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07/07/2009

LA REPUBLIQUE, TENSION entre l'UNIVERSEL et le PARTICULIER

(Suite de la Lettre à Martine Aubry)

 

Chère Martine,

Donc, je vous disais vendredi dernier (Note du 3 juillet) que le but réel d’une Commission devrait porter sur « République et diversité » et non se focaliser sur la dite « burqa ».

Dans cette optique, l’ouvrage de Mona Ozouf, Composition française  retour sur une enfance bretonne (Gallimard), comporte un trésor que son sous-titre ne laisse pas deviner :

Je reprends le compte-rendu du livre, commencé par la Note du 15 juin.

Dans sa seconde partie, il livre trois pistes très importantes (et même plus) sur République et diversité.

Mona Ozouf est, en effet, une grande dame de la discipline historique, qui a derrière elle des décennies de travaux savants, dont elle nous livre, en quelques dizaines de pages, une synthèse lumineuse par sa clarté, dans cette seconde partie.

Seuls ceux qui, comme elle, on effectué un énorme travail dit « de première main » (c'est-à-dire, pour les historiens à partir d’archives, et pas seulement d’autres ouvrages) peuvent faire une aussi bonne synthèse vulgarisée.

 

M. Ozouf a « entamé (ses) recherches (…) par l’école républicaine » et explique que « choisir ce sujet était pour une part la dette du bon élève. Pour une autre le salut à une entreprise d’égalité. »

Ensuite, elle a travaillé sur la Révolution française, objet de sa part de la « même admiration ».

« Ils me paraissaient fascinants, écrit-elle, ces hommes qui se mettent en marche avec des ambitions immenses, et se lancent (…) dans des entreprises inouïes ».

Elle retrouvait en eux, « le credo de (son) école primaire, la foi immédiatement professée, dans l’universalité des hommes. »

 

Bref, ce sont ses convictions très républicaines qui l’ont poussée à étudier la République. Et en même temps, la recherche nécessite de ne pas coller à ses convictions, de quitter le 1er degré.

Ce qu’elle nous a dit sur les « trois lots de croyances (…) désaccordées » qui ont marqué son enfance : « la foi chrétienne de (ses) ancêtres, la foi bretonne de la maison, la foi de l’école dans la raison républicaine » a sans doute aidé à cette distanciation, nécessaire à une démarche d’objectivation. scientifique.

 

En tout cas, elle se posait des questions, elle était attentive à un paradoxe concernant la Révolution française: les Cahiers de doléances sont « tout bourdonnants » de revendications locales, les députés « élus par corps et représentation des métiers ».

Et pourtant, par une « étrange conversion », ces députés se mettent «  parler et à délibérer au nom de la nation toute entière ».

C’est « ’énigme d’une représentation qui (…) s’affranchit d’un coup de la représentativité au nom de la passion pour l’universel. » : « conversion inouïe » qui aboutit à « cette formule magique : Une et indivisible ».

« Conversion », le mot est lâché : les députés ont eu la foi du converti !

 

I COMMENT L’UNIVERSEL dit REPUBLICAIN (QUI N’EST QUE JACOBIN) EXACERBE LES PARTICULARISMES :

 

A partir du paradoxe qui vient d’être énoncé, Mona Ozouf a, des années durant, scruté de multiples archives pour comprendre ce qui s’est passé lors de cette période révolutionnaire.

Je ne peux donner tous les résultats qu’elle expose clairement : lisez le livre.

J’indiquerai simplement qu’un engrenage s’instaure, lors de la Révolution (et ses conséquences perdurent jusqu’à aujourd’hui) dans « la réduction vigoureuse du multiple à l’un ».

Réduction de l’universel à la France, équivalence faite entre l’Etat et la Nation, et enfin concentration de l’universel sur Paris.

 

Et là, s’instaure une coupure au sein même des révolutionnaires, de ceux qui avaient participé au processus qui induisait les deux 1ères réductions.

Les archives montrent que la province, ceux que l’on appelle les Girondins veulent simplement protéger l’Assemblée Nationale contre la « surenchère » et la pression indue des foules de la capitale.

Il n’existe « pas l’ombre d’une tentation séparatiste, et même pas d’affirmation de la singularité régionale. »

 

Mais les Montagnards transforment « le conflit entre la province et Paris en une lutte de la particularité contre l’unité. »

Pour Robespierre : « Ce n’est point une cité de six cent mille citoyens » qui est accusée mais « l’espèce humaine, (…) l’ascendant invincible de la raison universelle. »

Le glissement est net.

La Montagne absolutise sa position au nom de l’universel. Entre nous, cela ne vous rappelle-t-il pas des faits très récents ?

Cette confusion entre la particularité parisienne et l’universel va, en fait, M. Ozouf le montre clairement, aboutir à ce qui était dénoncé (à tort) au départ : une insurrection plus ou moins sécessionniste.

On a produit ce que l’on dénonçait. Là encore, des comparaisons avec le présent s’imposent.

 

Ainsi on produit de la division par hantise de la division. On fabrique de la fragmentation en considérant que « toute appartenance » comme « une prison ».

Ainsi « l’Etre Un fabrique de la scission, la passion d’unir ne se comprend pas sans son versant d’exclusion »

Et les députés de la Montagne n’apportent pas de réponse vivable à l’interrogation anxieuse, trouvée par Mona, dans des archives : «Jusqu’à quel point nous convient-il de cesser d’être béarnais pour devenir français ? »

L’historienne montre « l’infinie variété des cas de rébellion à l’organisation de la vie révolutionnée » effectués par les Français dans leur vie quotidienne.

Les mille et une manières de « la résistance des hommes à la rêverie de l’homogène »

 

Le résultat, est donc le « lien paradoxal » de « l’œuvre révolutionnaire » avec ce qu’elle prétend combattre :

« en pourchassant les particularismes, elle les révèle ; en simplifiant brutalement l’espace français, elle le complique à l’infini ; en combattant la différence régionale au nom de la raison, elle invente le régionalisme. »

Car « c’est l’ambition de transparence qui multiplie les zones d’ombre, c’est la pureté révolutionnaire qui fait les impurs. »

Cela ne s’applique pas qu’aux radicalismes religieux

 

Mona Ozouf conclut « qu’il y a plusieurs manières de définir la république. » :

 

- Celle où l’on croit que « l’égalité des êtres (provient) de leur similitude : des être semblables ne peuvent que concourir identiquement au bien collectif. » L’unité est, là, « autoritaire et étatiste, imposée d’en haut et identique pour tous. »

 

- Celle qui « se méfie des rituels qui fabriquent une fausse unité émotionnelle », qui accorde de l’importance « à toutes les médiations destinées à enrichir la délibération entre les citoyens » ; celle où l’unité est « une résultante qui se fabrique de bas en haut », où l’opinion publique s’enracine « dans la liberté des sujets. »

Son patient et long travail d’archives lui a fait comprendre « que les résistances à une république jacobine étaient apparues à l’intérieur même du projet républicain. »

 

II QUE LA REPUBLIQUE LAÏQUE N’A PAS ETE A DOMINANTE JACOBINE :

 

Ce fait est connu des historiens professionnels, mais soigneusement caché au grand public, même cultivé : l’établissement de la laïcité, en France, s’est effectué par le refus du jacobinisme, en choisissant la seconde conception de la République.

Et aussi… par l’admiration de l’Angleterre !

 

Mona Ozouf se focalise sur 2 aspects qu’elle a étudié de première main : Jules Ferry et les dits « hussards noirs de la République » (= les instituteurs et institutrices de l’école laïque).

Elle estime que se construit là, un « nouveau républicanisme ».

 

Jules Ferry récuse à la fois « Robespierre et Bonaparte ». Ce sont, pour lui, « les deux héros négatifs de l’histoire de France », ceux qui ont éteint « la possibilité de cette république autre ». Et Ferry admire « les libertés locales anglo-saxonnes ».

L’idéal de Ferry « est qu’il puisse enfin exister en France, face à l’Etat, le contrepoids d’une société autonome, riche, comme en Angleterre. »

La « cascade des lois libérales » prises dans les années 1880 (presse, « la plus libérale du siècle », réunion, et l’élection du maire démocratisant la vie locale) ont pour but de favoriser « ces aiguillons de la sociabilité que sont, en Angleterre, le club, le journal, l’association. »

Bref, il faut « tenter de faire vivre (…) un système de discussion et de réunions libres absent du paysage français. »

 

La liberté peut conduire à la « scission ». Mais Ferry « n’est jamais prêt à la sacrifier à l’unité des esprits.» Il tente « acrobatiquement » de « construire l’ordre durable d’une République unifiée sur une liberté qu’il tient pour principielle. »

Pour Ferry : « les hommes doivent être laissés libres d’errer, car la liberté, fût-elle payée par l’erreur, est plus désirable que le bien »

 

Et se sont, en fait, les différents fondateurs de cette « République transactionnelle » (Gambetta) qui se situent, de façon majoritaire, dans cette optique. M. Ozouf montre que la loi sur les syndicats de 1884 « contredit les principes du pur républicanisme »

Elle constitue une « rupture décisive » en reconnaissant « l’existence entre l’Etat et l’individu, d’intérêts collectifs qui surplombent les intérêts individuels. »

 

Sans doute parce qu’elle ne veut parler que de ce qu’elle a étudié de 1ère main, Mona Ozouf ne consacre qu’un paragraphe à la loi de 1905. C’est un peu dommage, car cela aurait renforcé sa démonstration.

En effet, « la solution conciliante de Briand et Jaurès » qui rompait avec « la politique de Combes, la plus républicaine au sens strict » va tout à fait dans le sens que ce qu’elle indique.

L’article 4 del laoi de 1905, objet d’un vif conflit interne entre républicains, et enjeu majeur possède 2 caractéristiques :

-         il a été trouvé dans la législation anglo-saxonne (américaine et écossaise)

-         il applique à la religion cette prise en compte d’intérêts collectifs que la loi de 1884 reconnaissait aux syndicats.

C’est pourquoi, d’ailleurs « aux libres penseurs radicaux qui souhaitaient ignorer les communautés de fidèles, ces groupements intermédiaires », Briand et Jaurès, qui avaient, eux,  une culture syndicaliste, ont opposé « toute une diversité vivante impossible à ignorer. »[1]

J’ai été frappé de constater l’impossibilité du Parti socialiste, en 2005, a comprendre l’héritage fabuleux dont il disposait à propos de 1905.

Son incapacité à s’approprier le sens de l’action de Briand et Jaurès en 1905, et s’en servir pour les problèmes d’aujourd’hui.

C’est le genre d’erreur à ne pas perpétuer, Martine.

 

Mona Ozouf n’évacue pas le problème où la III république est restée marquée par un certain jacobinisme : celui de « la violence faite aux langues régionales. Elle en parle, aussi bien à propos de Ferry qu’à propos des « hussards noirs ».

Elle montre « le soupçon, hérité de la Révolution, que ces parlers locaux, poches d’archaïsme, sont une arme aux mains des prêtres »

Et la « certitude » des hussards noirs « qu’ils s’appuyaient sur les humbles calculs des familles, sûres que le français était un passeport pour la ville, l’emploi, une vie moins dure . »

 

Mais elle monte que cet aspect, si important soit-il, ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt.

Les hussards noirs, de façon dominante, « n’avaient pas la folie de croire que (l’enfant) peut apprendre dans une indifférence superbe à ses attaches et à ses intérêts propres. »

Institutrices et instituteurs tentaient de faire parvenir l’enfant « sans secousses du proche au lointain, du vécu au pensé, de l’esprit de clocher à l’orgueil de la patrie. »

Pour eux, « l’unité française restait le but ultime, mais une unité bien tempérée puisqu’elle s’obtenait non par la disparition mais  par la composition des diversités. »

 

III AUJOURD’HUI DOIT-ON CONFONDRE REPUBLIQUE ET JACOBINISME ?

 

Analysant des événements récents, Mona Ozouf conclut que « la République n’a jamais tout à fait intériorisé les lois libérales qu’elle a elle-même fait voter »

(il suffit d’ailleurs de constater l’usage réducteur au seul niveau socio-économique, et, en conséquence, extrêmement péjoratif, qui est fait actuellement en France du terme de « libéral »)

Elle continue en affirmant : « Les « républicains » continuent de méconnaître la profonde transformation du modèle légué par la Révolution française et d’associer le républicanisme à sa forme autoritaire. »

La « République absolue »a historiquement fait faillite. Le « jacobinisme n’est voué à se réaliser qu’au prix de la terreur. »

La « République absolue » a aussi engendré (comme Jules Ferry l’avait compris) le Bonapartisme. Pourtant, « son impérieuse image a scellé pour longtemps le destin des particularités ».

 

Aujourd’hui encore « les Français peinent toujours à reconnaître la tension entre l’universel et le particulier, présente pourtant dés l’origine et au cœur du républicanisme. »

Ils n’ont toujours pas compris « le lien qui unit l’abstraction et l’inhumanité. »

Du coup l’historienne fait un « constat de défaite » du jacobinisme, qui s’accompagne d’une « victoire dans l’ordre de la mémoire et des symboles », d’un « imaginaire du jacobinisme » qui perdure et porte en lui d’autres défaites.

Il existe un « surmoi jacobin » profond, dont la France n’arrive pas à se défaire.

On croit fortement (La Révellière-Lépeaux le constatait déjà en son temps) qu’une « République une et indivisible (même si le « une » a été enlevé des Constitutions de la IV et Ve République, il subsiste tel quel dans l’imaginaire) est la condition sans laquelle il ne saurait y avoir jamais de liberté. »

« Axiome faux » et « calqué sur celui de l’Eglise romaine. », du moins du temps de la chrétienté.

 

Du coup, la France incarne « un local très particulier, affublé des oripeaux de l’universel » et « en tout Jacobin sommeille un communautariste qui s’ignore », enfermé qu’il est dans « son bloc de certitudes. »

Or ces « communautaristes qui s’ignorent » prospèrent idéologiquement en brandissant, « l’épouvantail du « communautarisme », un  mot capable de déchaîner les passions, et qui offre l’avantage d’être facile à stigmatiser. »

« Les journaux, rappelle-t-elle, sont pleins de ces stigmatisations hâtives » où de pseudo penseurs mêlent « l’amalgame », la « condescendance » et « paradoxalement la peur » : « Qui la croirait aussi fragile, cette nation si constamment, si délibérément, une et indivisible ? C’est pourtant elle dont on annonce pour bientôt la balkanisation. »

 

Au lieu des propos incantatoires de ceux qu’elle appelle « les intégristes républicains d’aujourd’hui », il faudrait entreprendre une démarche de connaissance : « explorer les raisons qui poussent les hommes à rechercher la protection et l’abri du groupe. »

Elle en donne 2 :

-         « L’insertion communautaire est parfois tout ce qui reste d’humain dans les vies démunies »

-         « L’individu invité à s’affranchir triomphalement de ses appartenances y est souvent ramené sans douceur par le regard d’autrui, renvoyé à sa communauté, sa race ou sa couleur. »

Elle fait, en outre, « observer que des intégrations réussies ont pu s’opérer avec le concours des groupes particuliers » et donne l’exemple des « associations de Bretons ou d’Auvergnats de Paris. »

On pourrait ajouter l’Eglise catholique et le Parti Communistes, du temps où ces organisations étaient à la fois hostiles à la République (laïque pour l’une, capitaliste pour l’autre) et puissantes

 

Et retrouvant, après ces décennies de recherche, les interrogations de son enfance « entre l’école et la maison », Mona Ozouf nous demande : « faut-il penser qu’entre l’obligation d’appartenance et la revendication d’indépendance nulle négociation ne peut s’ouvrir ? Qu’entre les attaches et la liberté il y a une invincible incompatibilité ? »

En fait, dit-elle, « chacun de nous abrite en lui l’une et l’autre de ces exigences. »

Alors que « le discours intégriste des universalistes repose sur l’illusion d’une liberté sans attache », « l’individualité » libre, « la signature de l’individu sur sa vie » provient de la « pluralité de ces attaches ».

Dans une société démocratique moderne, « aucune appartenance n’est exclusive, aucune n’est suffisante à assurer une identité. »

 

Le « foisonnement même » des appartenances les dé-essentialise et « ménage pour chacun d’entre nous la possibilité d’une déprise ; car cette part non choisie de l’existence, nous pouvons la cultiver, l’approfondir, la chérir ; mais nous pouvons aussi nous en déprendre, la refuser l’oublier. »

Et Mona Ozouf de conclure que la « narration (par chacun de sa propre histoire) est libératrice. »

« Cette histoire, nous disent les communautaristes, est faite de notre appartenance à la communauté. A quoi les universalistes répondent qu’elle n’a rien à voir avec l’appartenance. »

Et Mona d’affirmer crânement : « Je ne crois ni les uns ni les autres. Ni les universalistes, parce que la vie est tissée d’appartenances. Ni les communautaristes parce qu’elle ne s’y résume pas. »

 

Quel souffle, né d’un laborieux et rigoureux travail. Je ne vous avais pas menti en vous annonçant (Note du 15 juin) « une belle leçon de République ».

Cela valait la peine de s’y attarder un peu, non ?

Surtout que, Chère Martine, vous avez annoncé au quotidien Le Monde, que les socialistes allaient proposer un POST-MATERIALISME.

Alors là, c’est un rude travail que vous entreprenez. Dans quelques jours, en conclusion de cette missive, je vous en parlerai un peu.

 

 



[1] Cf ; mon ouvrage : L’intégrisme républicain contre la laïcité (éd. de l’Aube, 2006). Je suis frappé de constater qu’alors que M. Ozouf n’a probablement pas lu cet ouvrage, elle aboutit, in fine, en parlant d’aujourd’hui, à utiliser l’expression d’« intégrisme républicain » (cf. ci après)

Commentaires

Additif sur conseil discipline : V.Geisser;
Veuillez excuser une erreur imputable certes à manque de rigueur des compte-rendus publics disponibles , articles plus ou moins polémiques .
bref: le conseil de discipline non seulement n'a qu'un "avis" "consultatif" mais cet avis doit être formulé à la majorité. Donc, à cinq (nommés) contre cinq (élus) il n'a même pas donné un avis sur la dernière dans l'échelle des "sanctions" : "l'avertissement"...
et rappelons pour le coup que des membres de commissions paritaires sont tenus à l'obligation de ne donner aucune information précise sur le contenu des débats, les votes...
La balle est donc dans le camp de responsable hiérarchique, fonctionnaire d'autorité ( direction CNRS) et de la ministre si ce n'est plus haut dans nos institutions...
D'où l'importance du débat "mediatique", des soutiens divers et du choix par V.Geisser d'être défendu lors du Conseil de discipline, en particulier, par maitre Tubiana, éminent militant de la LDH.
cf sur le site du comité de soutien l'excellente vidéo (interview de V.geisser ) sur les enjeux de son "affaire"...

Écrit par : lepagnol | 07/07/2009

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Pour toutes informations ecrivez-moi sur mon adresse e-mail: professeurhounon@yahoo.fr

Écrit par : hounon | 15/10/2010

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