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16/04/2007

PROPOS (un peu) DECALES SUR LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE

Plusieurs d’entre vous m’ont reproché mon silence sur la présidentielle : « Alors vraiment, tu n’a rien à dire ? Cela m’étonnerait énormément » me mèle un ami. Si, bien sûr, mais il m’a semblé que ce n’était pas l’objectif premier du Blog, surtout que la laïcité est assez absente des débats et que, de mon point de vue cela vaut mieux.

« Ah, mais justement, explique toi là-dessus, me rétorque-t-on. » Bref, pas moyen d’y échapper, et c’est le dernier moment pour le faire. Donc, voilà quelques remarques.

 

 

Les sondages :

Un premier ensemble de remarques concerne les sondages, omniprésents, à la fois scrutés, cités et contestés. Mon ami Jean Cayrol, de csa défend bec et ongles sondages et sondeurs (cf une tribune du Monde, dont je n’ai plus la date en tête) en indiquant en substance que les sondeurs font du travail sérieux et que le résultat de ce travail est celui de toute démarche de sciences humaines, avec son intérêt et ses limites : il ne faut pas lire les sondages comme des pronostics, mais comme une photographie de l’opinion, à un moment donné.

OK, pour l’avoir vu à l’œuvre, je ne doute pas de la qualité de son travail. Mais j’aimerais faire quelques observations complémentaires
D’abord, comme il l’explique bien, une part du sérieux de ce travail vient des redressement, souvent accusés de « manipulations » mais en fait, plaide-t-il, effectués selon des méthodes éprouvées à partir des expériences passées. Elles ont montré qu’un certain nombre de gens qui votaient Le Pen n’osent pas le dire, que par contre des gens annoncent qu’ils voteront écologique alors qu’ils voteront finalement autrement (parce qu’annoncer un vote écolo semble moins s’engager), etc. Bref, en confrontant, à chaque fois, sondages et réalité du vote, on améliore la « scientificité » des résultats.

Fort bien, mais alors qu’en est-il du sérieux des sondages sur tous les sujets « d’opinions », de « faits de société », etc sur lesquels on n’effectue pas les mêmes redressements, sur lesquels on n’a pas la possibilité de confronter avec une réalité qui testerait le degré de véracité des réponses données ? Si les arguments présentés pour justifier les redressements sont justes, ils posent une question sur les sondages courants, non ? Or ce problème ne me semble pas aborder.

Les redressements, montrent quand même que l’on ne cherche pas seulement une photographie de l’opinion à un moment donné, mais à savoir quand même pour qui, finalement,  on votera. Ce qui est assez logique, car après coup, on va estimer que les sondages se sont trompés ou ne se sont pas trompés d’après le résultat final. Il est donc bien difficile d’exclure toute dimension de pronostic, et de prétendre qu’il s’agit là seulement d’une fausse interprétation des sondages.

Ensuite, il y a un aspect immergé dans l’iceberg des sondages : A côté des sondages commandités par les médias, il y a ceux pays par le staff des candidats et qui portent en général sur les « attentes » de l’opinion. Souvent quand arrive tout à coup une prise de position qui vous semble vraiment incongrue, voire même débile ou scandaleuse, cette déclaration est faite étant donné les résultats d’une étude qui ne sera jamais publiée car elle a été achetée par telle ou telle force politique, à condition d’en avoir l’exclusivité. Là, ces études servent donc d’instrument idéologique.

Enfin, il faut réfléchir sur le rôle des sondages en aval. Les sondages publiés ne sont pas qu’une photographie, ils sont aussi (de plus en plus peut-être, étant donné l’euphémisation des frontières idéologiques) un élément actif dans la stratégie du citoyen électeur. Pour cette campagne, on a noté (par exemple) que Bayrou a fait un bond quand un institut de sondage a effectué une enquête sur un hypothétique second tour Sarkozy – Bayrou (là, on était en plein dans un pronostic, fort hypothétique au demeurant) et a décrété Bayrou, plus facilement vainqueur que Royal. Il faudrait effectuer des enquêtes sur ce rôle des sondages, or ce n’est pas fait.

Moralité : le déficit de scientificité, à mon sens, n’est pas là où on le met souvent, il existe cependant.

 La campagne électorale:

Au-delà des sondages, que dire de la campagne ? J’ai joué l’analyste de sciences politiques à un de mes déplacements à l’étranger où une radio, au lieu de m’interroger, comme d’hab, sur la laïcité, m’a posé des questions sur le déroulement de la campagne électorale. J’ai répondu que c’était une campagne intéressante. C’était, il est vrai avant le tournant qu’a représenté la proposition de ministère de « l’immigration et de l’identité nationale ». Mais, l’actualité marchant beaucoup à l’amnésie et l’amnésie (comme la peur) étant « mauvaise conseillère », j’indique rapido pourquoi j’ai pu donner une telle réponse .

Contrairement aux campagnes précédentes il n’y a ni président de la République sortant, ni premier ministre et, à part Le Pen et Laguiller, les candidats ont moins de soixante ans. Cela signifie que les principaux candidats (disons le tiercé Bayrou-Royal-Sarko) ont du conquérir leur candidature, et ils l’ont fait en prenant chacun certains risques, en remuant leur propre camp, en prenant des initiatives. On peut, bien sûr, désapprouver certaines d’entre elles comme citoyen. Mais, au niveau de l’analyse, il faut reconnaître que la pré-campagne et le début de celle-ci ont fait, comme on dit « bouger les lignes », se sont éloignées des propos convenus. Ensuite, cela a été différent, mais n’oublions pas ce que cette « cuvée » 2007 a apporté d’original, pour ne pas sombrer dans un trop grand pessimisme.

Il me semble important de convier à cette petite prise de distance à l’égard des opinions que légitimement nous pouvons avoir. Pour jauger une campagne, il faut se garder de prendre les choses au premier degré mais tenir compte de 2 contraintes essentielles :

La première est que les candidats qui veulent l’emporter doivent convaincre plus de 50 % des électeurs (et les autres élargir leur base électorale). Et donc, il est logique que personne ne soit en accord complet avec l’ensemble de leurs propos ou de leurs attitudes. On n’en est plus à une conception quasi religieuse de la politique où on en attend un salut terrestre. ? On est beaucoup plus dans : qu’est ce qui est le moindre mal, dans ce qui s’avère acceptable par une large fraction de l’opinion ?

La seconde est que, étant donné cette contrainte, le reproche fait à la campagne d’être trop médiatique et pas assez sur les questions de fond n’est, certes, pas du tout faux (et comme les autres, j’aurais une liste d’insatisfactions très longue à présenter) mais un peu vain. Car il est possible de généraliser aux médias ce que nous venons de voir des sondages : loin d’être uniquement un reflet, ils sont un élément très actif, voire déterminant. En amont des reproches qu’il est possible de faire, chacun doit donc se poser la question : en quoi ma propre opinion n’est-elle pas déterminée par les médias ? Comment je fais pour être autonome par rapport à la présentation médiatique des choses ?

 La laïcité

C’est dans cet état d’esprit que je peux soutenir qu’il est heureux que la laïcité ait été si peu présente dans la campagne. Vu la façon dont la laïcité dominante est aujourd’hui en France une religion civile, le moins on en dit pour appâter l’électeur, le mieux c’est.

Voilà ce que j’ai répondu en substance à un journaliste qui m’interrogeait sur le sujet. Et j’ai ajouté que ce qui se passait confirmait, hélas, mes analyses : derrière beaucoup d’utilisations actuelles du mot « laïcité » se cache une optique nationaliste.

Cette optique a été mise à nue par la proposition de ministère de « l’immigration et de l’identité nationale ». Je suis à peu près persuadé que cette proposition relève de ce que j’ai indiqué des sondages non publiés : elle n’a pas été faite sans étude préalable. Voilà la réalité crue qui est le résultat de tout le discours dit « républicain ».

A ce niveau, en effet, il ne servirait à rien de dénoncer cette proposition sans analyser (et dénoncer) le discours qui l’a engendré. L’optique, par exemple, du Haut Conseil à l’Intégration. Quand on fait un rapport aussi idyllique sur l’histoire de France et de la laïcité en France, gommant ses zones d’ombres, multipliant les erreurs (vous vous rappelez : les Mexicains en séparant l’Eglise et l’Etat à la fin des années 1850 se sont inspirés de la loi française de séparation de…1905.  Ah, ils sont intelligents ces Mexicains : ils se sont dit : « Voyons comment les Français s’y prendront dans un demi siècle et imitons les » !).

Bien sûr, je ne suis pas du tout d’accord, mais je trouve trop facile cette indignation primaire de la part de gens qui contribuent à en arriver là. Encore une fois, il ne sert à rien de dénoncer cela si on ne dénonce pas la Nationale-laïcité du Haut Conseil à l’Intégration et de bien d’autres.

 Et finalement, pour qui ?

l n’y a guère de mystère, parce que j’ai déjà pris position publiquement : j’ai fait campagne et je voterai pour Ségolène Royal. 

Je mets ci après le contenu d’une interview que j’avais donné à l’hebdomadaire Réforme en février dernier. Elle portait sur ma participation, il y a 10 ans maintenant au Cabinet de Ségolène Royal quand elle était ministre déléguée à l’instruction scolaire. Voila le contenu de l'interview, telle que synthétisée par le journaliste (elle avait duré une bonne heure): 

Dans quelles conditions avez-vous été amené à faire partie du Cabinet de Ségolène Royal ?

J’ai publié, en 1997, un ouvrage sur la morale laïque que l’éditeur a envoyé à diverses personnalités dont Ségolène Royal. Elle était alors ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin auprès d’Allègre, ministre de l'Éducation nationale. C’est elle qui a pris contact avec moi, ce qui est bien dans sa manière, simple et directe. Lors de ce rendez-vous, j’ai été séduit par sa spontanéité et sa disponibilité. Elle m’a proposé de m’occuper des « initiatives citoyennes » qu’elle venait de lancer. Il fallait impulser une formation à la citoyenneté et soutenir les expériences intéressantes déjà faites par certains professeurs.J’ai accepté de tenter l’aventure pour six mois. J’y suis resté treize mois et je suis parti quand j’ai été élu Président de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.

J’étais le franc-tireur du Cabinet composé surtout d’énarques et de profs du secondaire. J’avais de fait une relation confiante avec elle, libre et sans complexes.

Quels souvenirs gardez-vous de son comportement avec ses collaborateurs. Certains ouvrages récemment parus la décrivent cassante, dure, autoritaire… 

Elle est avant tout très exigeante. Elle s’estime chef d’orchestre et a des objectifs précis. Il faut que ses divers collaborateurs fonctionnement à partir du tempo qu’elle donne. Au début, je me suis fait un peu « remonter les bretelles » car j’avais l’habitude de commander et donc je prenais des initiatives sans lui en référer. Mais je peux témoigner qu’elle l’a toujours fait en me respectant, en m’expliquant ce qui n’allait pas, jamais devant d’autres personnes du Cabinet... et avec un charmant sourire ! Je ne l’ai jamais trouvé cassante. Et j’ai vite compris comment il fallait fonctionner. Par contre, une fois l’erreur venait d’elle, elle l’a assumée sans essayer de me faire porter le chapeau. C’est assez rare pour être noté.

Je pense qu’une femme qui fait une carrière politique est forcément un peu autoritaire. Certains hommes n’acceptent pas facilement d’être commandé par une femme. Et un ministre, c’est un peu Daniel dans la fosse aux lions  car des membres du Cabinet tentent de tirer leur ministre vers leurs propres objectifs. Elle devait avoir une connaissance générale de tous les dossiers pour ne pas se laisser entraîner. Sans parler de la résistance passive des administrations qu’il faut continuellement tenter de vaincre à chaque tentative de réforme.

 Ses détracteurs la disent encore obsédée par les questions d’image et de présence dans les médias depuis de longues années…

Elle est soucieuse de son image, cela au service de ses convictions. Elle a de vraies convictions. Certains socialistes ne la suivaient pas sur des questions comme le bizutage. Nous nous heurtions à de très puissantes associations d’anciens élèves. Elle prenait des risques et se montrait sensible à l’écho rencontré. Je crois qu’elle en voulait un peu à Jospin de ne pas disposer d’un ministère plein. Elle ne ménageait pas ses efforts pour rétablir une bonne image des profs à l’encontre de son ministre, Claude Allègre qui ne les ménageait pas.

Son ambition à de très hautes fonctions était-elle déjà sensible ?

Sur le moment je ne l’ai pas senti. Avec le recul, certaines attitudes me font penser qu’elle estimait ne pas avoir dit son dernier mot en étant ministre délégué. Je pense que, jeune conseillère de Mitterrand, elle a beaucoup observé et appris. Nous avons parfois parlé de lui et de sa manière terrienne de faire de la politique, comme si elle voulait s’en inspirer dans une carrière qu’elle imaginait plus longue et plus ambitieuse.

Quelles sont, d’après vous, ses convictions propres et la source de son engagement ?

Elle est de famille catholique et semble avoir été marquée par cette éducation. Elle m’a pourtant confiée qu’elle s’était éloignée de l’Eglise catholique en raison de son antiféminisme. Certaines valeurs chrétiennes l’intéressent, le dépassement d’une raison instrumentale par exemple.

François Hollande et Ségolène Royal ont cheminé dans « l’écurie de Jacques Delors », et sans doute là l’imprégnation d’un humanisme chrétien a continué, mais sans référence explicite, dans une attitude d’attirance et de dissensus.

Sur le plan politique, elle n’est ni marxiste ni d’un socialisme doctrinaire. Elle a un sentiment  aigu de l’injustice, des injustices commises à l’égard de personnes en position de faiblesse. Ses combats contre le bizutage, contre la pédophile partaient de là. Certains, y compris au Cabinet, considéraient que cela relevait d’une vision plutôt traditionnelle de la sexualité. Mais souvenez-vous qu’elle a aussi introduit dans les lycées la présence de la pilule du lendemain. D’où cet aspect inclassable. Elle est de gauche, mais pas toujours à la manière de la gauche…

 Dernière polémique liée à quelques gaffes ou imprécisions politiques, est-elle assez compétente pour le poste convoité ?

Elle n’a effectivement pas occupé que de ministère régalien, mais a été trois fois ministre, y compris de l’environnement, sujet dont l’importance va croissante. Quand je l’ai vue à l’oeuvre, elle a montré une grande capacité à synthétiser les dossiers et à prendre de bonnes décisions. Dans cette campagne elle doit passer à un niveau supérieur de responsabilité et arriver à maîtriser l’ensemble des domaines. Mais, après tout, ni Sarkozy ni Bayrou n’ont été premier ministre.

Elle est la première femme candidate crédible à la Présidence. Elle doit donc forcer un tabou, celui que l’on opposait aux premières femmes pasteurs, avocates ou médecins. Pour moi, la C’est plutôt le maintien de certains archaïsmes du socialisme français qui m’interrogent et surtout les pesanteurs culturelles de la France d’aujourd’hui. Quelque soit le prochain président, la tâche sera très difficile.

 

 

Bref commentaire  et une anecdote pour finir :

Je remarque que Bayrou n’a pas non plus eu de ministère régalien et qu’on ne lui en a pas fait de procès (ce qui est normal, mais alors ne l’est pas pour Royal)  

Il me semble clair que la percée réalisée par Ségolène Royal en étant la première femme candidate en ayant une réelle chance de succès a été semée d’embûches et que, jusqu’au dernier moment, ce sera plus difficile pour elle que pour les autres. Ce sont des siècles de machisme qu’elle doit combattre en même temps que ses adversaires, et je trouve que globalement, elle le fait bien.

Et maintenant, l’anecdote, qui est un bon souvenir : donc je venais de publier mon livre : La morale laïque  contre l’ordre moral, consacré à l’enseignement de la morale laïque sous la IIIe République, où je montrais que, jusqu’en 1914 en tout cas, cet enseignement avait été plus subtil et plus progressiste qu’on ne l’a dit. Elle m’a demandé si j’étais uniquement historien ou si j’étais intéressé par les problèmes de morale citoyenne aujourd’hui. Je lui ai répondu que, oui, j’étais intéressé… Elle m’a alors demandé de lui faire une fiche donnant mes idées sur le sujet et m’a invité à prendre un petit déjeuner avec elle. J’arrive, j’avais mon porte-document plein car ma journée s’annonçait chargée. J’étais quand même un peu impressionné. Et, patatra, tout le contenu de mon porte-doc s’étale par terre. Et voilà, Ségolène Royal à quatre pattes avec moi pour ramasser ce contenu. J’ai trouvé cela très sympa comme premier contact.

J’en ai plein d’autres, car j’ai gardé un très bon souvenir de cette époque. Aller, une autre, une qui indique la difficulté et les malentendus de la fonction ministérielle. Il y a eu un mouvement de grève assez dur dans le 93 en 1998. Nous l’avions vu venir et avions demandé au 1er ministre de prendre des mesures qu’il n’avait pas prises. Ségolène Royal m’amène dans le 93 discuter avec des représentants de grévistes. A la sortie, une fois remontée en voiture, on est entouré par un ensemble de gens à l’attitude très hostile. Elle ouvre alors sa vitre pour parler avec eux, mais le garde de sécurité qui était là trouvant la situation dangereuse, l’a obligée à remonter la vitre. Et oui, une personnalité politique ne fait pas toujours ce qu’elle souhaiterait. Et je l’ai tellement vue alors passionnée de dialogue, que la façon non-conformiste, « participative », dont elle a pris les choses ne m’a pas du tout étonné.

Aller, à la semaine prochaine. Sans doute les résultats du premier tour m'inspireront quelques commentaires.

 

 

Commentaires

Je m'interroge : dans la plupart des interviews que j'ai lues, et notamment dans La Vie où les douze candidats étaient interrogés sur leur rapport à la religion, Ségolène Royal m'a semblé défendre une vision étroite de la laïcité. Je ne suis pas certain, par exemple, qu'elle envisage la religion autrement que comme une affaire strictement privée, la confondant ainsi avec la foi. La dimension publique et sociale de la religion paraît lui échapper. Mais je me trompe peut-être.

Écrit par : J.A | 16/04/2007

merci pour cette note...
Et longue vie à la recherche, aux études pratiques de sciences sociales et humaines ( à introduire de toute urgence dans formations des enseignant(e)s et aussi en paliers dans les troncs communs de l'école obligatoire!)

Écrit par : anne-marie lepagnol | 19/04/2007

Bonjour Monsieur
Dans son livre Segolene royal vous rend hommage, pourtant elle defend la loi sur le voile. Comment expliquez vous cela ?
Sinon, je me demandait ou se trouvait votre cv sur le blog. On entend que vous etes historien et sociologie, mais qu'elle est votre premiere formation. Je sais vous avez ecrit des livres d'histoire et de socio mais quel est votre formation initiale merci

Écrit par : Hakim | 20/04/2007

Menace réelle sur l'existence des blogs d'expression libre des citoyens (de manière masquée, via des obligations techniques délirantes):

Un projet de décret pour surveiller le Web participatif et contributif:
http://www.journaldunet.com/diaporama/070416-fai-conservation-donnees-internautes/1.shtml

(en bas de page il faut cliquer sur "suivant" pour avoir le texte en entier)

voir également:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-899116,0.html


merci de faire suivre au maximum!



joel
http://grenouillenews.free.fr/newsquick.php

Écrit par : joel | 23/04/2007

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