuite, bien sûr, il faut toujours s'attendre de la part des TJ à ce que, dans chaque situation, ils vous sortent un verset biblique (ou inventé ? celui cité par "Baudouin" ne me rappelle rien et, en tout cas, ce dernier ne fournit pas de référence), que ce soit pour apporter aide et soutien à leurs compagnons TJ, ou pour jouir de leur sentiment de supériorité (illusoire en fait) sur leurs interlocuteurs non TJ.

En ce sens, "Baudouin" s'est exprimé comme un digne représentant de la quintessence de la substantifique moelle du coeur du mouvement des TJ (il a certainement de l'avenir dans l'organisation !).
Mais c'est précisément cela qui est inacceptable sur ce blog, et Jean Baubérot ne me contredirait pas sur ce point.

Ici chacun s'exprime en tant que personne intellectuellement libre : sans laisser totalement ses croyances à la porte (ce ne serait pas possible), chacun doit les mettre provisoirement à distance et ne doit ni imposer ni subir l'expression de convictions religieuses ou philosophiques. C'est la condition numéro 1 d'un débat instructif et constructif.

Cette fois, "Baudouin" est allé TROP LOIN : il n'a pas voulu comprendre cela, ou a choisi de passer outre, ce qui devrait entraîner son exclusion du Blog. Lui qui m'a accusé de n'être pas "instructif" (alors que je ne fait que cela) mais au contraire "destructeur" (cf. son commentaire du 12/08 sur la Note du 11/07), vient de détruire la condition numéro 1 de son lien contractuel avec l'auteur et les autres participants du blog.

Au-delà de la citation d'un "versert" extrait de l'un des quatre évangiles des religions chrétiennes (supposons provisoirement que c'en soit un), et qui n'avait donc pas sa place sur ce blog, l'ajout de la mention "dixit Jésus de Nazareth" ajoute un problème supplémentaire.

Là encore, on peut CROIRE que le verset a été réellement prononcé par Jésus, né à Nazareth. Mais c'est une croyance qui, elle aussi, n'a pas sa place ici. Car affirmer cela sur un lieu d'échange et de confrontation intellectuelle ne peut conduire qu'à des conflits inutiles, d'une part entre croyants chrétiens, et d'autre part entre de nombreux croyants chrétiens et les croyants d'autres religions ou les non-croyants.
En effet, cette croyance, légitime dans le cadre de la liberté de religion de chaque chrétien, se heurte à de nombreux obstacles -- au niveau de la connaissance intellectuelle qui est un objectif de ce blog -- et ne peut être partagée, en particulier, par les exégètes chrétiens, les chrétiens qui s'intéressent aux recherches archéologiques et historiques, et les non chrétiens.

Par exemple, les exégètes savent depuis longtemps que les évangiles ont été rédigés après la mort des derniers témoins de la vie de Jésus. Pour (re)constituer un récit de sa vie et de ses paroles, des travaux ont été nécessaires, sans doute effectués séparément par quelques communautés chrétiennes fondées par des apôtres (ceux auxquels sont attribués ces évangiles) ; ce qui a donné des récits évangéliques fort différents et même parfois incompatibles.
Des archéologues ont montré récemment que la ville de Nazareth n'existait pas à l'époque de la vie de Jésus.
Aucune parole n'a un sens univoque, de par les caractéristiques mêmes du langage, et par conséquent toute lecture est une interprétation. S'imaginer qu'on peut lire un texte "à la lettre" ne conduit qu'à appliquer la méthode d'interprétation la moins riche.
Etc.

Enfin, j'ai ressenti l'intrusion religieuse de "Baudouin" comme une forme de viol ou, en tout cas, d'exploitation des aspects de moi et de ma vie que j'ai relatés dans mes récents commentaires (ci-dessus).
Je l'appellerai donc désormais "Baudoin-la-sangsue".

A bon entendeur, salut !

Écrit par : michel bruston | 19/08/2011

Voici quelques citations d'un certain Témoin de Jéhovah, qui signe "Baudouin" et que, pour des raisons expliquées dans mon commentaire précédent, je nomme désormais "Baudouin-la-sangsue" :

< [...] l'auteur de ce blog, Monsieur Baubéraut [...]
Écrit par : Baudouin[-la-sangsue] | 18/08/2011

< Que Monsieur Baubérot me pardonne pour avoir mal orthographié son patronyme. >
Écrit par : Baudouin[-la-sangsue] | 18/08/2011

On remarquera que "Monsieur" Baudouin-la-sangsue est visiblement un grand habitué de ce blog : depuis le temps qu'il le fréquente, il n'a pas encore enregistré l'orthographe du nom de son auteur...

En fait, depuis que j'ai placé le 12/08 un commentaire à la Note du 11/07, où il était question -- entre autres -- des TJ (et auquel il a répliqué le jour même !), ce Témoin de Jéhovah est juste chargé de tout faire pour disqualifier mes points de vue, mes arguments, mes analyses dès qu'elles concernent un tant soit peu les TJ. Et ensuite il doit disqualifier mes réponses à ses attaques sournoises, etc...

Ce mécanisme (répliques immédiates ; acharnement à ne rien laisser passer qui ternirait, ne serait-ce qu'un peu, l'image du groupe d'appartenance ; tentatives systématiques de disqualifier les contradicteurs persévérants) est une PRATIQUE SECTAIRE que j'ai nommée < stratégie de "vigilance-réplique" organisée >.
Voici un exemple de ce que ce mécanisme a amené Baudouin-la-sangsue à écrire à mon sujet :

< Je laisse donc Monsieur le rédacteur des très longs commentaires servant à se faire mousser, continuer seul ou en sifflant après Monsieur Mulot... >
Écrit par : Baudouin[-la -sangsue] | 16/08/2011

On appréciera le haut niveau intellectuel des propos de "Monsieur" Baudoin-la-sangsue et de ses raisonnements : puisque mes commentaires sont longs (ce qui est vrai) ils servent forcément à me "faire mousser" !

Il paraît même que, quand je signale à Roger Mulot un commentaire dans lequel il est mis en cause nommément d'une manière mensongère, et que je lui suggère d'y répondre par une mise au point, eh bien je le "siffle"... (Roger Mulot appréciera sûrement !)

Ainsi, l'ignominie de la phrase citée ci-dessus s'en trouverait justifiée, que dis-je... démontrée quasi mathématiquement !
Pour crédibiliser son tour de passe-passe soit-disant argumentatif, Baudouin-la-sangsue emploie même l'expression traditionnelle "CQFD" ("Ce Qu'il Fallait Démontrer") qui terminait jadis les démonstrations des théorèmes dans les manuels scolaires... Baudouin-la-sangsue se prend pour Pythagore !

Autre genre de phrase aberrante du même, à propos d'un commentaire que j'ai adressé sur le blog à un interlocuteur que je salue toujours d'un "Cordialement" en fin de texte :

< faisant œuvre de comptabilité sans cœur tout en signant, ô comble de l'irronie, "cordialement" ! >
Écrit par : Baudouin[-la-sangsue] | 18/08/2011

Ainsi, pour remplir sa mission (je ne lui en veux pas de cela : c'est son gagne-pain qui est en jeu au sein de l'organisation des TJ !), Baudouin-la-sangsue doit aller jusqu'à contester mon droit à être cordial avec certains de mes interlocuteurs !!!
Après que j'aie écrit mon premier commentaire un peu long, un TJ m'a accusé de concentrer mes critiques sur les seuls TJ. Or, mon objet était LES PRATIQUES SECTAIRES en général, et non pas les TJ : pour preuve, je n'avais consacré que 18 lignes aux TJ sur 126 au total.
Pour disqualifier un argument si probant, Baudouin-la-sangsue n'a rien trouvé de mieux que de me qualifier de "comptable sans coeur"... qui termine certains commentaires, "ô comble de l'ironie", par un "cordialement" !!!

Écrit par : michel bruston | 19/08/2011

Cher Michel Bruston, je ne pense pas que Monsieur Baudouin ait le pouvoir de vous disqualifier aux yeux des lecteurs de ce blog. Vous seul pouvez le faire en sur-réagissant à ses propos.

J'observe de loin vos échanges et je constate que vos points de vue divergents sur la question des Témoins de Jéhovah ont conduit à une impasse : vous ne pouvez plus discuter sans personnaliser les échanges. Deux solutions : soit vous restez rigoureusement sur le plan des idées (aucune appréciation sur la personne de l'autre), soit vous vous ignorez.

Bon puisque dans ce billet, on a recours aux citations, je vais citer notre hôte : "Aller, c'est l'été, laissez-vous aller..."

Très bonne journée ensoleillée à tous :)

Écrit par : misafir | 19/08/2011

Puisque Monsieur Michel Bruston cherche à me faire "excommunier", je vais plutôt suivre le sage conseil de Misafir, c'est-à-dire ignorer complètement à présent Monsieur Michel Bruston, les lecteurs sauront discerner d'eux-mêmes le fond des propos tenus par l'un et l'autre sans que ceux-ci ne soient tronqués ou présentés de manière unidirectionnelle. 

Je n'ai nullement fait de prosélitisme. Les contre-vérités mentionnées par Monsieur Bruston, qui attrophia mon prénom très rapidement en "Baudoin", n'a pas saisi mon message "subliminal" humoristique lorsque je l'ai nommé "Mchel Brstn"...

Ceci étant, j'ai autre chose à faire que de me batailler ou, comme je l'écrivais très vite dans mes réactions face à ce que je considérais comme de l'intolérance, de DISCOURIR...

Sur ce, je retourne à mes lectures des articles de cet excellent blog.  

Merci, Misafir.

Écrit par : Baudouin | 19/08/2011

Bonjour,

Je découvre avec amusement qu'il est question de mon commentaire sur la Marseillaise.

C'est Mifasir qui a trouvé la bonne réponse : "Au fait, moi qui partage l'analyse d'Eva Joly, et qui voudrais changer les paroles de la Marseillaise pour pouvoir la chanTer"

La remarque de Roger Mulot sur le charabia étant peu courtoise, je n'ai pas voulu apporter de réponse. Je m'excuse pour cette coquille auprès de ceux qui ont cherché le sens de la phrase.

Écrit par : Francis | 19/08/2011

Je trouve positif d'entretenir ce bêtisier sur la laïcité avec ces brêves de comptoir : pour faire passer des idées, lutter contre des lieux communs, l'humour est une arme efficace qui fait réfléchir. Peut-être que des lecteurs du blog pourraient apporter dans les commentaires d'autres blagues, ou références pour enrichir le "corpus". Ca aiderait les lecteurs comme moi qui ont besoin de matière dans les discussions.

Écrit par : Francis | 19/08/2011

"Un vrai universalisme serait d'ailleurs totalement impossible à notre époque. Aujourd'hui chaque "chercheur génial" travaille sur un secteur minuscule d'un champ de connaissances particulier dans une seule discipline universitaire, et n'est compris que de quelques dizaines de collègues dans le monde."

Bonjour

Bien d'accord sur ce point : et ainsi disparut " l'honnête homme " .

Pour vos autres messages : il faut que je les lise soigneusement, car je n'ai pas grands souvenirs de ces sujets.

Cdt

Écrit par : MULOT Roger | 19/08/2011

@misafir,

Merci d'avoir donné votre avis sur les échanges entre Baudouin et moi. Et merci surtout pour ces phrases :

"Cher Michel Bruston, je ne pense pas que Monsieur Baudouin ait le pouvoir de vous disqualifier aux yeux des lecteurs de ce blog. Vous seul pouvez le faire en sur-réagissant à ses propos."

Il semble que, simplement en écrivant cela sur le blog, vous ayez fait basculer une situation devenue insupportable pour moi (et probablement aussi pour certains lecteurs) : l'annonce par Baudouin qu'il va désormais m'ignorer est un "miracle" que je ne pouvais même pas espérer.

Je reste cependant méfiant : il a déjà annoncé une fois qu'il ne m'adresserait plus la parole, mais ses commentaires suivants portaient sur les miens et, ainsi, s'adressaient toujours indirectement à moi. L'avenir dira ce qu'il fera réellement.

Si je vous rappelle ici ce qu'était l'intervention qui m'a fait souhaiter qu'il soit exclu du blog :

< Intéressant mais que c'est dommage de "filtrer le moucheron pour laisser passer le chameau" dixit Jésus de Nazareth... >
Écrit par : Baudouin | 18/08/2011 >

c'est que je suis pas certain, à l'instant présent, d'avoir "sur-réagi" à ces propos quand j'ai écrit, en toute sincérité :

< J'ai ressenti l'intrusion religieuse de "Baudouin" comme une forme de viol ou, en tout cas, d'exploitation des aspects de moi et de ma vie que j'ai relatés dans mes récents commentaires.
Je l'appellerai donc désormais "Baudoin-la-sangsue".
A bon entendeur, salut !
Écrit par : michel bruston | 19/08/2011 >

Ou alors, c'était bien une (sur-)réaction, émotionnelle et tripale, mais une de ses conséquences a été que vous êtes intervenue d'une manière telle que je peux désormais dépasser ce stade ?

Ce que vous n'avez pas pu repérer, en suivant nos échanges "de loin", c'est la répétition de la part de Baudouin du même mécanisme qui s'était déjà produit de la part de trois précédents TJ à la suite de mon premier commentaire sur la Note du 17/06.

Ce n'est pas pour rien que je parle à ce sujet de "stratégie de 'vigilance-réplique' organisée" de la part des Témoins de Jéhovah, et non d'un conflit entre deux personnes. Il s'agit d'une PRATIQUE SECTAIRE, parmi d'autres. Et ces pratiques sont mon objet d'observation et le sujet sur lequel j'espère, par mes commentaires, apporter quelque chose d'original sur ce blog.

C'est certainement cette réflexion que les quatre Témoins de Jéhovah, intervenus successivement, souhaitaient empêcher, en cherchant à me disqualifier par tous les moyens aux yeux des lecteurs du blog, ou, plus simplement, en me forçant à me défendre sans cesse devant leurs mises en cause répétées, au lieu de creuser mon sujet.
C'est ce mécanisme que vous avez "cassé", simplement en faisant savoir qu'il ne marcherait pas, si je ne l'alimentait pas moi-même.
Mais je ne peux pas exclure l'éventualité que Baudouin soit "remplacé" par un autre Témoin de Jéhovah reprenant (sans doute plus subtilement) le même rôle sur le blog, comme Baudouin avait remplacé "jean", qui lui-même succédait à Davy Forget après Pierre Marandon.

Vous pouvez le constater vous-même après avoir lu ce qui précède : le problème, c'est qu'il ne s'agit pas simplement d'idées, il s'agit de PRATIQUES SOCIALES à décrire et analyser. Donc, il me faut préciser de quel groupe social il s'agit dans chaque cas que j'analyse. Cela va me poser un problème méthodologique difficile à résoudre, car je n'ai pas de formation universitaire en histoire ni en sociologie.

Ceci dit, je préfère réfléchir à ce problème que d'avoir sans cesse à répliquer aux attaques de Baudouin...

Pour terminer, j'ai envie de citer un passage de la Note du 13/04/2008 de Jean Baubérot :

< C’est aussi à ce moment là que j’ai complété ma formation d’historien par une formation de sociologue. Dans l’une ou l’autre discipline, ce qui m’a été enseigné, ce que j’ai cherché à pratiquer, c’est ce que l’on appelle "l’agnosticisme méthodologique".
On n’est pas dans l’ordre de la conviction, de la croyance ou de l’incroyance [...] quand on décortique une réalité socio-religieuse. On n’est ni dans une posture de croyant, ni dans une posture d’athée. On est dans une démarche de connaissance. Et c’est passionnant.
Weber appelle cela la "neutralité axiologique", on pourrait parler aussi de "suspension des jugements de valeur". >

Toute cette Note est à lire et relire (je l'ai retrouvée simplement en cliquant sur "PROBLEMATIQUE" en haut de la marge gauche d'une page du blog).

Pour moi, c'est sur ce fondement que repose le "contrat moral" qui lie les participants au blog.

Très très cordialement,

Écrit par : michel bruston | 20/08/2011

< et ainsi disparut " l'honnête homme ". >

Je suis tout à fait d'accord. Et il ne reviendra pas : c'est comme une espèce éteinte.

Par ailleurs, je suis désolé d'avoir confondu le "siècle des lumières" avec la Renaissance.
Dans ma description de l'érudit (que vous placez au XVIème siècle), j'ai probablement superposé l'image de cet érudit et celle des encyclopédistes.

Vous ne vouliez pas le croire mais je vous l'avais écrit : en histoire, ce sont les "bases" qui me manquent. Jusqu'au baccalauréat, je n'ai jamais pu mémoriser quoi que ce soit dans cette discipline, à part (c'est très significatif !) un GRAPHIQUE montrant l'évolution des PIB des principales nations occidentales durant la crise de 1929 (et, chance incroyable, c'est sur ce sujet que je suis tombé à l'écrit du bac !).

C'est seulement après que, dans un cadre non scolaire, j'en ai découvert l'intérêt. Il y a donc quelques thèmes sur lesquels j'ai beaucoup appris, tout particulièrement l'histoire des numérations dans diverses civilisations, celle des mathématiques et celle de l'astronomie, l'histoire de la vie sur Terre, et puis celle de quelques zones géographiques comme le Proche Orient, mais le cadre général reste flou.

En particulier, je n'ai jamais su relier les différentes chronologies enseignées séparément : celle des événements socio-politiques (en "histoire"), celle de la littérature et de la poésie (en "français") et celle des sciences (en "physique-chimie"). Chacune conserve son propre déroulement, alors qu'il y a certainement eu des interactions entre elles. Mais pour moi, au moment où Ronsart écrit ses poèmes, qu'est-ce qui se passe au niveau politique et sociétal, ou bien en physique ? mystère !!

Mais je continue d'engranger, chaque fois que j'en ai l'occasion. En ce moment je lis une "petite histoire de l'Afrique subsaharienne depuis la préhistoire", et je découvre un continent tel qu'il a été bien avant la colonisation.

Cordialement,

Écrit par : michel bruston | 20/08/2011

Bonjour Michel Bruston

"Par ailleurs, je suis désolé d'avoir confondu le "siècle des lumières" avec la Renaissance.
Dans ma description de l'érudit (que vous placez au XVIème siècle), j'ai probablement superposé l'image de cet érudit et celle des encyclopédistes. "

Il n'y a vraiment pas de quoi être désolé : ces 2 appellations me semblent aussi superposables.
Et,comme vous je glane un peu partout ce qui m'intéresse.Ma passion c'est le moyen-âge en France, en particulier à cause des relations "amusantes" entre l'église catho et le pouvoir civil.Mais c'est compliqué, et plus je me documente, plus j'ai l'impression d'être ignorant.Et ne pas avoir fait d'études supérieures est un handicap : je manque de méthodologie.
Bonne journée
Cdt

Écrit par : MULOT Roger | 20/08/2011

< J'espère que vos élèves ont bien profité de vos leçons.
écrit par : MULOT Roger | 18/08/2011 >

Moi aussi, je l'espère. Et j'ai de temps en temps la joie d'en recevoir un témoignage. Voici par exemple des extraits d'un mail que vient de me faire parvenir l'un(e) de mes étudant(e)s du printemps dernier (bien qu'officiellement en retraite, j'ai accepté de continuer à assurer mes fonctions pédagogiques jusqu'à la fin septembre) :

< bonjour et merci de m'avoir relancée !!!

je m'étais inscrite à votre Unité d'Enseignement uniquement par curiosité (et non dans un cursus à valider, comme la plupart des autres), je m'étais donc dispensée de valider cette unité... j'allais m'arrêter là, non sans avoir beaucoup appris et apprécié ce module à vos cotés.

il se trouve que j'attaque à la rentrée un DURIF au Panthéon-Sorbonne et cela me donnais une excuse de plus pour ne pas aller jusqu'au bout du travail avec vous (bien que très honnêtement je doute de retrouver là-bas des pédagogues ayant la même posture que vous : ils se font rares!)

... et puis voici votre mail qui me relance pour la deuxième session au mois de septembre, et j'avoue être bien tentée de m'y mettre afin de valider tout ce qui peut l'être et aussi de me soumettre à cet exercice d'écriture pas facile mais certainement très formateur pour la suite...

[...]

P.S. : merci aussi pour ces bons moments en mathématiques qui m'ont réconciliée avec cette matière et m'ont soulagée des représentations négatives que j'avais de moi-même face aux chiffres... je me suis promise de m'y remettre d'une manière ou d'une autre, mais il me semble inconcevable d'avoir pleinement confiance en soi quand on se dit ne pas être capable de calculer une fraction! >

De telles preuves d'avoir pleinement atteint mes objectifs, j'en ai heureusement reçu régulièrement tout au long de ma carrière, et chaque fois cela a renforcé ma conviction que mes choix professionnels avaient été les bons, et le restaient.

Cordialement,

Écrit par : michel bruston | 24/08/2011

J'apprécie votre blog, c'est vraiment un bon endroit pour des débats sains.

Écrit par : Ryska kvinnor | 09/04/2012

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