Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/08/2010

Michael Ferrier (bis) et la France aux mille visages

D’abord, merci aux Internautes, toujours fidèles au Blog : presque 10500 visites en juin (10459), et en juillet, mois de « vacances » où la fréquentation est traditionnellement basse, un peu plus de 9000 (9031 exactement).

 

La présentation du roman de Michael Ferrier, Sympathie pour le fantôme, a suscité des critiques de 2 ordres différents.

 

Avec Gigi 3, cela risque fort d’être le dialogue de sourds. Mais, allons y quand même.

Voici des extraits de ce qu’elle écrit[1] :

«(…) les "trois histoires" déterminantes pour l'identité nationale ne mettent en scène que des héros de "couleur". Je veux bien croire qu'ils ont contribué en tant que "marges" selon votre expression. Mais un tel livre n'intéressera que les gens qui s'y reconnaîtront, pas les "souchiens" qui ont d'autres ancêtres et qui trouvent qu'en ce moment, on les oublie trop souvent et qu'on ne vise qu'à les enterrer définitivement.

Ce roman est communautariste, il peut être bien écrit, mais ce qu'il dit aux "souchiens" est : vous êtes racistes si vous ne reconnaissez pas que nous avons joué un rôle égal à celui de vos aïeux. » (…)

 Césaire «  évoquait pour la Guadeloupe et les Antilles en général "un génocide par substitution" à propos de "l'invasion des blancs" sur la terre ancestrale. Alors, ce qui est racisme pour les blancs, ne le serait pas pour les adorateurs de Césaire ? Faut nous expliquer ça. »

 

D’abord, il faut apprendre à lire, Gigi 3. J’ai écris : « trois récits s’entremêlent dans le roman. Trois récits décalés : la France construite par ce que l’on croit être ses marges. » Donc il est clair que je ne prends nullement à mon compte (et Ferrier non plus d’ailleurs), l’expression de « marge ».

Il n’y a de « marges » que parce qu’il y a des gens qui marginalisent, et qui se croient au centre.

Et précisément, le roman de Ferrier intéressera tous ceux/celles qui pensent autrement qu’en termes de « centre » et de « marges ».

Ce ne sont pas parce qu’ils sont « de couleur » que Ferrier s’intéresse à ces trois héros, mais parce qu’étant « de couleur », leurs apports à l’histoire de France ont été « rejetés », « dédaignés », « ignorés ».

Ce qui l’intéresse, ce sont « ceux qu’on a enlevés de l’Histoire ou qu’on a pas laissés entrer ». Les « oubliés du destin, les morts pour rien ».

C’est l’exact contraire du « communautarisme », puisque cela vise à englober tout le monde. « Communautarisme » qui est précisément votre logique, en séparant les gens en « souchiens » (expression vraiment étrange) et autres.

Autrement dit, ce serait la naissance qui cliverait les gens : 1789 et l’abolition des privilèges dus à la naissance, il faudrait peut-être s’en souvenir.

Césaire parlait d’une domination, justement de ce qui a privé certains de reconnaissance. C’est un cas de figure tout à fait différent.

 

Et d’ailleurs, Ferrier vous répond dans le roman lui-même : le dit Jean-Christophe reproche au personnage principal :

« Vous croyez à une France multiculturelle coupée de ses racines, c’est ça ? »

Et le dit personnage de répondre :

« Mais non. Je suis à l’écoute de quelque chose de plus lointain. Ce sont, comment dire ? Des essais de littérature parallèle. Petits portraits, situations vécues… (…) Tout un peuple de brassage, de montage… Cela donne des être uniques, forcément. Dérangeants. »

 

En 1985, le Figaro Magazine, se situant tout à fait dans les mêmes eaux de vous, prédisait que la France serait « musulmane » dans trente ans… c'est-à-dire en 2015 !

Rendez-vous dans 5 ans, pour constater qu’on a attisé des haines.

Alors qu’ « il y a tellement de façons d’être Français ».

 

Mais plus profondément, ce que vous pourriez retirer de Ferrier, Gigi 3, c’est que les 3 héros mis en scène, et beaucoup d’autres bien sûr (il s’agit d’un roman, pas d’un manuel !), contribuent, par ce qu’ils ont faits, à enrichir votre vie actuelle.

La peinture, la poésie, le goût de la vanille !

Si vous ne comprenez pas cela, Gigi3, je vous plains.

 

 

 

Un autre commentaire provient de ‘Diane chasseresse’ :

 

 

« (…)  je ne sais pas si ce que vous avez écrit est fidèle au livre, mais je note que dans 2 des 3 histoires racontées, les personnages -2 hommes- sont actifs tandis que dans la troisième histoire le personnage -comme par hasard il s’agit d’une femme !- est simplement

« l’inspiratrice » d’un homme en l’occurrence Baudelaire.

Curieuse conception de l’égalité homme-femme !

Mon malaise est renforcé quand vous écrivez que l’auteur aime la ville de Tokyo, « comme on aime une femme ». Là encore le point de vue est masculin.

D’ailleurs ce n’est pas la première fois que vous parlez très favorablement du Japon. C’est votre goût du paradoxe car vous vous voulez non conformiste et le Japon est un pays où règne l’esprit de groupe. Mais l’art du paradoxe suffit-il à faire une pensée ? Je ne le crois pas. »

 

J’espère avoir été fidèle au roman. Si Michaël Ferrier veut intervenir, il le fera. Mais je voudrais déjà répondre.

D’abord pour Jeanne Duval, la « belle d’abandon », je pense qu’il y a maldonne. Ferrier célèbre, au contraire une femme libre, et il n’y a pas tellement de différence entre elle « inspiratrice » de Baudelaire, et Ambroise Vollard qui n’est pas peintre, mais permet à des peintres de donner leur mesure.

Vous avez entendu parler de Jeanne Duval ? Pas moi avant Ferrier. Et mon édition des Fleurs du mal commence par une présentation de la vie de Charles Baudelaire où il n’en est nullement question.

Jeanne accumule les handicaps dans la société du milieu du XIXe, de la croyance en des« races supérieures », en des « classes cultivées » et en… un sexe  supérieur.

Le XIXe siècle est un des pires siècles pour les femmes. Les voies de libération sont peu nombreuses.

Claude Langlois a montré qu’être religieuse permettait de sortir du carcan dans lequel de Code napoléonien confinait les femmes.

 

Jeanne Duval a choisi une voie plus « scandaleuse »,  moins « légitime », que Ferrier magnifie. Je ne pense pas qu’on puisse lui en faire grief.

De même, quand on pense que « l’individu abstrait » est un mirage où l’on tente de marginaliser, le dominer, voire de refuser l’autre en donnant valeur universelle à sa particularité, alors on assume cette particularité.

Quand on est un homme, on peut avoir un « point de vue masculin ». L’important est de le vivre comme tel, en le sachant particulier. En donnant autant de légitimité au point de vue de l’autre.

Avoir des rapports sexués entre individus fait partie des charmes de la vie. Ce qui serait ‘craignos’, en revanche serait d’englober les autres dans une de leur caractéristique, quelle qu’elle soit.

Mais que serait la littérature, les romans, si les rapports entre les humains étaient abstraits,  exempts de sensualités, de désirs ?

Et la vie elle-même n’aurait-elle pas beaucoup moins de charme.

 

 

Enfin, le Japon. Effectivement depuis longtemps, je subis des critiques analogues à celles que vous me faites.

Mais je tiens bon, car « l’esprit de groupe », ce n’est qu’une vue très partielle du Japon, des Japonais.

Une vue qu’il faut transpercer pour découvrir, non pas la « vraie » réalité, mais une autre réalité.

Et de cela aussi, Ferrier parle de façon magnifique.

Alors je vais lui laisser le dernier mot :

Tokyo « Ville sans cesse et depuis des siècles quadrillée, fichée, policée, et depuis des siècles rebelle à toute base de données, à tout moteur de recherche, à toute mise à l’index. Ville peuplée de salarymen au costume monotone et pourtant irréductible aux conformismes du vêtement et de la pensée. (…)

Ville traversée de toutes part de lignes, de couloirs, de ponts, de réseaux, de voitures et de vélos,de véhicules, de trains, et qui connaît finalement un monde de transport privilégié l’errance, et un mode de vie : le questionnement.

Ville où des millions d’histoires, des millions de voix dans l’air, sous terre, au large s’interpellent. Chacun, avec le mode de vie qui lui appartient ou qu’il est en train d’inventer.

Ville fantôme, tout en apparitions, en disparitions, en rencontres diasporiques… »

 

 PS: Sur les déclarations de Sarko: cf. la tribune d'Esther Benbassa  sur "Rue 89" et intitulée : "Inventer des « sous-Français », jeu dangereux de Sarkozy" ?



[1] Texte complet dans les commentaires de la précédente Note.

Commentaires

Me voici donc cataloguée, mais je remercie quand même M Bob héros de m'avoir répondu après m'avoir cité sans tronquage. Pour le terme "souchien" que vous feignez de n'avoir jamais rencontré ailleurs, veuillez vous reporter à Esther Benbassa, qui a adoubé ce terme en le reprenant dans une déclaration publique. Ce terme méprisant, lancé par Houria Bouteldja sur un plateau de télé, stigmatise en effet la catégorie de français qui aime à parler de ses racines et des siens comme Ferrier aime à parler des siennes et des siens.
Quant à votre esquive par rapport à Césaire et son "génocide par substitution", je la trouve, selon les prévisions liminaires de votre réponse, en effet peu convaincante. De la part d'un intellectuel, parler de "génocide par substitution" alors que l'on veut simplement parler d'un risque de domination, c'est peu crédible. Les mots ont un sens !
Si Ferrier voulait simplement illustrer le rôle de minorités, il ne fallait pas qu'il se cantonne à choisir que des gens de son ethnie. Et vous qui voudriez, si généreusement, remettre dans la lumière tous ceux qui ont été oubliés par l'Histoire, il faudrait que vous n'oubliez pas une majorité qui en a été déllibérément exclue : les femmes. Vous référer à 1789 comme à la suppression des privilèges, m'a fait sourire, mais pas avec le même sourire que l'ange de la fameuse cathédrale. Ce n'est pas vraiment le code Napoléon qui a fait du 19ème siècle le siècle le plus misogyne (de façon quand même plutôt soft en comparaison des moeurs sous d'autres cieux !), c'est la misogynie de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui en est responsable. Misogynie assumée et revendiquée car l'intelligence des femmes n'est pas mieux considérée que celle des populations de couleur. Quant à affirmer comme vous le faites que Jeanne Duval est restée inconnue dans l'histoire littéraire avant que Ferrier la fasse connaître, alors là, j'ai envie de vous renvoyer à votre Lagarde et Michard ou tout autre manuel scolaire de votre adolescence. Restons sérieux !
Votre réponse aussi à Diane chasseresse, n'est pas non plus si satisfaisante. Que Ferrier préfère les femmes galantes, c'est son droit, mais alors il faut en assumer les risques. S'il voulait montrer que les femmes de couleur ont aussi joué leur rôle, il aurait pu prendre comme héroIne l'Américaine noire qui à la même époque, s'est battue pour les droits des anciens esclaves. Cela aurait été plus respectueux pour les femmes. Il aurait pu prendre pour héroine des femmes blanches puisqu'elles aussi sont les grandes oubliées de l'histoire de France.
Votre conclusion, ça décoiffe : " Mais plus profondément, ce que vous pourriez retirer de Ferrier, Gigi 3, c’est que les 3 héros mis en scène, et beaucoup d’autres bien sûr (il s’agit d’un roman, pas d’un manuel !), contribuent, par ce qu’ils ont faits, à enrichir votre vie actuelle.

La peinture, la poésie, le goût de la vanille !

Si vous ne comprenez pas cela, Gigi3, je vous plains
"

Vous pouvez me plaindre en effet car de peinture et de poésie "créole", je ne connais point et ne m'en porte pas plus mal. J'aime la vanille mais de là à en faire un ingrédient indispensable, il y a un pas que je ne franchirais pas. Vous auriez parlé du chocolat, et là, vous m'auriez coincé. Et encore ! Entre la vanille et la menace sur la cohésion de la nation, j'ai vite choisi.
Votre muliticulturalisme, la panacée parait-il, s'annonce bagarreur, je vous plains de ne pas en être plus conscient. Quant à la prédiction du Figaro qui "navigue dans les mêmes eaux" que moi, elle n'est pas réalisée à la date prévue, mais rien n'empêche qu'elle ne se réalise un peu plus tard ! Actuellement, 54 % des naissances en Ile de france sont d'origine maghrébines et africaines. Patientez 10 ans, pas plus. Martin Hirsch a même dit que l'intégration ce serait quand les catholiques pratiquants (les protestants aussi) appelleraient leurs enfants Mohamed ou Aischa. Vous voyez qu'il pense comme moi.

Écrit par : gigi-3 | 04/08/2010

"Actuellement, 54 % des naissances en Ile de france sont d'origine maghrébines et africaines" gigi-3

Bonsoir Gigi-3,
j'aurais voulu savoir d'où provenaient ces statistiques? Compte tenu de l'absence de statistique ethnique, on peut éventuellement connaître la nationalité des parents, mais guère plus, il me semble. S'agit-il de données qui traînèrent il y a quelques mois sur fds?

Je vous signale par ailleurs que tous les "Maghrébins" ne sont pas Musulmans, de même que les Africains qui, lorsqu'ils ont une confession, peuvent être Chrétiens (Catholiques ou Protestants).

Écrit par : Frédéric dejean | 04/08/2010

Frédéric dejean, cette stat a été donnée par la Revue pédiatrique. L'objectif est de connaître le nombre des naissances concernées par le dépistage de la drépanocytose, maladie génétique qui affecte les populations maghrébines et africaines.
Tous les maghrébins ne sont pas musulmans, sans doute, et alors ? Y aurait-il un problème selon vous avec l'islam ?

Écrit par : gigi-3 | 04/08/2010

gigi-3

Après lecture du dit article, rien n'indique que les 54% indiquent qu'ils s'agissent de 54% d'enfants né de parents africains ou maghrébins. ce chiffre désigne les nouveaux-nés ciblés par l'étude.

Écrit par : Frédéric dejean | 04/08/2010

Peut-être que vous n'avez pas bien compris ! Pourtant, la carte de France recensant les zones de dépistage et le pourcentage des naissances concernées pour chacune ne me parait pas si difficile à comprendre. En quoi ce chiffre poserait problème ? Trahirait-il des secrets d'Etat ?

Écrit par : gigi-3 | 04/08/2010

Les 54 % dont il est question ne visent pas toutes les naissances en île de France.

Ces 54 % concernant les nouveaux nés dépistés et d'après l'article le dépistage de cette maladie n'est effectué que chez les nouveaux nés dont les parents appartiennent à un groupe à risque (essentiellement des Africains, Maghrébins et Africains).

Écrit par : soleil | 08/08/2010

Les 54 % représentent les naissances devant être dépistées sur le total des naissances ! La désinformation, c'est de faire semblant de ne pas comprendre un simple problème de pourcentage du niveau école primaire !

Écrit par : gigi-3 | 10/08/2010

Sans discuter de l'origine de ce chiffre de 54%, je ne me lasse pas de tiquer quand les gens sur fds (car, c'est bien par là que vous avez connu l'article gigi, non?) à prendre un chiffre donné tel quel sans aucune indication méthodologique, et à prendre les démographes de l'INED pour de vilains gauchistes.

Écrit par : Léon B. | 10/08/2010

Voilà ce que je lis :

"le dépistage de la drépanocytose en métropole a pour
particularité de n’être pas systématique, il est effectué
chez les nouveau-nés dont les parents appartiennent à un
groupe à risque pour cette maladie (essentiellement Afrique,
Antilles et Maghreb). Cependant, tous les nouveaunés
aux Antilles-Guyane et à la Réunion sont testés."

Je comprends que seuls les nouveaux-nés qui appartiennent à un groupe à risque sont dépistés. D'après la carte de France que vous avez consultée, on apprend que 1491 enfants appartenant au groupe à risque ont été dépistés et que 54 % d'entre eux présentent le risque de développer la maladie.

http://lesouriredeselasse.free.fr/telechargement/Depistage-neonatal-drepanocytose.pdf

J'ai lu les interventions des commentateurs sur le site "fdesouche" et aucun ne comprenait l'article comme moi. Mais peut-être que je maîtrise mal la langue française. Je ne sais pas.

Écrit par : soleil | 10/08/2010

Soleil, je vous concède que vous avez probablement raison ! Les 54 % sembleraient être les cas où le gène (horreur !) de la drépanocytose a été trouvé sans que nécessairement la maladie se développe. L'autre interprétation, la mienne, étant que les 54 % se réfèreraient à l'ensemble des naissances dont les parents sont africains ou maghrébins, puisque le test de dépistage n'est pas systématique.
Mais de toute façon, il ne s'agissait que d'une donnée, parmi d'autres. Le Figaro a publié une enquête montrant que dans 20 ans, Bruxelles serait majoritairement musulmane. Il suffit de chercher sur la toile pour retrouver l'article avec les mots clés adéquats. Bruxelles n'est pas Paris, certes ! On sait aussi par des stats tout aussi officielles puisqu'en G-B les stats ethniques ne sont pas interdites qu'il nait plus d'anglais d'origine non européenne dans quelques grandes villes ou quartiers. Là aussi, il est facile d'être informé autrement qu'en passant par nos medias qui nous cachent tout ce qu'ils peuvent.

Écrit par : gigi-3 | 14/08/2010

Bonjour,
A toutes fins utiles, je vous signale que la drépanocytose est également recherchée chez les nourrissons d'origine espagnole (je le sais car j'ai eu une petite fille récemment et que c'est mon cas).Nous ne sommes plus musulmans depuis 1492 alors rassurez-vous!(je ne sais pas si cela est recherché chez les personnes d'origine portugaise, cela est possible, et juste au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, les personnes d'origine espagnole et portugaise sont rudement nombreuses en France....)

Écrit par : Mathilde | 17/08/2010

Vous n’avez pas lu correctement l’article :

« Le dépistage de la drépanocytose en métropole a pour particularité de n’être pas systématique, il est effectué chez les nouveau-nés dont les parents appartiennent à un groupe à risque pour cette maladie (essentiellement Afrique, Antilles et Maghreb). [...] En 2005, 236 998 nouveau-nés ont bénéficié du dépistage de la drépanocytose (198 065 nés en métropole et 38 933 nés dans les DOM). [...] En métropole, 25,6 % des nouveau-nés sont ciblés ; ce pourcentage varie de 3,5 à 54,1 % selon les régions, à raison des différences d’origine dans la population parentale. »

http://www.jle.com/e-docs/00/04/3D/F4/vers_alt/VersionPDF.pdf

Les chiffres en verts sont donc bien les pourcentage d'enfants nés de groupes à risque par région (donc Afrique, Antilles et Maghreb) puisque seuls ces derniers sont testés. Soit 25.6 % de testés en métropole et 54% en Ile de France de (donc né de parents d'Afrique, des Antilles ou du Maghreb)

Les chiffres en rouge représentent les nouveau-nés atteints de SDM recensés depuis le début du dépistage en 2000.

"Parmi les nouveau-nés atteints de SDM recensés depuis le
début du dépistage (mise en place à des dates différentes
avant la généralisation à l’ensemble du territoire en 2000),
la grande majorité est née en Ile-de-France, les autres
enfants drépanocytaires sont nés, à proximité des grands
centres urbains, principalement dans l’est et le sud du pays"

Écrit par : pierre | 21/11/2010

Les commentaires sont fermés.