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03/08/2009

TOLERANCE ET LIBERTE

Précision à propos des commentaires sur la Note de la semaine dernière :

Oui, bien sûr, je défends le ‘modèle’ de Toronto (et non Montréal) d’une grande diversité d’habillement qui va des femmes aux seins nus dans les parcs, aux jeunes filles à foulard dans les écoles

Et j’ai moi-même mis cela en contraste avec la France où on interdit les seins nus sur Paris-plage et le foulard dans les écoles publiques.

(cf. Note du 6 avril 2009)

 

Mais, boun Diou, relisez mes Notes un peu calmement : I’m not pour l’interdiction des seins nus sur les plages, ni contre les combats qui ont permis cela.

Je dis simplement que ces combats, comme les autres ont été marqués d’ambivalence. Ils n’ont pas instaurés le paradis sur terre, loin s’en faut.

Et, constatant que les jeunes filles d’aujourd’hui sont souvent dans d’autres combats, je dis qu’elles en ont le droit.

Que leur imposer la répétition des combats de la génération précédente, c’est figer les choses, transformer la contestation d’hier en dogme d’aujourd’hui.

 

Dans des sociétés de plus en plus pluriculturelles, le problème est d’apprendre à vivre avec la diversité des modes de vie.

Certaines personnes peuvent être (sont) choquées par des gens trop peu vêtus, à leur gré, ils doivent prendre sur eux pour le tolérer.

D’autres, choquées par des gens trop vêtus à leur gré, eh bien, ils doivent tolérer itou.

D’autant plus que, comme le disait ma grand-mère (aussi sage que Socrate, Aristote, Habermas et Michel Druker réunis, c’est dire !) « l’habit ne fait pas le moine »[1].

 

J’emploie à dessin le verbe TOLERER qui a mauvaise presse chez certains.

Tolérer, disent-ils en substance, est condescendant, car c’est penser que son système de valeurs est mieux que celui du copain.

Et ils prônent la liberté contre la tolérance.

Une liberté égale pour tous, où on s’abstient de tout jugement de valeurs.

 

Eh bien, je ne suis pas d’accord, pour deux big raisons :

 

D’abord parce que ces bons apôtres de la liberté, prônent au bout du compte (quand on les écoute un peu attentivement) une liberté bien limitée.

En fait, ils ne conçoivent la liberté que pour ce (et pour ceux) qui ne les choque(nt) pas.

Et dés que cela les choque, boum badaboum, interdisons en chœur.

Et c’est logique, puisqu’ils refusent la tolérance et que l’on ne peut pas vivre dans le pur relativisme des valeurs.

Mais comme on ne saurait multiplier les interdits dans une société (surtout quant elle se réclame de la démocratie), les interdictions prônées sont à géométrie très variable.

Il y a plein de choses qu’ils acceptent passivement (même s’ils prétendent ne pas être d’accord), ne serait-ce que parce qu’elles font partie du fonctionnement social routinier.

Et que, bon gré malgré, on est bien obligé de faire avec.

Toutes les injustices structurelles, les discriminations récurrentes relèvent, pour la plupart des gens, de ce cas de figure.

En revanche, pour des réalités plus marginales, celles où l’on peut s’indigner facilement, alors là, vas-y coco, c’est bon, c’est bon.

Donc, le plus souvent les partisans de la liberté contre la tolérance sont, de façon non consciente qui leur donne bonne conscience, des tricheurs.

 

Secondly, tolérance et liberté n’ont pas à être opposées, car, en général, elles ne relèvent pas du même niveau sociétal (j’cause vraiment bien, hein, avec les nuances et tout et tout! J’en connais qui auraient écrit « social» et sont quand même à l’Académie françoise : pas de justice, vraiment !).

La liberté est une caractéristique de la société politique : quand il la limite, le politique produit des obligations sociales.

Et, bien sûr, dans toute société y compris démocratique, il existe des limites.

Mais les 2 caractéristiques principales d’une société démocratique sont les suivantes :

1- la limitation des libertés doit surtout servir à d’autres libertés.

La diffamation est une limite à la liberté d’expression, car vous n’êtes vous-même pas libre si vous pouvez être diffamé en toute impunité.

L’ordre public induit des contraintes légitimes, au service d’un équilibre des libertés.

2- les limitations apportées à la liberté constituent elles mêmes un enjeux politique où on a le droit d’être en désaccord.

Et cette légitimité là à tendance à se trouver réduite par les médias de la communication de masse qui, d’une part, ne prennent guère en compte les pensées dialectiques

Ainsi un député m’a dit qu’il est contre une loi sur la burqa, mais qu’il est fort possible qu’il la vote quand même car, si les médias cet automne sont pour la loi, il deviendra impossible « d’expliquer à la télévision, qu’on est contre la burqa et contre la loi ».

 

La tolérance, elle, est une caractéristique de la société civile.

C’est le droit de chacun de se rattacher à un système de valeur, à « une conception du bien » comme dit (notamment) John Rawls.

La tolérance c’est le fait de supporter des choses avec lesquelles on n’est pas du tout d’accord.

C’est donc le fait de ne pas renoncer à porter des jugements de valeur, mais sans les rendre obligatoires pour celles et ceux qui, en leur âme et conscience, ne les partagent pas.

D’avoir des repères sans leur donner une fonction répressive.

La tolérance, c’est notamment le fait d’avoir compris que la contrainte en matière de conscience (justement), cela ne marche pas.

Cela produit même des effets contre productifs.

Mais en même temps, de ne pas renoncer à convaincre de la validité de son système de valeurs, de sa conception du bien.

 

Il existe donc une double manière de ne pas être tolérant :

-         vouloir rendre socialement obligatoire son propre système de valeur

-         renoncer à émettre un jugement de valeur sur ce qui vous paraît condamnable.

Pour prendre un exemple : Robert Redeker a droit fondamentalement à la vie, même s(il a écrit des choses assez ignobles sur Mohamed (notamment parce qu’il a prétendu s’appuyer sur les études de Maxime Rodinson en déformant complètement ses propos, ce qui, de la part d’un professeur, est contraire à toute règle déontologique).

Mais, comme l’on fait des zintellectuels show-biz de mes deux, et même d’autres qui ont cédé ce jour là au conformisme le plus plat, défendre Redeker en refusant d’indiquer son désaccord revient

-         soit à dire que l’on est dans la même escroquerie intellectuelle à l’égard de Rodinson (c’était sans doute le cas de certains, d’autant plus loués par les grenouilles, qu’ils racontent absolument n’importe quoi)

-         soit ne pas se montrer tolérant, mais faire preuve d’un laxisme irresponsable (et qui ira de pair avec de l’intransigeance dans d’autres cas de figure)

 

Dernier point, la société civile et la société politique ne sont pas des parallèles qui ne se rejoignent jamais, ce sont des sociétés en interaction.

Et cette interaction peut produire de la tolérance politique et juridique.

Autrement dit : il existe des jugements de valeur sociétaux, qui n’aboutissent pas à des libertés égales, sans aboutir pour autant à des interdictions.

 

Ce fut le cas en 1989 avec l’Avis du Conseil d’Etat sur le ports de signes religieux à l’école publique : ces signes furent tolérés, c'est-à-dire permis sous réserve qu’ils ne soient pas accompagnés de comportements ostentatoires (prosélytisme, mise en cause de la discipline scolaire, des programmes de l’école,…)

-         Ce toléré, différent du permis et de l’interdit, les médias n’aiment pas : pour elles (de façon dominante) il faut que ce soit tout blanc ou tout noir

-         L’institution scolaire s’est montrée incapable de mettre le foulard dans le « toléré » et d’appliquer l’Avis du Conseil d’Etat (contamination de l’institution par la logique médiatique ?).

C’est beaucoup plus cette conviction (= l’incapacité de l’institution scolaire), que le péril d’un « danger islamiste » qui a convaincu certains membres de la Commission Stasi de la nécessité d’une loi[2]. Autrement dit : on a fait payer aux jeunes filles l’incapacité de l’institution et de la société politique qui produit cette institution.

Et si la loi de 2004 était un indice d’une certaine incapacité (temporaire ? Peut-être mais s’engager dans une série de lois n’aidera pas à résoudre le problème, au contraire) de la société française (civile et politique) de maîtriser le développement de son caractère pluriculturel.

 

On ferait bien de ruminer tout cela avant de faire une loi pour les « 367 femmes » (sic les rapports de police, mais moi je pense que le chiffre exact est plutôt de 367,5) qui portent un niqab. Les dits rapports parlent -pour ces 367 cas- d’une minorité de niqabs subies[3] et d’une majorité de « provocation » à l’égard de la société.

Ma grand-mère (aussi sage que Platon, Kant et Laurence Ferrari réunis) affirmait qu’il faut savoir résister aux provocations, pour ne pas faire le jeu des provocations.

 

 

PS: pour bénéficier dedifférents points de vue sur le thème "burqa et loi", je vous renvoie:

 

 

1.  au blog de C. Kintzler (qui comme d'hab est la + intelligente, la + rigoureuse des néo-republicains)

2.  à l'article de Farhad Khosrokhavar dans Le Monde daté du 1er août

3. à la Note du 14 juillet 2008 de ce Blog (facile d'accés par la rubrique "Archives" du Blog) où j'avais pris position face au refus de donner la nationalité française à une femme en "burqa": je n'ai pas repris dans ma Note actuelle le problème de l'attitude d'une société face à qui ne partage pas ses valeurs, car j'avais longuement et concrètement analysé cela dans cette Note du 14/07/08, à partir de la valeur  "égalité homme-femme".

 

 

Big bisoux et à bientôt.

 

 



[1] Dans mon bouquin L’intégrisme républicain contre la laïcité (L’Aube, 2006) je montre qu’en 1905, on a utilisé, pour prôner l’interdiction du port de la soutane par les curés en dehors de la messe (dans la rue), des arguments tout à fait semblables à ceux mis en avant pour justifier l’interdiction du foulard à l’école publique.

Sauf qu’en 1905, cela a été refusé (et certains continuent quand même à raconter que la loi de 1905 était anticléricale, et que la laïcité est devenue tolérante seulement récemment….)

 

 

[2] Dans les explications très embarrassées (et qui, le plus souvent, tournent autour du pot) de Touraine sur son ralliement à la proposition de loi, il y a des phrases qui le reconnaît implicitement (cf. A. Renaut – A. Touraine, Un débat sur la laïcité, Stock, 2005, 60-64)

[3] Donc autour de 100, 150 grand maximum de burqa - niqabs  subis : cela relève d’une prise en charge par les services sociaux, pas d’une loi.

Commentaires

Désolée, mais avec tout le respect que vous m'inspirez, je ne suis pourtant pas d'accord avec votre position sur la tolérance à avoir avec la burka. S'il ne s'agit que de provocation, comme vous le dites, il ne faut pas hésiter à affirmer la valeur transcendante des droits de l'homme et ne pas la brader sous couvert de tolérance à prétexte religieux. La tolérance sinon pourrait aller jusqu'à tolérer le cannibalisme à principe religieux. Supposons qu'une ethnie mange ses aieuls ou ses enfants, pour raison religieuse ou pratique les sacrifices humains et qu'elle prétende continuer sur le territoire en avançant que les victimes sont consentantes. Prenons un cas réel : la pratique du sati interdite en Inde par les colons anglais, consistant dans le sacrifice censé volontaire de la veuve sur le bûcher funéraire de son époux. Eh bien, selon vos principes, vous auriez toléré. Je ne vous cache pas mon indignation, car je reconnais le dénominateur commun à toutes ces entorses aux droits de l'homme : le patriarcat qui s'entend sous toutes les latitudes à se perpétuer au nom soi-disant du respect des droits de l'homme.
Le cas me parait simple : interdiction de la burka et du nikab pour raisons de sécurité. Il est déjà interdit de porter une cagoule dans la rue.
Toutes ces provocations ne sont générées que par la tolérance et la compréhension. Plus elles croîtront, plus le périmètre s'en élargira. Si la même fermeté était appliqué pour défendre l'égalité des droits de tous les citoyens sans distinction de sexe autant que sans distinction de race ou de religion, nous n'en serions pas à nous poser des questions sur le sexe des anges. Mais il est clair que nous sommes toujours prêts à marchander les droits des femmes. Désolée de vous contredire mais je vous donne mon avis sans détour.

Écrit par : gigi-3 | 03/08/2009

J'aurais pu prendre d'autres exemples, bien réels et que notre tolérance finira par faire surgir : la polygamie et la répudiation qui sont des droits, des prérogatives pour les mâles musulmans. Au nom de quoi pourrions-nous les interdire si la demande émerge ? Nous savons qu'en fait, la polygamie est déjà tolérée mais de façon qu'officieuse par le biais des CAF qui la subventionne largement. mais si les musulmans exigeaient que la polygamie et la répudiation soient reconnues officilellement et validées par la loi, au nom de quoi pourrions-nous les interdire ?

Écrit par : gigi-3 | 03/08/2009

Mea culpa sur Montréal à la place de Toronto.*
Sur le reste j'avais bien compris - ou au moins j'ai la tentation de le croire - le sens de votre message, mais j'ai profité du ton, disons primesautier, de l'article pour exprimer un peu de nostalgie "Oh, années sixties, où sont nos années folles ?" !
Puis, je me suis fait piéger bêtement dans un échange sans fin : mille excuses !

* Mais c'est dû à mon incapacité à trouver la fenêtre recherche sur le blog...

Écrit par : J. F. Launay | 06/08/2009

Ah vous reconnaissez que vous n'étiez pas tout à fait d'accord. Mais il me semble que ne pas être d'accord tout à fait n'est pas un péché ni une impolitesse.
"Puis je me suis fait piéger bêtement (sic) dans un échange sans fin : mille excuses" : que voilà un acte de contrition très charitable venant d'un grand humaniste sourcilleux ! Rien de quoi étonner hélas !

Écrit par : gigi-3 | 07/08/2009

Putaing, cong ! Mais elle va me lâcher les baskets la harpie ?

Écrit par : J. F. Launay | 07/08/2009

Restons civilisés ! Les insultes sexistes, et si je me plaignais à la Halde ? ! Puis-je vous traiter de "harpon" moi aussi ? Je vous signale que je vous avais lâché moi les arpions mais que c'est vous qui avez resservi le couvert avec votre provocation. Calmos !

Écrit par : gigi-3 | 07/08/2009

Comme disait, à peu près, Lino Ventura, dans "Les tontons flingueurs" : "Vous commencez à me les briser menues !"
Commentez donc l'article de M. Baubérot (vous savez, c'est son blog) : il y dit des choses très intéressantes sur votre cher Redecker !
Mais, de grâce : foutez-moi la paix !

Écrit par : J. F. Launay | 07/08/2009

"Mais de grâce : foutez-moi la paix !"

Du progrès mais peux mieux faire, du moins je l'espère.

Écrit par : gigi-3 | 07/08/2009

M.... !

Écrit par : J. F. Launay | 07/08/2009

Je vous l'avais bien dit : peut (je corrige la faute !) mieux faire !

Écrit par : gigi-3 | 08/08/2009

REM.... !

Écrit par : J. F. Launay | 08/08/2009

Je profite du passage de l'ineffable gigi-3 pour expliquer à certains ce qu'est un troll. Un troll est une personne qui poste des messages provocateurs destinés à exciter les personnes sincères pour qu'elles se mettent en colère et répondent par des insultes, ce qui remplit les trolls de satisfaction perverse.

Le vrai troll se reconnait en ce qu'il met toujours dans ses messages une contradiction interne qui est censé permettre aux personnes attentives de détecter qu'il s'agit d'un troll. L'existence de cette contradiction interne permet au troll de se sentir supérieur aux personnes qui n'ont pas détecté que le message n'était qu'une vulgaire provocation (si vous avez été victime d'un troll, rassurez vous, le troll est la catégorie la plus basse d'être humain qui soit, utiliser son intelligence pour tromper des personnes sincères est l'activité la plus méprisable possible)

Par exemple, vous postez un message dénonçant la volonté de se cacher de certaines personnes; en disant ceci:
'Le cas me parait simple : interdiction de la burka et du nikab pour raisons de sécurité. Il est déjà interdit de porter une cagoule dans la rue.'.
Ce qui implique que l'anonymat est dangereux; pour que les populations soient en sécurité, l'Etat doit tout savoir et les policiers et leurs caméras de 'sécurité' doivent tout voir et pouvoir idenfier tout ce qui passe dans la rue (Big Brother, bonjour!)

Et vous postez votre message... de matnière anonyme (en utilisant un pseudo de type 'gigi-3') !!!!. Là est la contradiction. Si se cacher était malsain, il faudrait poster avec son propre nom et/ou donner l'URL de son site.

Vous rajoutez une couche de 'reductio ad barbarem' (construit sur le mode de la 'reduction ad hitlerum', mais en remplaçant Hitler par des pratiques clairement inacceptables - comme le fait de bruler la veuve d'une personne - par tout être civilisé, comme l'est évidemment l'auteur de ce blogue). Remuez, vous avez un bon troll.

A titre personnel, et pour commenter le texte originel de l'auteur, je suis hostile à une loi sur ces vétements, précisément parce que je n'aime pas l'objectif poursuivi: que l'Etat puisse tout voir et tout savoir. L'Etat occidental totalitaire a fait des milliers de fois plus de victimes que l'islam violent et m'apparait comme bien plus dangereux.

Écrit par : Gerard | 10/08/2009

Pour qui vous prenez-vous "gérad" ? Vous croyez que je vais signer votre "acte d'accusation" ? Vous vous imaginez que je vais dire : oui, mea culpa, je suis une "troll", perverse, qui pousse les gens "sincères" à m'insulter, pour le plaisir de les faire déraper ? Mais alors, faut pas me faire du bien, ainsi, M gérard en m'insultant à votre tour. Si vous êtes meilleur et "sincère", - en effet vos insutes le sont - il ne faut pas agir de la même façon que les pervers, chercher à le blesser pour vous faire plaisir vous-même ! Une belle âme, une "sincère", une authentique, ne passe pas son temps à dégommer une personne qu'elle juge "perverse", au pire elle l'ignore, au mieux, quand elle a la noblesse dont elle se pique, elle ne s'emploie qu'à examiner les argumentations. Aussi M gérard, je vous invite à m'ignorer superbement, même si j'ai de gros doutes sur votre capacité à le faire. Eh oui, je le confesse, je ne me pique pas d'être une âme noble, trop malicieuse, suis-je pour cela !
Quant à votre raisonnement sur votre hostilité à la burka, je vous invite à vous vêtir de l'une d'entre elles, avec un écran moderne pour mieux voir, demandez à madame de vous en offrir. Ainsi, l'Etat ne pourra pas voir et tout savoir, y compris la forme de votre divine face. Sauf pour les papiers d'identité.
Quant à vos propos délirants sur "l'Etat occidental totalitaire qui a fait des milliers de fois plus de victimes que l'islam violent et vous apparait comme bien plus dangereux", je crois que vous abusez de certaines substances illicites !

Écrit par : gigi-3 | 10/08/2009

Merci à Gérard !
Hélas le délire de "gigi-0" s'épanche encore !
Elle n'a pas eu ses gouttes !
Mais est-ce que ça se soigne ?

Écrit par : J. F. Launay | 10/08/2009

M Launay, soyez poli ! Nous n'avons pas gardé les oies ensemble ! Allez plutôt enfiler votre gilet de flanelle, les soirées sont fraîches !

Écrit par : gigi-3 | 10/08/2009

Chère OIE, votre cacardement commence à nous gaver !

Écrit par : J. F. Launay | 11/08/2009

Cher âne, vos braiments continuent de vous ridiculiser !

Écrit par : gigi-3 | 11/08/2009

Nul !

Écrit par : J. F. Launay | 11/08/2009

Une question me turlupine au sujet de la burka. Vous dites qu'il ne faut pas interdire la burka (c'est à M Bauberot que je m'adresse !) parce qu'il faut éviter la surenchère dans la provocation. Vous dites aussi que la liberté des seins nus dans les parcs de Toronto ou du string à Paris-plage doit aussi être respectée. Mais imaginons une topless à côté d'une burka dans un parc ! Ca le fait pas, c'est associer l'eau et le feu ou la carpe et le lapin ! C'est la provoc assurée au carré de sa puissance, autant dire, de la dynamite ! Et pourtant, si la burka est autorisée, la nudité totale doit être aussi autorisée dans les rues, ne serait-ce que pour l'équilibre ! Mais évidemment, cela ne se peut pas, car dans la dynamique des groupes, c'est toujours le plus déterminé, celui qui montre le plus de pugnacité qui finit par gagner la partie et imposer à terme sa "philosophie" de la vie. Le processus est déjà engagé avec "les accomodements raisonnables". Mais il ne s'agit d'abord que de concessions, appelées à croître puisque d'autres exigences, liées à la religion, sont encore en sourdine. Le voile a chassé la jupe, en douce et a réussi à la faire passer pour le vêtement des "taspés" ! Quelle tristesse, alors que longtemps, la jupe fut au contraire le symbole des jeunes filles sages, regardées avec bienveillance par le clergé catholique le plus "intégriste". Jamais des filles dans notre pays n'avaient été considérées et ne s'étaient considérées comme des "putes" parce qu'elles montraient ainsi leurs jambes. De plus en plus, les femmes pour garder leur liberté au quotidien doivent fuir les zones où domine la religion qui promeut le voile et de plus en plus le niquab, vêtement couramment porté en Algérie en ville et même dans les campagnes, contrairement à ce que les intéressés affirment au mépris des preuves contraires : les images d'archives de la colonisation ou les témoignages directs des voyageurs.
Des études démographiques indiquent que dans moins d'une génération, certaines métropoles européennes seront majoritairement musulmanes, Bruxelles entre autres, mais il y a aussi Rotterdam et Anvers. En France, certains quartiers de Roubaix vivent déjà officieusement sous la charia. Est-ce cela que vous voulez pour le futur ou y êtes-vous seulement résigné, puisque de toute façon, on ne peut endiguer l'immigration ? On a du mal à comprendre où nos gentils intellos veulent conduire le peuple traité le plus souvent en baudet récalcitrant qu'il faut mener à la trique. A moins que ce ne soit un pari, ce que je crois, en le voyant plutôt comme une gageure. L'enfer n'est-il pas pavé de bonnes intentions ?

Écrit par : gigi-3 | 11/08/2009

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