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25/09/2010

MON AMI MOHAMMED ARKOUN

Mohammed Arkoun est mort, il y a une dizaine de jours. Je n’ai pas voulu me précipiter pour parler de lui. Je n’aime guère les hommages rendus à chaud. Même quand ils sont très sincères, ils semblent avoir un aspect convenu, un peu désagréable.

En même temps, je ne voudrais pas susciter de fausses interprétations par mon silence. Un ami m’a déjà demandé si c’était à cause de notre «différent » (le mot est de lui) lors de la Commission Stasi, que je m’abstenais de lui consacrer une Note. Je reviendrai sur la Commission. Mais la réponse est, bien  sûr, « non ».

 

Mohammed, c’était d’abord un véritable philosophe. En ce temps où le terme est galvaudé, parce que l’essayisme se pare souvent du manteau de la philosophie, où certains dits philosophes sont beaucoup plus brillants que profonds, ou se contentent de théoriser leur affect, leurs émotions, Arkoun creusait son sillon avec talent, ténacité et courage. Il s’adonnait à l’aventure de la pensée, en prenait les risques.

C’est d’ailleurs pourquoi, il ne voulait guère qu’on lui colle une étiquette englobante de « musulman », même s’il affirmait, en privé, l’être à sa manière. Mais il préférait que l’on le qualifie, s’il fallait le mettre dans une catégorie (ce qui ne lui plaisait pas tellement), de « penseur de l’islam » ou d’ « islamologue ».

 

Alors, bien sûr, nous avons eu des discussions où se différenciait le point de vue du philosophe et le point de vue du sociologue. Mais comme chacun de nous tentait d’être attentif à la cohérence interne de la pensée de l’autre, cela s’avérait plutôt enrichissant. En tout cas pour moi.

 

Nous avons eu des combats communs, notamment celui de l’accueil par l’enseignement laïque d’une approche de connaissance des religions, du religieux, etc (les mots sont toujours un peu piégés). Nous avons participé à pas mal de discussions, de tables rondes, etc en ce sens.

Mais, de façon plus précise, au début des années 1990, nous avons beaucoup travaillé ensemble pour que soit créé un Institut d’Islamologie.

Ancien élève de Massignon, il estimait que l’Ecole Pratique des Hautes Etudes était le lieu le plus approprié pour être l’institution d’accueil d’un tel Institut.

Comme j’étais alors président de la section des Sciences religieuses de l’EPHE, avec l’accord chaleureux de ma présidente d’établissement et des « islamologues » de la section, j’ai géré le dossier.

Des contacts furent établis avec un Conseiller du Président Mitterrand . Un dossier fut peu à peu constitué, grâce à diverses rencontres. Des vues concrètes se dégagèrent.

Bref le projet prenait de plus en plus corps. Le dit Conseiller comprenait parfaitement l’enjeu et se montrait on ne peu plus coopératif.

Chaque fois que nous nous rendions ensemble à l’Elysée, Arkoun développait une vision enthousiaste du futur Institut. Il s’investissait complètement dans ce projet, et lui donnait une ampleur intellectuelle qui me rendait admiratif.

 

Est arrivé quelque chose que je n’ai jamais encore raconté publiquement. Mais près de 20 après, il y a prescription et je dois à Mohammed Arkoun de ne pas laisser dans l’ombre la raison qui a fait échouer ce qui aurait été l’œuvre de sa vie.

Le dit Conseiller avait fait venir à Paris, un leader palestinien, Georges Habbache, qui dirigeait le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine). Ce leader était très malade et il fallait l’opérer. Mais à l’époque, les mouvements laïques de la résistance palestinienne étaient considérés par les Israéliens comme des groupes terroristes.

 

Bref, les choses s’étaient-elles faites derrière le dos du Président qui l’a fort mal pris,… Je ne sais.

Toujours est-il que, quelques jours après cet incident, nous sommes arrivés, avec nos dossiers sous le bras, très contents car l’affaire semblait presque « finalisée ». Et quand nous avons déclaré que nous avions rendez-vous avec X, ce fut presque comme si nous avions dit une grasse obscénité.

La réaction de l’huissier fut comme si le Conseiller X n’existait pas, n’avait jamais existé. C’était ahurissant : on se serait cru en URSS quand les indésirables disparaissaient des photos officielles.

J’ai tenté de parlementer, de dire qu’X était bel et bien chargé de cet important dossier et que, s’il n’était plus là, il nous fallait prendre contact avec son successeur. Il en avait sûrement un.

L’huissier prétendit qu’il n’était pas habilité à me répondre. Mais il s’avéra qu’il n’était pas habilité non plus à me mettre en contact avec quelqu’un qui, lui, soit habilité !

J’ai tenté ensuite de rétablir le contact par d’autres moyens. Peine perdue ! Le dossier, que nous avions des mois à élaborer, avait sombré avec le Conseiller.

 

On m’a fait comprendre ensuite que quand on traitait directement avec l’Elysée par-dessus la tête du Ministre, c’était quitte ou double. Et sans doute, là, le Ministère de l’Education Nationale avait repris la main, et décidé d’enterrer le projet. Je n’ai bien sûr pas de preuve formelle

Mais si nous avions visé l’Elysée, c’est précisément parce qu’après la 1ère affaire de foulards, celle de Creil, de l’automne 1989, Jospin, très atteint par les attaques dont il avait été l’objet  d’avoir commis un crime de lèse-laïcité, était devenu complètement timoré en la matière.

 

Cette affaire, douloureuse spécialement pour Mohammed, a cependant scellé notre amitié, malgré la différence d’âge.

Nous étions devenus des compagnons d’infortune ! Nous nous sommes vus de temps à autre, au grè de colloques en France et à l'étranger. Nous avons continué nos discussions.

Et dix bonnes années après cet insuccés commun, nous nous sommes retrouvés à la Commission Stasi.

 

Mohamed était en porte à faux dans cette Commission. Il a tenté de faire partager aux autres membres quelque chose du projet qui le taraudait toujours (cela figure d'ailleurs dans les recommandations).

Il considérait, il l’a indiqué en séance, et plus encore dans les conversations personnelles que nous avons eues alors, que se focaliser sur le foulard était une grave erreur. Que ce problème n’était pas essenteil.

Il était donc (et je vais employer un terme faible pour ne pas engager quelqu’un qui ne peut plus me contredire) réservé quant à la nécessité d’une loi.

Il en a quand même voté le principe, avec les autres membres de la Commission. Et nos chemins, là, ont divergé.

 

Je l’ai revu quelques mois plus tard à Barcelone, lors d’une rencontre de l’UNESCO. J’avais des projets pour ma soirée, avant de le revoir, et je les ai abandonnés car, manifestement, il voulait pouvoir me parler à loisir.

Il n’a pas directement abordé son attitude à la Commission, dont il savait pertinemment que je ne l’approuvais pas. Mais il a tenté de me la faire indirectement comprendre. Il a développé longuement un thème qu’il avait déjà abordé de façon plus allusive avec moi : la reconnaissance que, selon lui, il devait à la France.

C’était comme s’il avait contacté une dette incommensurable, une sorte de tonneau des Danaïdes que, quoiqu’il fasse, il n’arriverait pas à combler.

A 75 ans, il n’était toujours pas quitte. Il était encore émerveillé par le fait que lui, fils d’un "petit épicier kabyle"  selon ses propres dire, il était devenu professeur en Sorbonne.

Il avait les yeux qui brillaient en évoquant son instituteur qui l’avait poussé à faire des études, et ceux qui, ensuite, l’avaient formé et avaient reconnu ses compétences.

 

J’ai tenté de lui expliquer qu’il n’avait nulle dette. Je lui ai dit : Mais Mohammed, tous nous avons eu, les uns et les autres, des personnes qui, à un moment ou un autre, nous ont aidé, nous ont révélé à nous-même, nous nous ont donné confiance en nous.

Et, devenus profs, nous tentons de faire de même.

J’ai cherché à lui dire le plus fortement possible que s’il avait fait la carrière qui a été la sienne, c’est d’abord et avant tout grâce à son talent, à son savoir, à son travail.

Que certes, pour certains, la « vie » ne leur avait pas rendu justice et qu’ils n’avaient pas pu donner leur mesure. Lui, ce n’était que justice qu’il soit devenu ce qu’il était. Et c’était d’abord à lui-même qu’il le devait.

Et que l’on pouvait tout aussi bien affirmer qu’il était un de ceux qui contribuent à « enrichir » la France, et non quelqu’un qui aurait une dette éternelle à son égard

Intellectuellement, il acquiesçait. Mais il restait quand même, à un autre niveau, l’enfant, l’adolescent, mal né au niveau des représentations sociales, et à qui on avait donné le clef d’un autre monde qu’il avait cru ne jamais pouvoir atteindre.

Et en le nommant membre de la Commission Stasi, Chirac avait, à son insu, en quelque sorte, réédité cet acte fondateur, le mettant dans l’impossibilité d’être un opposant.

Complexité des êtres.

 

Oui, nous avons pu être en désaccord, mais aujourd’hui la seule parole qui me vient à l’esprit pour conclure est celle-là :

Mohammed  va en paix. Ton œuvre reste, et elle n’a pas fini d’être féconde et de nous faire comprendre à quel point tu étais un grand bonhomme.

 

 

 

1er février 1928 : Naissance à Taourit-Mimoun (Algérie)

1956 : Agrégation d'arabe

1956-1961 : Professeur dans l'enseignement secondaire

1961-1970 : Maître-assistant à la Sorbonne

1970-1972 : Maître de conférences à Lyon-II

1972-1992 : Professeur à Paris-III, établissement de la Sorbonne (ensuite Professeur émérite)

1982 : Publie Lectures du Coran

1984 :  Pour une critique de la raison islamique

1990-1998 : Membre du Comité national d'éthique

2003: Membre de la Commission Stasi

14 septembre 2010 : Mort à Paris

(Source : Le Monde, 23 sept. 2010)



  

 

 

 

04:02 Publié dans ACTUALITE | Lien permanent | Commentaires (5)

20/09/2010

Le Haut Conseil à l'Intégration: Grand prix 2010 du Bêtisier de la Laïcité

Je voulais vous donner un grandiose bêtisier de la laïcité. Mais avec un avion à prendre, j’ai été stressé par mille choses en retard jusqu’à mon départ.

Alors j’ai du réduire mes prétentions, hélas.

 

Et donné seulement les résultats du

 GRAND PRIX 2010 DU GRAND BÊTISIER DE LA LAÏCITE

 

HORS CONCOURS (toutes catégories confondues) :

N…..s  S…..y :

Les raisons de ce Hors concours, la presse et autres médias vous en ont déjà parlé,

Pas la peine d’insister lourdement

 

Et donc le Grand Prix 2010-09-20 a été attribué, avec (comme à l’habitude) une unanimité stalinienne

Au HAUT CONSEIL A L’INTEGRATION

 

Qu’à fait, cet été, le dit Haut Conseil pour mériter un tel prix ?

Rien, rien justement rien.

C’est l’histoire de Sherlock Homes : le chien qui n’a pas aboyé pendant la nuit.

La chasse aux Roms a été ouverte,

Les « Français d’origine étrangère » ont été mis à part des autres Français

Et le HCI n’a pas fait entendre la moindre protestation

Pas le moindre petit murmure.

 

Le HCI est, comme un brave scout, toujours prêt à durcir la laïcité

Pour les immigrés, le enfants, petits enfants, arrières petits zenfants d’immigrés

Soit par sa géniale Charte de 2007, soit par ses propositions de 2010-09-20

C’est le grandissime, sérénissime, spécialiste de la Laïcité, ce qui montre bien qu’elle n’est pas pour tous les Français,

Seulement pour celles et ceux dont on considère qu’ils ont à « s’intégrer »

Sinon, on ne voit vraiment pas pourquoi ce serait le HCI qui s’en occuperait

Ce serait même fort incongru

 

Donc le HCI durcit la laïcité dans le cadre de « l’intégration »

Mais le HCI ne se sent nullement vocation à défendre Roms et des Français « non de souche » ( ?!!!)

Quand ceux-ci sont attaqués.

Bravo, bravissimo et félicitation pour ce grand Prix du Bêtisier de la laïcité 2010.

   

14/09/2010

La loi sur le voile intégral: des principes à l'application.

Je laisse au chaud pour quand j’aurai vraiment un peu de temps, le texte promis et repromis sur les… comment les appeler ? Cela même fait débat. J’ai parlé des « dits Souchiens », restons en là pour le moment. Cela va rester d’actualité, on a donc le temps de l’aborder. Et on le fera, car c'est important: c'est ce qui s'appelle prévoir "le coup d'après"

Pour le moment, je suis toujours complètement surbooké, donc voici une Note courte. Mais je ne pouvais laisser passer le jour du vote de la loi sur le voile intégral au sénat, sans mettre mon petit grain de sel.

Sur le dit port : j’ai déjà indiqué plusieurs fois ma position (y compris  à des femmes en nicab) : cela traduit une recherche inflationniste de la « pureté », qui me semble illusoire et dangereuse.

On trouve cette tentation de séparation d’avec autrui, par volonté d’être « pur » dans maintes religions ET convictions non-religieuses. C’est d’ailleurs pour cela qu’un non-musulman a, je pense, parfaitement le droit d’engager un dialogue critique sur le sujet avec les personnes concernées

Sur la loi, j’ai également indiqué sur ce Blog et ailleurs, à plusieurs reprises, pourquoi je suis contre. Rajoutons juste 2 choses :

-         Il deviendra beaucoup plus difficile pour des gens comme moi d’indiquer mes critiques, si, suite à une loi, les femmes avec le voile intégral sont pourchassées.

-         Malgré le fait que la loi ne fasse pas référence à la laïcité, elle se trouve symboliquement impliquée dans l’affaire. Or, une fois de plus il s’agit d’une perversion de la laïcité.

 Historiquement, la laïcité a consisté à dégager l’Etat et ses lois de normes morales et religieuses, afin que les individus aient une liberté de choix. La loi de 1975 sur l’IVG est typique de cela. Et il y a encore des choses à faire dans ce sens : cf. le combat de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité. Maintenant, la laïcité consisterait à normer l’individu selon des « dogmes » d’Etat (pour reprendre le terme de J.-J. Rousseau, définissant la « religion civile »). C’est tout le contraire.

La libre-pensée ne s’y est d’ailleurs pas trompée : elle est farouchement contre le voile intégral et résolument contre la loi.

 

Cela est d'abord et avant tout une question de principe. Et donc cela vaudrait même s'il n'y avait pas de difficulté d'application.

Mais, en plus se pose le problème de cette difficulté d’application. Là je vous renvoie à ce qu’écrit le quotidien La Croix, ce matin et dont je vous donne un extrait :

« (…) «Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage. » C’est sur le fondement de l’article premier de la loi que les forces de l’ordre devront, à l’avenir, verbaliser les femmes portant le voile intégral, si le Sénat entérine définitivement le texte qui lui est soumis.


Juristes et forces de l’ordre redoutent déjà que ce projet de loi ne se révèle très difficile à appliquer dans les différents lieux concernés que sont la rue, les cités, les magasins, les transports et
les points d’entrée en France, comme les aéroports. Dans la rue. Le voile sera ôté à l’abri des regards


Comme pour n’importe quelle infraction commise sur la voie publique, les policiers verbaliseront immédiatement les femmes portant un voile intégral. En ce cas, la vérification d’identité risque d’attiser les tensions. Car si la contrevenante refuse de lever son voile, elle sera
emmenée au poste. « On lui permettra de s’isoler dans une pièce à part, où elle montrera son visage à l’une de nos collègues femmes », précise Jean-Marc Bailleul, secrétaire général adjoint du Syndicat national des officiers de police (Snop). Et ce à l’instar des dispositifs à l’œuvre pour la fouille à corps.


Une fois le procès verbal établi, rien n’empêchera la contrevenante de repartir en niqab… « Dans les faits, les policiers n’auront pas les moyens de faire cesser l’infraction, note la juge Virginie Valton, secrétaire nationale de l’Union syndicale des magistrats (USM). De l’extérieur, on aura donc l’impression que l’action des forces de l’ordre n’a aucune incidence. »


La justice convoquera ensuite les femmes verbalisées. C’est aux juges de proximité qu’il reviendra, in fine, d’opter pour une amende (entre 22 et 150€) et/ou un stage de citoyenneté

Dans les cités. Les forces de l’ordre ne feront pas d’excès de zèle. Sur le papier, la loi s’applique bien évidemment sur l’ensemble du territoire. Reste que, dans les faits, les policiers se disent convaincus qu’on ne les enverra pas dans les banlieues sensibles pour verbaliser les femmes intégralement voilées. « Notre hiérarchie nous demande déjà d’éviter au maximum les cités difficiles de peur que le moindre incident n’embrase le quartier, alors vous croyez vraiment qu’on va nous dépêcher dans les quartiers salafistes pour combattre le voile ? » ironise un policier de la Seine-Saint-Denis.

Sauf à se voir imposer un quota de verbalisations à effectuer, nombre
de policiers avouent déjà ne pas vouloir faire de zèle pour faire appliquer la loi. « On se contentera de verbaliser les femmes présentes en centres-villes, pas plus », précise l’un d’eux. Les femmes appartenant à la communauté salafiste, et qui vivent d’ores et déjà souvent quasi recluses chez elles, ne devraient donc pas être inquiétées. (…) »

Marie BOËTON et Jean-Baptiste FRANÇOIS


Source : La Croix http://www.la-croix.com/La-loi-sur-le-voile-integral-sera...

 

Enfin, comment ne pas s’apercevoir que la politique suivie à l’égard du « voile intégral » fait partie intégrante de la politique sécuritaire sarkozienne, de l’érection de boucs émissaires ultraminoritaires. Le problème est que, là, des gens dits de gôche s’y laissent prendre. Affligeant.

 

Enfin, ne nous parlez pas d’égalité homme-femme Msieurs et quelques Dames Députés et Sénateurs. Si vous vous en souciez véritablement, vous commenceriez par balayer devant votre porte : 82% d’hommes à l’Assemblée nationale, 10 ans après la loi sur la parité : Bravo, faut’l’faire !

Et, quand vous aurez un peu balayé, penchez-vous aussi sur les professions, comme la restauration, dans beaucoup de cas, on enlève aux femmes de plus de 40-50 ans, les postes qui sont en contact avec la clientèle. Une de mes amies a vécu cela et c’est absolument charmant !

Mais rassurez-vous, c’était un bon agnostico-chrétien qui l’a ainsi discriminé : la laïcité est donc saine et sauve. Bravo !

Prochainement dans le Blog : Attribution du Grand Bêtisier de la laïcité 2010.

La loi sur le voile intégral n’est plus dans la course, puisque ses attendus ne font pas référence à la laïcité.

Mais, il reste deux concurrents au coude à coude. Cela va être sanglant !

 

PS : pour J. Minois  (commentaire de la Note du 7 septembre) : eh oui, j’ai rajouté « bisou » dans la liste. Avouez que c’est plus chou que caillou ou pou !

 

12:10 Publié dans ACTUALITE | Lien permanent | Commentaires (7)

07/09/2010

Aux Internautes

Internautes chéris, internautes adorés, ne croyez surtout pas que je vous oublie. Bien au contraire, je pense à vous nuit et jour, 26 heures sur 24, je vous aime, je vous adore,... Je phantasme à mort sur les Internautes femmes forcément charmantes, ravissantes, et tout et tout, qui me font l’honneur de surfer sur mon Blog. J’ai, pour elles, les yeux du loup de Tex Avery (ceci pour répondre à Diane, qui voulait me confesser sur mes rapports avec les femmes),…

Mais voila, je suis en pleine correction d’un assez gros ouvrage (une sociologie de la laïcité et des laïcités au niveau international, écrit avec Micheline Milot) et la rédaction d’un autre (écrit avec Raphaël Liogier, portant sur la sacralisation de la médecine, et son actuelle désacralisation). Ces 2 ouvrages paraîtront en 2011 et nous en reparlerons. Mais, pour le moment, "cent fois sur le métier, je remets mon ouvrage"..;.et c'est long! Ajoutez à cela, de prochaines soutenances de thèses, le travail habituel, le non habituel, and so on  et vous comprendrez mon problème, qui me rend blême.

Donc, soyez un peu patients : vous aurez la suite de la Note du 30 août du d’ici la fin de la semaine, promis, juré sur votre tête. Et plein d’autres Notes passionnantes ensuite. Restez connectés. Bisoux à toutes,...

 

12:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)