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26/01/2007

POUR LA LIBERTE DE REFLEXION: REDEKER (contre), L'UNION RATIONALISTE (pour)

Chers internautes,

Je vais vous faire attendre un peu quant à la suite de ma dernière Note (19/1 « Intégrisme et laïcité »). En effet je voudrais réagir à deux publications (d’esprit bien différent) lues cette semaine : le petit ouvrage de Redeker et un article de Pierre Hayat dans Les Cahiers Rationalistes. En effet, on ne quitte pas vraiment le sujet « Intégrisme et laïcité », cela va permettre, au contraire, de le concrétiser un peu.

Celles et ceux qui voudraient se recycler sur « l’affaire Redeker », peuvent cliquer dans la rubrique Archives à la mention 2006/10, elles et elles ou ils trouveront 2 Notes sur le sujet, celle du 16/10 « Liberté d’expression, inflation médiatique et liberté de penser », celle du 08/10 : « La liberté d’expression et les chiens de Pavlov ».

Comme vous le savez sans doute, l’individu qui avait menacé de mort Redeker sur internet a été arrêté au Maroc. Ce dernier, qui s’était caché, publie, dans des délais défiant toute concurrence, un livre de 136 pages  relatant les semaines où il n’a pas vécu à « l’air libre » comme on dit. Valait-il la peine d’acheter cet ouvrage ? Comme souvent (mon budget livres n’est pas illimité !), je suis allé le feuilleter en librairie, pour le savoir. J’ai appris à lire en lecture rapide, ce qui permet une impression d’ensemble.

 

Je donnais à Redeker le ‘bénéfice du doute’. Je me disais que peut être ces quelques mois de repos forcé lui avait permis de réfléchir aux propos des personnes qui, tout en soutenant sa liberté, avaient critiqué son propre propos et indiqué ses failles (qui ne sont pas minces !). Je n’allais pas jusqu’à supposer qu’il admette une complète validité de telles critiques, mais il n’était pas impossible, a priori, qu’il en retienne une partie, ou du moins qu’il y répondre de façon argumentée.

Malheureusement rien de tel. Dès le départ, les choses se présentent fort mal : l’éditeur a mis une bande rouge sur la couverture : « Une fatwa au pays de Voltaire ». Et dans l’ouvrage ce terme revient à différentes reprises. Or, il n’y a jamais eu aucune fatwa. Olivier Roy l’a bien expliqué. Il y a eu une menace de mort sur Internet dont il était difficile de connaître la portée.

Ce n’est pas rien, certes, mais la confusion, l’amalgame ne favorisent jamais l’esprit critique que Redeker prétend défendre. Et, pour tout dire, il m’est moi-même arrivé et à d’autre gens que je connais de recevoir une telle menace sans avoir appliqué aussi fortement le principe de précaution. Mais passons.

Ensuite, on s’aperçoit vite que le texte (« poignant » dixit l’éditeur) est sans aucun recul. Les gens sont classés, de fait, en 2 catégories :

- les bons qui ont soutenu Redeker sans aucune restriction sur ces propos, sans accompagner leur soutien d’un « mais » comme il l’écrit ;

- les méchants qui sont allés lire son texte et qui ont ajouté à sa défense ce fameux « mais » pour exprimer leur désaccord avec ce qu’il a écrit. Mais -eh oui, il y a toujours un « mais »-, Redeker se garde bien de reproduire l’article en question, pour permettre aux lecteurs de savoir si le fameux « mais » était justifié.

« Au pays de Voltaire » affirme la bande rouge, et Redeker  se réclame de cette filiation. Or le « mais » en question est tout à fait voltairien. François Marie Arouet (son vrai nom) en effet aimait bien utiliser cette locution pour exprimer sa pensée par des paradoxes, montrant que rien n’est simple : « Je ne suis pas chrétien, mais c’est pour t’aimer mieux » dit-il à Dieu lui-même ; « nous sommes tous également hommes, mais non membres égaux de la société » réplique-t-il au Rousseau du Contrat Social. Ou encore, ironique : « parlons de l’existence de Dieu, mais comme je ne veux pas être égorgé dans mon sommeil, je vais d’abord donner congé à mes domestiques ».

On pourrait multiplier les citations de Voltaire où on trouve un balancement de la phrase introduite par un « mais » ; l’important ici est que de telles phrases ont conduit à résumer sa pensée sur la liberté d’expression en reprenant ce fameux « mais » : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais pour que vous ayez le droit de le dire ». En fait Voltaire n’a jamais prononcé cette dernière phrase, mais (toujours ce fameux « mais ») elle ne semble correspondre à son état d’esprit… et correspondre aussi à celui de ceux qui ont écrit pour défendre la liberté de Redeker (comme de tout autre) tout en précisant leur désaccord, ce qui permet de sortir de la menace pour entrer dans le débat. Redeker veut, au contraire, supprimer le droit (voltairien !) de dire « Je ne suis pas d’accord avec vous ».

Je suis, naturellement, parmi les méchants qui ont osé ne pas être un inconditionnel. Page 66 et 67, Redeker s’en plaint. J’ai montré, dans mon article du Monde (republié dans la Note du 08/10/2006 de ce blog), preuves à l’appui, que ses citations du texte de Maxime Rodinson dans l’Encyclopaedia Universalis transformait la pensée critique de Rodinson en charge haineuse, et j’ai conclu à « un usage inadmissible, par son caractère tronqué et unilatéral » des propos de celui qui fut un des meilleurs spécialistes de l’islam.

Redeker enlève « inadmissible » et « unilatéral » pour ne retenir que « tronqué » … d’un « auteur de l’Encyclopaedia Universalis » : autrement dit il diminue fortement la critique, enlève toutes les précisions que j’avais faites (vous allez voir pourquoi) et… se garde bien de dire qu’il s’agit de Rodinson, d’un spécialiste derrière lequel il s’abritait, tout en trahissant sa pensée.

En revanche, il cite en abondance la suite de mon article afin de faire croire que je l’ai accusé d’antisémitisme qu’il qualifie (avec raison) de « monstrueux ». Bien sûr, cela est faux, il suffit de relire mon texte : je l’ai accusé, par contre, de lire les textes de la même manière  qu’Edouard Drumont et des pamphlétaires antisémites, dans les années 1890, juste avant l’affaire Dreyfus, quand (malheureusement) l’antisémitisme n’était pas socialement considéré comme « monstrueux », mais faisait partie de la « banalité du mal » pour paraphraser H. Arendt.

Vincent Bailly, alors directeur du quotidien La Croix, aimait à remarquer : « Si vous êtes fatigué au milieu d’un discours, criez « A bas les francs-maçons ! » et vous pourrez cracher. Criez : « Mort aux juifs ! » et vous aurez le temps d’aller pisser », tellement les applaudissements se prolongeront.

Il vaut la peine de réfléchir à se propos (qui se voulait rabelaisien) pour ne pas défendre la liberté d’expression comme un chien de Pavlov. Le climat que décrit Bailly (et auquel il participait d’ailleurs) est celui-là même qui a rendu possible l’affaire Dreyfus. La liberté ne va sans responsabilité et on doit pouvoir rendre compte de ce que l’on affirme, surtout quand on le fait aussi péremptoirement que Redeker dans son article que j’ai qualifié de « bêtise haineuse » envers l’islam et, encore une fois, qu’il se garde bien de reproduire, ne voulant pas que ses lecteurs puissent juger sur pièce.

Redeker est prof de philo. Il est donc au courant de la réflexion philosophique contemporaine sur le langage : Wittgenstein, Brice Parain, Austin par exemple. John L. Austin est l’auteur de Quand dire, c’est faire où il montre que on peut « faire des choses avec des mots ». Parfois, par le langage, on explique, on constate, on analyse. Parfois on parle de la pluie et du beau temps. Mais parfois aussi, on donne, on aime, on commande, on insulte et en parlant on agit.

Bien sûr, c’est un peu plus compliqué  car un constat faux ou un bon diagnostic clairement énoncé sont aussi des moyens d’action, et parler de la pluie pour ne pas aborder un autre sujet constitue également une forme d’action. Bref, on ne peut jamais séparer vraiment la parole et l’action. Cependant, il est des propos qui, en certaines circonstances, et étant donné le statut de celle ou celui qui les énoncent sont particulièrement « performatifs », c'est-à-dire des éléments important d’action sur la réalité.

Etant donné le contexte actuel, le développement de l’islamophobie, l’usage faux que Redeker a fait de Rodinson (et ce n’est pas un hasard s’il a cité un spécialiste reconnu) et ses propos insultant sur l’islam (considéré comme un tout) entrent dans cette catégorie. Surtout provenant d’un prof de philo. C’est le sens de mon article dans le Monde.

Comme je l’ai indiqué (Note du 16/10/2006), plusieurs intellectuels connus m’ont alors déclaré que j’avais dit « tout  haut » ce qu’ils pensaient eux aussi « tout bas ». Fait significatif, le fait d’être cité dans le livre, m’a valu de nouveau propos de ce type, affirmant que l’article de Redeker était « dangereux ». J’ajouterai que faire croire qu’il y a eu une « fatwa », c'est-à-dire impliquer l’islam, -surtout dans un pays de culture catho où, allègrement, on confond une ‘fatwa’ (qui est un avis juridique d’une personne réputé qualifiée mais pas une décision qui fasse autorité sur tous les musulmans) avec une encyclique papale-, est également contribuer au développement de l’islamophobie. Rebelote donc.

Il est donc nécessaire d’être dans le « mais » voltairien : il faut défendre la liberté d’expression, mais lutter contre le fait de dire n’importe quoi sans en être un tantinet responsable.

Je terminais la Note du Blog où je publiais mon article du Monde par le propos suivant : « Les inconditionnels de Redeker écriraient-ils, si Faurisson (l’auteur révisionniste) était  menacé par fou : « Quelles que soient ses idées.. .» ? Moi pas. »

En effet, ce que réclame Redeker, c’est une défense inconditionnelle de la liberté d’expression sans aucun droit de regard sur le contenu exprimé et la forme dans laquelle ce contenu est exprimé. C’est d’ailleurs cette position seule qui peut autoriser Redeker à ne pas republier son texte tout en fustigeant celles et ceux qui ont osé le critiquer.

C’est aller au-delà de Chomsky pour qui, au moins, défendre le droit d’expression d’une personne ne revient pas à partager son opinion. Mais d’un autre côté c’est lui ressembler en ceci que Chomsky a défendu Faurisson (l’auteur d’une thèse niant l’existence des chambres à gaz) au nom d’une liberté d’expression inconditionnelle : on doit avoir le droit de tout dire. Quelques amis m’ont questionné sur mon « Moi pas », me demandant de leur préciser pourquoi je n’étais pas d’accord avec cette position.

Chomsky, me faisaient-ils remarqué, a des paroles fortes  sur la duplicité des « démocraties de marché » et leur hypocrisie quand elles s’indignent de certains propos.

Je partage les critiques sur les « démocraties de marché », mais, à mon sens, Chomsky manque complètement un autre problème : un ouvrage scientifiquement nul (celui de Faurisson) élevé à la dignité (si je puis dire) d’œuvre maudite et auquel les médias de masse donnent une notoriété sociale. La pseudo thèse de Faurisson, et le fait que son auteur soit devenu quelqu’un de connu, voire d’attirant pour des gens qui croient ainsi être contestataires, constituent  une injure profonde faite à tous les auteurs d’excellentes thèses, d’excellents travaux de recherche, dont personne n’a jamais entendu parler, précisément hélas parce qu’il s’agit de travaux sérieux et non un ensemble de contrevérités. N’ayant pas matière à en faire un scandale piquant, et qui favorisera l’audimat, on réduit l’intelligence au silence.

Chomsky ne semble pas se rendre compte que c’est la même logique ultralibérale,  appliquant les règles du marché à l’ensemble de la vie sociale, qui (à la fois) produit un conformisme d’extrême centre et érige de pseudo opposants à ce conformisme. Il faut bien se trouver des adversaires à dénoncer et à propulser sur le devant de la scène médiatique, sinon le jeu n’aurait rien d’excitant, donc ne serait pas rentable.

Le contraste entre la médiatisation de Faurisson et le silence social sur la plupart des travailleurs intellectuels qui suivent des règles de rigueur est typique des « vertus » du marché, d’une liberté qui ne se soucie pas d’un minimum de règles d’égalisation dans l’accès à l’expression. Individualisme ultralibéral et critique libertaire radicale, sont en fait beaucoup plus proches qu’il n’y paraît.

Autrement dit : il existe des manière de défendre ce qui est socialement appelé « liberté d’expression » qui vont fondamentalement à l’encontre de la liberté de réflexion. Et dans la situation de la France d’aujourd’hui (qui n’est pas celle que connaissait Voltaire, avec les lettres de cachet, etc) défendre le droit à la liberté de réflexion me parait absolument essentiel, fondamental.

Résultat des courses : Faites comme moi, feuilletez l’ouvrage de Redeker en librairie (cela ne vaut vraiment pas le coup de l’acheter) et, petit exercice pratique intéressant, confrontez sa forme d’expression à ce que j’ai indiqué (dans ma dernière Note) comme étant le portrait robot d’un raisonnement intégriste. Je vous en redonne un extrait :

« Le schéma d’un tel discours (= le discours intégriste) est, en effet, le suivant : une cause donnée se trouve valorisée au maximum. Le sujet, l’agent de la lutte, et aussi son objectif propre, sont très fortement idéalisés. Tous les aspects complexes de la réalité, qui pourraient amener à nuancer le propos, à relativiser quelque peu la lutte menée, à tenir compte de facteurs divergents voire contradictoires, se trouvent dévalorisés. Ainsi, les positions différentes ont tendance à être ramenées à une seule, considérée comme LA position adverse et diabolisée au maximum. Le choix devient alors clair et tranché : ‘quiconque n’est pas pour moi est contre moi’. Les valeurs les plus hautes sont en périls. La dramatisation permet d’envisager des solutions exceptionnelles. Aucun moyen terme n’est possible : tout ce qui ressemble à un compromis est intolérable compromission. Et, on est dans la toute puissance : il suffirait de décréter la ligne juste, de la suivre pour que celle-ci se réaliser sans engendrer d’effets non voulus et indésirables. »

Damned, je me suis laissé entraîner à traiter ce qui devait être la première partie de ma Note beaucoup plus longuement que ne le pensais. Je ne le regrette pas, car il me semble qu’il s’agit d’une question  essentielle en matière de laïcité. La laïcité va de pair avec un refus du « n’importe quoi » et un idéal d’usage de la raison dans les débats de la sphère publique.

C’est justement de ce sujet que traite Pierre Hayat dans Les Cahiers Rationalistes (n° 586, janvier-février 2007). Je commenterai son article la semaine prochaine, et cela me permettra de préciser mon propre point de vue par rapport à Habermas, Hayat et…Benoît XVI (Joseph pour les dames). Mais j’indique tout de suite que, là, nous nous trouvons dans le cas de figure opposé à Redeker : un philosophe examine, rend compte avec une grande honnêteté intellectuelle de points de vue qu’il ne partage pas. Là, on est dans la réflexion libre et je vous conseille, en conséquence,  l’achat de ce numéro.

Par un fait absolument étrange et naturellement complètement inexplicable, autant le livre de Redeker est très facile à trouver en librairie, autant il est impossible d’y acheter Les cahiers rationalistes. Bizarre, vous avez dit bizarre…Je vous donne donc l’adresse où ce numéro est en vente : 14 rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris.

Bon week-end et bonne semaine.

 A bientôt.

Votre

Jean Baubérot.

 

PS: Je signale la rencontre organisée par la revue Passages, et l'association ADAPes autour de mon ouvrage L'intégrisme républicain contre la laïcité (l'Aube) à l'Institut hongrois (92 rue Bonaparte) Paris VIe, le lundi 5 février de 14h30 à 18h. sur le thème: "La laïcité entre universalité et lutte contre les discriminations", avec S. Agacinsky, R. Debray, Ch delsol, J.-P. Durand, Ch. Laroche, E. Malet, Ch. Melman et moi-même.

ADAPes: 0143252357.

 

Commentaires

petites remarques:
1/ Il y a trop de lectures "sérieuses "à faire pour perdre ( et faire perdre) du temps à rentrer dans des terrains dits de "débats", "forums" de x blogs assez consternants.
Cela n'implique pas, bien au contraire, qu'on ne lise plus les notes des responsables de sites des plus soucieux d'esprit critique. Dont celui-ci!
2/ si cette nouvelle est "vraie"J'ignore les conditions exactes de nomination, apparemment totalement hors des normes, de R.Redecker au CNRS. Avec des commentaires du "nommé" et des medias totalement sidérants et concommitants à la publication du livre de R.R.!
Je suis littéralement indignée pour plein de raisons
si cette nouvelle est "vraie". J'attends des intellectuels-chercheurs-membres des directions et commissions du CNRS des protestations fermes , argumentées et publiques...car d'ici que R.R. se permette de signer x articles, publications en engageant le CNRS , son "image" dans des propos indignes de la recherche scientifique... et contribuant à en rajouter dans les difficultés , les critiques dont sont l'objet les chercheurs des établissements "publics" français...
Cela dit cela fait rigoler après coup ( ou trouver ""fort de café " ce qu'ont réussi à obtenir les défenseurs inconditionnels, médiatiques de la "liberté" de penser, dire, écrire ce que l'on n'accepte pas d'un élève de classe et bac de philosophie) : au moins, maigre consolation, les établissements où enseignait , où aurait pu être muté R.R., échapperont aux media et pourront travailler sans être perturbés.
Par ailleurs, mais je doute qu'on apprenne des infos solides, on se croit dans un très mauvais polar noir avec la nouvelle identification d'un auteur de "fatwa".de quoi alimenter de nouveaux épisodes de feuilletons médiatiques, blogosphériques...ou un nouveau livre de "R.R. au pays de Voltaire"! Ouf: il y a de bien meilleurs polars, noirs, et romans d'espionnages , de services secrets pour les amateurs !

Écrit par : anne-marie lepagnol | 26/01/2007

Bob Héros, c'est du chinois !
Comme à son accoutumé, il commente sans jamais donner le texte originel de ce dont il parle, ce qui prouve qu'il n'est pas un vrai protestant, puisque s'il l'était, il donnerait avant tout le texte, comme Luther avait tout d'abord diffusé en langue courante la Bible...

Voici donc le texte original de Redeker :

http://sebtheb.free.fr/Redeker.html

et une bonne présentation de Redecker:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Redeker

Une fois que l'on sait tout ça et que l'on lit entre les lignes , au sens étymologique inter legere d'où vient le mot intélligence, c'est simple : Redeker on s'en fiche !

Il a bien raison ce Redeker d'avoir fait l'agent provocateur de science fiction pour encaisser les nombreux défraiements d'un poste au CNRS, il n'y a pas de petits profits, un vrai myste chez les taxidermistes, ce Redeker.

Je vais faire comme lui en préparant la publication médiatique tapageuse de "Coran et corps hihan" ou de "Islam et ismes en flammes" .

Y'a des places à prendre ! Vous bousculer pas au portillon, faut de l'imagination quand même....!

Écrit par : Myste et taxidermistes | 27/01/2007

Eh bien merci d'avoir pris le temps d'écrire cette note. Je trouve que ce que vous decrivez depuis un moment maintenant (contre quoi L'intégrisme républicain contre la laïcité marque le point culminant de la résistance) prend vraiment des proportions de plus en plus affolantes. Voir en tête de gondole ce livre de Redeker avec la manchette "Une fatwa au pays de Voltaire" fait froid dans le dos et relègue les ouvrages "savants" bien loin des préoccupations des lecteurs.

Écrit par : Achtung_seb | 29/01/2007

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