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01/12/2007

DE LA DICRIMINATION NEGATIVE

De la discrimination négative et des heurts de banlieue à la relégation symbolique des « intégristes » et autres « sectaires ».

D'abord je signale les 7 et 8 décembre, à l'UNESCO, le Colloque "Identité, appartenances, diversités" organisé par la Commission Islam et laïcité. Pour connaître le programme et savoir comment s'inscrire: http://www.islamlaicite.org

Le début de semaine a été marqué par de nouveaux heurts dans une banlieue française, suite à la mort de deux adolescents dans ce qui est soit un accident soit une « bavure » policière.Je vois trop souvent, dans des banlieues proches de Paris, des jeunes circuler à toute allure à moto, sans casque, parfois à contresens, ou en élevant leur moto à la verticale, etc pour exclure la thèse de l’accident. Mais les conclusions hâtives de la police des polices ne semblent pas présenter (loin de là) toutes les garanties d’une enquête rigoureuse.

Le doute sur cette enquête fait partie du véritable problème qui est le ressenti, non sans raison, de discriminations par une partie de la population et notamment des jeunes. A plusieurs reprises, des chercheurs et des associatifs ont attiré l’attention sur le fait que la situation qui a provoqué les « émeutes » de 2005 perdure et, donc, que le moindre incident grave peut réenclencher un processus analogue, voire plus grave.

A priori je n’ai rien de très original à dire sur le sujet, par rapport à la littérature consistante qui existe. Je crois avoir déjà recommandé l’ouvrage à plusieurs voix publié, il y a maintenant un an, sous la direction de Didier et Eric Fassin : De la question sociale à la question raciale ? Représenter la société française, paru aux éditions La Découverte.

Le problème est présenté sous différents angles par des gens qui ne sont pas forcément d’accord entre eux, mais qui ont vraiment étudié des questions difficiles qui se posent actuellement à la société française. Le livre se termine par un « éloge de la complexité » qui correspond bien à ce que je tente de dire en prônant une prise de distance à l’égard des chevaliers du bien de tous poils.

 

 

Je voudrais, avec cette Note, vous inciter à lire un outre ouvrage, paru il y a environ un mois : celui de Robert Castel : La discrimination négative. Citoyens ou indigènes ? dans « La République des idées » au Seuil. C’est une excellente collection car les ouvrages qui y sont publiés sont courts (150 pages maxi), pas trop chers (11,5 € pour le Castel) et ils apportent toujours du neuf et du solide.

L’ouvrage de Castel me semble être (en 118 pages, augmentée de 30 pages d’annexes), une belle synthèse et mise en perspective de ce problème des discriminations, face auquel la France (et malheureusement notamment la gauche française) a fait longtemps la politique de l’autruche (il paraît d’ailleurs que cette expression insulte ces braves bêtes, car elles ne chercheraient pas à se cacher la réalité en mettant leur tête dans le sable, mais elles me le pardonneront j’espère !!).

Castel a lu pratiquement tous les travaux sur la question et il les articule dans un propos clair, équilibré qui tente de tenir compte des différents aspects. Son diagnostic est d’autant plus accablant qu’il évite tout aspect dénonciateur et prend en compte cette « complexité » dont je viens de parler.

 

 

Un exemple : il cite assez longuement l’étude, non politiquement correcte, de Dominique Lorrain. Ce chercheur a mis systématiquement en relation la situation d’un quartier  de banlieue parisienne et d’un quartier de la périphérie d’une ville moyenne de la Meuse, qui n’a « jamais fait parler de lui ». Et il montre que beaucoup plus d’argent public par habitant a été mis dans le premier cas que dans le second (que cet argent ait été mis là où il le fallait et bien employé est une autre affaire). Castel conclut sur ce point : « si, comme le remarque Dominique Lorrain, une des conditions de l’égalité de traitement des citoyens d’une même nation est l’égalité d’accès aux biens et aux services publics, alors non seulement les habitants de la Meuse, mais ceux de nombreuses zones rurales sont plutôt discriminés négativement par rapport à la plupart des ‘quartiers sensibles’ » (p. 32).

Cela montre que le problème est, pour une part, ailleurs, notamment, montre-t-il, « dans un rapport déçu à la citoyenneté ».

 

 

Castel fait également retour sur l’histoire, notamment les révoltes du XIXe siècle, avant et lors des débuts de l’industrialisation, avant le développement du mouvement syndical.  Il a notamment étudié la question des « vagabonds » et montre ses analogies avec l’actualité.

Cela ne signifie bien sûr pas un « retour en arrière ». Il n’y a jamais de retour en arrière. Mais nous devons nous affranchir d’une conception implicite de l’histoire linéaire, évolutive, évolutionniste, marche en avant du progrès. C’est un héritage de différents courants de la pensée occidentale où se mêlent un certain messianisme religieux (notamment l’aile gauche des puritains lors de la première révolution anglaise), un certain rationalisme des Lumières (sans doute plus poussé en France qu’ailleurs : la comparaison entre Voltaire et Locke à propos de leur vision de la liberté de religion est particulièrement éclairante), un certain positivisme (ainsi vous trouvez cette assurance de la marche du progrès chez Jules Ferry).

 

 

Là encore, il ne faut pas être dans la dénonciation : les effets historiques de ces conceptions plus ou moins entremêlées ont permis de réaliser effectivement des « progrès » (en même temps que de l’ambiguë). L’historien américain, Eugène Weber explique qu’en France la confiance dans le progrès était une croyance tout à fait raisonnable, qui pouvait s’appuyer sur de très nombreux constats, jusqu’à la guerre 14-18.

 

 Mais, depuis lors, les horreurs liées au progrès de la mort industrielle dans les deux guerres mondiales, les nuisances du progrès (dont on nous rabat les oreilles de façon idéologisée : un jour, il faudra que je vous parle du livre de Jean de Kervasdoué : Les pécheurs de l’apocalypse. Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires, paru chez Plon il y a quelques mois[1]), les dilemmes du progrès (cf. la bio-éthique par exemple) a profondément changé la donne. La multiplication des contacts (et frottements parfois) avec d’autres civilisations aussi. Etc. Tout cela induit une mutation culturelle, où nous prenons conscience de cette conception linéaire du temps et de l’histoire a correspondu à un certain espace culturel, à un certain temps historique[2] qui sont devenus anachroniques.

 

 

Du coup, les personnes dont la pensée est restée immobile, figée dans de vieux schémas, imprégnés (à leur insu parfois) par cette conception anachronique du temps de l’histoire, se mettent à multiplier les dénonciations de « retour en arrière » et ceux et celles qui seraient, selon cette optique, responsables et coupables d’un tel retour en arrière.

Il existe des constantes en histoire. On pourrait parler de « constantes analogiques » en ceci d’une structure est identique, mais ses modalités sont différentes, puisqu’on se trouve dans des situations autres.

 

 

 

Castel met à jour une de ces constantes en parlant (et je vais concrétiser cela) de nombreux exemples dans l’histoire de « dynamique de déplacement de la conflictualité sociale vers les marges » (p. 66). Une sentence exprimait un peu cela : « battre le chien devant le loup » : faute de pouvoir s’en prendre au cœur du problème, on s’en prend à ses marges. Dans l’exemple des « vagabonds », comme dans celui des « prolétaires » (moins extérieurs que les vagabonds, mais cependant sur les marges de la société du XIXe siècle), il se passe (écrit Castel) « un processus de fixation de la conflictualité sociale sur une classe dangereuse » (p. 68), classe qui « inspire la peur » et, ajoute-t-il, « un véritable racisme anti-ouvrier qui fixait sur la condition prolétarienne l’image effrayante de l’asociabilité au sein même de cette société » (p. 69)

Cela me semble très juste, je regrette seulement un peu que Castel parle de « bourgeoisie bien pensante » à ce propos. Cette façon dépréciative risque de nous faire croire indemne de ce genre de processus, de rendre peu ou prou ‘coupables’ les gens qui se situaient dans ce racisme là. Or, il faut rompre avec tout ce qui prête le flanc à une approche moralisatrice pour pouvoir véritablement examiner froidement le problème.

 

C’est un problème que l’on ne rencontre pas seulement dans les rapports entre catégories sociales. Je lisais dernièrement un ouvrage du début du XXe siècle : Les religions laïques du R.P. Dom Besse. Dans ce livre, se mêlent des informations souvent exactes pour l’historien et des phrases qui reprennent des thèmes antisémites, antiprotestants, antimaçons qui peuvent paraître délirants, si ce n’est qu’ils manifestent une peur de celui qui est autre, de celui qui a d’autres valeurs, d’autres référents symboliques.

Ce qui est très intéressant dans ce livre, c’est que contrairement à des libelles antisémites, antiprotestants, antimaçons de la même époque, il n’y a pas vraiment d’accusations imaginaires, et (de notre point de vue) délirantes, portées contre l’autre. Non, il existe même des chapitres dont l’historien peut recommander la lecture à quelqu’un qui ne connaîtrait pas bien l’époque et voudrait en savoir plus. Par exemple, il suffit d’enlever quelques phrases au chapitre sur l’Union de libres penseurs et de libres croyants, (organisation qui à l’époque réunissait des libres-penseurs, des protestants, des juifs et des catholiques dissidents), pour que ce chapitre constitue une excellente description de cette association.

 L’auteur effectue un passage de l’information sérieuse aux propos haineux, par le fait de se sentir personnellement (et collectivement) menacé d’envahissement par cet autre. « Nous voilà donc tous menacés de nous trouver juifs d’ici quelques temps » écrit Don Besse (p.114), avant de passer à la page suivante à la dénonciation des « infiltrations protestantes ».

Non seulement l’auteur était persuadé d’une telle « menace », sans être un esprit excité pour autant, mais ses propos rencontraient les mêmes résonances chez ses lecteurs. De même, en 1985, un quotidien affirmait que la France serait musulmane dans trente ans. On y est presque, et (fait bizarre !) le nombre de musulmans dans la société française n’a pas eu de croissance exponentielle.

Remarquer aussi qu’il n’existe pas de prosélytisme dans le judaïsme et que cela n’empêchait Dom Besse et ses lecteurs de se croire menacés d’être judaïsés malgré eux.

 

Alors l’autre, celui qui est ainsi stigmatisé, victime d’une propos dénonciateur, qui apparaît raisonnable, crédible, n’est pas un saint pour autant. Contrairement aux accusations faites à ceux qui, hier, défendaient les juifs et aujourd’hui défendent les musulmans, on n’a nullement besoin d’être dans l’angélisme. Les victimes sont des humains tout autant contestables, ambivalents que les autres, ni plus ni moins (peut-être parfois autrement qu’eux). Leur façon de se comporter peut même être énervante (et c’est pour cela que j’ai commencé ma note en parlant de jeunes qui, effectivement, peuvent énerver dans leur manière de se conduire).

 

Leur façon d’agir peut même être délictueuse, et il y a, à juste titre des lois pour réprimer les délits. La répression, la condamnation des délits n’a pas à s’accompagner de stigmatisation. Je vais être encore politiquement incorrect : il y a un quotidien qui n’a pas marché dans l’affaire du RER D : rappelez-vous, cette personne qui avait prétendu être victime d’une agression antisémite de jeunes de banlieues, alors qu’elle s’était agressée elle-même, parce qu’elle avait perdu son argent et sa carte bleue et craignait l’engueulade de son compagnon. Tout le monde avait alors démarré au quart de tour, Chirac avait exprimé sa vive émotion, la ministre concernée s’était complètement investie dans la défense de cette femme quand des doutes étaient apparus, les médias s’étaient emballées, sauf… La Croix. Pourquoi ? Si on consulte attentivement ce quotidien, la réponse est assez simple : il ne se sert jamais d’un fait-divers pour stigmatiser.

On peut échapper et à la stigmatisation et à l’angélisme, à condition de ne pas être dans les propos convenu. Je me suis toujours différencié d’un certain angélisme de gauche qui peut prendre plusieurs formes.

Rapidement, j’indique 2 d’entre elles : La 1ère consiste à ne pas voir plus loin que le bout de son nez socio-économique, et notamment à faire comme si le symbolique n’existait pas. La CMU, couverture maladie universelle en est un bon exemple. Médecine totalement gratuite à des gens pauvres. Cela semble un progrès social. Sauf que, ce qui ne coûte rien, ne vaut rien, d’où l’incitation sociale à des conduites irresponsables. Des médicaments gaspillés, des traitements pas suivis, des équipes médicales qui attendent la personne qui ne vient pas s’en s’être décommandé et qui, si on le leur fait remarquer, rétorque qu’on a rien à dire, on n’a qu’à compter la séance et se faire payer par la sécurité sociale.

 

 

Deuxième forme : le mépris du basique, de l’élémentaire, considéré comme bébête, pas assez sophistiqué pour ces M’sieurs dames. Il y a 10 ans, quand Ségolène Royale était ministre déléguée à l’enseignement scolaire, elle insistait sur l’apprentissage des formes élémentaires de respect : « bonjour », « merci », etc. Bref des codes sociaux de base, des contraintes élémentaires pour un respect mutuel (et elle insistait aussi sur le respect des élèves par les enseignants). Et je rencontrais plein de gens de gauche qui ricanaient, qui trouvaient cela trop simpliste, voire réac. Et ils s’étonnaient qu’étant son conseiller, moi universitaire à bac + 15, je sois d’accord avec cela. Ils attendaient de moi, puisque j’étais chargé de la formation à la citoyenneté, une élaboration théorique très sophistiquée sur ce sujet. Je leur répondais qu’ils étaient comme des  membres d’un Comité d’éthique dans un hôpital qui passerait son temps à s’affronter à des problèmes bioéthiques très complexe sans vouloir se rendre compte qu’il y a du placenta qui traîne dans les couloirs, de la poussière dans les chambre des malades, et des médecins qui ne se lavent pas les mains entre chaque visite.

 

 

La socialisation est contraignante, elle ne doit pas être rigide, mais sa perte a un coût symbolique et social très élevé. Castel insiste sur l’importance du manque de respect ressenti par de nombreux jeunes de banlieues. Il rappelle qu’un collectif « Banlieues-respects » s’était constitué lors des émeutes de 2005. Il cite Denis Merklen qui parle « paroles de pierre » pour qualifier des explosions de violences collectives. On retrouve là tout le problème des discriminations. Quand on vous refuse un logement ou un emploi à cause de la sonorité de votre nom ou de la couleur de votre peau, c’est comme si l’on vous rendait coupable d’exister, d’être vous, et il y a de quoi hurler ou avoir « la rage ».

Mais il faut aussi ajouter qu’il existe, chez certains, une quête éperdue de respect, quasiment impossible à satisfaire. « Tu me cherches, tu me nargues » sous prétexte qu’on les aurait regardé alors qu’on a cherché à lire ce qui était écrit sur une affiche derrière eux. Cette quête vient en partie d’une histoire non élucidée (d’où l’inflation mémorielle, qui a ses raisons mais aussi ses aspects contre productifs) et vient aussi d’une perte de la socialisation élémentaire au respect.

 

Cette socialisation élémentaire est un élément fort de pacification sociale. Quand le respect basique existe, on ne s’en rend même pas compte. Mais (par exemple) si quelqu’un refuse de vous serrer la main (geste élémentaire, routinier, effectué sans y penser la plupart du temps), vous allez prendre cela comme une sorte de déclaration de guerre. C’est anodin quand cela existe, et devient terriblement important si cela manque.

Quand, dans cette fonction de conseiller de la ministre, je discutais avec des professeurs des écoles ou des profs tout court, beaucoup de celles et ceux qui, au départ, avaient prétendu que cette socialisation au respect élémentaire ne devait pas faire partie de leur travail, qui était plus ‘noble’, admettaient volontiers, au bout d’un moment, que « si, malgré tout », cela était à prendre en compte. Mais la plupart ajoutaient qu’ils étaient découragés, que leurs efforts ne servaient à rien. Je les interrogeais sur le pourquoi de la chose, au moins 2 interlocuteurs sur 3 m’expliquaient que leurs élèves écoutaient et regardaient des émissions de radio et télévision « où on débite systématiquement de la grossièreté ». Leur autorité, ajoutaient-ils, n’étaient rien à côté de celle des animateurs de ces émissions. Ces animateurs constituent des modèles et, puisqu’ils sont grossiers, eh bien il faut l’être.

 

 

Bon comme on m’a dit que mes notes étaient trop longues, et que j’ai du travail sur le feu qui m’attend, je continue cette note la semaine prochaine. Et je vous expliquerai notamment pourquoi, à partir de ce que je viens de dire, je suis un affreux, sale et méchant qui refuse de communier à la dénonciation consensuelle des « intégristes » et des « sectaires ». Et en plus, quel culot !, au nom de la laïcité.

Aller, sans rancune aux messieurs, et (surtout) bisoux bisoux aux dames.

 

PS: Je signale la création du blog de l'association artistique La Pierre et l'Oiseau.

Pour les internautes que cela intéresse, l'adresse est http://lapierreetloiseau.blogspirit.com

2ème PS: Prochainement sur le Blog: Des cadeaux de Noël intelligents: présentation de livres et indication d'un DVD (dans la série "Avocats et associés") qui, naturellement sans le vouloir et le savoir, permet de percevoir la bêtise du Haut conseil à l'Intégration et de sa Charte de la laïcité. Ce sera la révélation du siècle!! Qu'on se le dise!

 

 



[1] Même si Kervasoué n’a pas forcément raison sur tout, c’est une bonne antidote à la transformation idéologico-médiatique de questions pertinentes en messages catastrophes

[2] Comme aucune métaphore ne sera vraiment pertinente, il faut avoir recours à plusieurs d’entre elles. On peut ne pas abandonner toute image évolutionniste, à condition de prendre conscience de sa forte ambiguïté et de la relativiser par d’autres images comme celle du zig-zag : j’ai proposé, pour ma part, la métaphore de la route qui fait des lacets : les personnes qui sont dans la voiture pourraient avoir l’impression d’un « retour en arrière » (d’une marche arrière), puisque le lacet fait revenir sur du paysage déjà vu. Mais cette impression serait fausse : on a continué la route.

15:30 Publié dans ACTUALITE | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Personnellement, je ne vous demande pas de communier à la dénonciation cucul la praline des "sectes" qui "lavent le cerveaux", mais d'appeler un chat, un chat, bref quand des antisectes tombent dans le poncifs et la discrimination de le dire, mais aussi quand des mouvements religieux tombent dans des dérives sectaires, et ce dans votre propre mouvance religieuse, et si je vous ai bien lu sur le premier cas, j'ai pu noter une incapacité à appréhender le deuxième. Bac+15 ou pas.

Bye

Charles

Écrit par : Charles Chasson | 03/12/2007

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