12/02/2014
Le plus beau cadeau de la Sainte Valentine
Un cadeau mauvais chic, mais bon genre!
EN LIBRAIRIE LE 13 FÉVRIER 2014
UNE SI VIVE RÉVOLTE
Jean Baubérot
Préface d’Edwy Plenel
« Ce récit raconte comment un jeune homme, révolté par le conformisme social, contestataire au moment de la guerre d’Algérie, révolutionnaire pendant l’avant et l’après-Mai 68, a tenté « d’atterrir » dans la société plate et normale, d’y trouver sa place, sans totalement oublier ce qu’il avait perçu. A-t-il réussi ? Voilà une autre histoire. Mais c’est un peu l’histoire d’une génération, portée par la vague des années soixante, et dont chaque membre a dû bricoler, à sa manière, la suite de sa vie. Peu l’ont racontée. Il l’a fait à ses risques et périls. Peut-être est-ce là le premier intérêt de son récit. (…)
Comment se reconnaître semblable aux autres, sans perdre totalement ce qui vous avait construit différent ? Comment être un individu, goutte d’eau dans l’océan des humains, et, pourtant, une individualité ? Que faut-il accorder au conformisme lié au « vivre-ensemble », à son hypocrisie structurelle ? (…)
À la fin d’un film de Charlot, Charlie Chaplin est poursuivi par la police des États-Unis (l’ordre de la société dominante), et par des bandits mexicains (l’ordre de l’ombre, du refus, dont les règles sont toutaussi contraignantes). Pour échapper à ces deux systèmes répressifs, il marche en ayant un pied de chaque côté de la frontière. Belle et impossible liberté ! Avoir le moins possible de connivence, garder une distance à l’égard des satisfaits dominants comme des rebelles établis, ne pas essentialiser les divers codes ; circuler entre des mondes différents. Vivre en tension contestation et pluralisme, engagement et objectivation : peut-être ainsi être en mouvement, rester un SDF : sans dogmatique fixe. » (p. 224s.)
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