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07/03/2007

D'un "Que sais-je?" à l'autre....

Je voudrais signaler aux honorables et honorés internautes, fidèles navigateurs que des vents favorables conduisent vers ce site, la parution, fin février, de la 4ème édition (15eme mille, sans compter les traductions) de mon « Que sais-je ? », Histoire de la laïcité en France. La 3ème date de l’automne 2005. Les changements ne sont donc pas très considérables mais quand même : la bibliographie a été actualisée, dans la rédaction même, il a été tenu compte des parutions faites depuis la précédente édition, notamment sur la séparation des Eglises et de l’Etat, et aussi… de la remarque d’un internaute qui avait critiqué le fait que je ne mentionnais pas nommément la Libre-pensée dans les tendances actuelles de la laïcité. J’ai trouvé la remarque pertinente et j’en ai tenu compte.

Par ailleurs, parfois un paragraphe a été  modifié, un autre ajouté grâce à une meilleure utilisation de l’espace,... Grâce à cela aussi, 2 pages ont pu être ajoutées au chapitre VI (« L’établissement de la laïcité »), en enlevant seulement ¾ de pages au chapitre II.

Eh oui, la rédaction d’un « Que sais-je ? », c’est se battre constamment pour avoir un phrasé compréhensible, tout en enlevant (et à chaque édition j’en enlève) les mots, les expressions qui (finalement) n’ajoutent rien ou pas grand-chose, trouver des tournures de phrase plus courtes, etc. Cela pour pouvoir donner plus d’informations et d’analyse et clarifier les passages qui, selon les retours obtenus, ne l’étaient pas assez.

Si l’on compare la 1ère édition (parue en 2000 sous le titre : Histoire de la laïcité française) et cette 4ème édition, c’est à la fois le même livre et un autre livre. Il y a eu, en effet, des changements très substantiels, notamment dans la 3ème édition de 2005. Maintenant, si vous courrez chez votre libraire, regarder bien la date : veillez à ce qu’il ne vous donne pas un des derniers exemplaires de la 3ème mais bien un de la 4ème, pour bénéficier des tous derniers changements.

D’un « Que sais-je ? » à l’autre vous ai-je annoncé en titre : je vais rendre à la fin du mois le manuscrit d’un autre « Que sais-je ? » qui doit paraître à l’automne. Son titre est tout un programme : Les laïcités dans le monde. Comme cette rédaction s’ajoute à tout le reste de mon travail de chercheur et d’enseignant, je n’ai malheureusement pas le temps de mettre sur le Blog cette semaine la suite du feuilleton commencé le 10 février.

Ne pleurez pas, séchez les larmes de vos beaux yeux : cette suite va venir au milieu de la semaine prochaine, mercredi 14 j’espère, jeudi 15 au plus tard. J’y pense, j’y pense.

Et pour me faire pardonner, quelques infos sur ce prochain « Que sais-je ? » : il ‘part’ du XVIe siècle et ‘débouche’ sur le temps présent avec une triple démarche : historique, philosophique, sociologique.

Le lecteur/la lectrice pourra donc suivre la construction progressive de la laïcité et plus l’ouvrage ‘avance’ dans  le temps, plus l’aspect intercontinental prend de l’importance. Mais, même au début, je tente de dépasser les frontières de l’Europe.

Le problème pratique de la rédaction d’un « Que sais-je ? » est le suivant : je calcule le nombre (approximatif) de signes que doit avoir chaque chapitre pour arriver au nombre de pages prévues (rappelez vous : le tout c’est 122 pages + la biblio + la table des matières) ; puis je découpe chaque chapitre en paragraphes qui doivent faire chacun entre 3000 et 4000 signes. Ensuite, je rédige tel ou tel paragraphe, sans me préoccuper (dans un 1er temps) du nombre de signes. En général cela aboutit à… 12000, voire 15000 signes. Une première coupe est relativement facile. Mais après c’est vraiment galère… Les choix sont déchirants. On enlève un truc qui n’a pas paru vraiment important. Mais on dort mal car on ne peut pas s’empêcher de penser que quand même, cela l’est. On en rajoute donc  une partie le lendemain. Mais cela veut dire qu’il faudra réduire ailleurs…Au total, des paragraphes prévus vont sauter : il n’est pas possible de tout dire. Le passage à la réalisation est toujours une blessure par rapport au projet. Mais le projet n’est que virtuel. Il faut l’acte pour le réaliser. Bref, quand vous lisez un « Que sais-je ? », ne tirez pas sur le pianiste…

Enfin, c’est la loi du genre. Mais voila, du coup, une Note ultra courte cette semaine. Promis, ce sera mieux la semaine prochaine.

Chao, portez vous bien, faites de beaux rêves, et à bientôt. 

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