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16/02/2006

LA LAÏCITE DE 1906 ET LE "PERIL JAUNE"

Deux nouvelles Notes vendredi soir  24 ou samedi 25.

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Pour les Parisiennes et Parisiens, je serai au Maghreb des Livres, pour signer mes ouvrages le samedi 25 de 13H30 à 15 heures. Vous pouvez venir discuter (acheter n'est pas interdit non plus!)

Après le centenaire :

LES NOUVEAUX IMPENSES :

L’APPLICATION DE LA SEPARATION

I

LA SEPARATION ET LE « PERIL JAUNE »

Après la victoire du Japon sur la Russie

Le centenaire de la séparation des Eglises et de l’Etat, en 2005, a été l’occasion de magnifier la loi du 9 décembre 1905. Dans les « quinze impensés » du centenaire (qui se sont révélés être 16 ! cf la « catégorie mentionnée à gauche), nous avons vu que de nombreux points étaient laissés dans l’ombre. Mais on a peu abordé également, en 2005 lors de la commémoration, les nombreuses difficultés qu’a rencontrées l’application de la loi et la manière dont les républicains ont réussi à résoudre ces difficultés. De la crise des inventaires aux nouvelles lois de 1907 et 1908, elles furent nombreuses, pourtant. Votre Blog favori aimant bien vous dire tout ce que l’on vous cache, cela va faire l’objet d’une nouvelle rubrique : Les nouveaux impensés.

Une fois encore l’optique est la suivante : deux manières de lire l’histoire sont à rejeter : celle qui dirait qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil et ferait du présent un simple décalque du passé. Celle qui estimerait que le passé et le présent n’ont aucun rapport. L’historien constate à la fois des situations neuves, inédites, provoquant des interactions qui sont, elles même nouvelles. Il perçoit également la permanence, la récurrence de manières de penser, de raisonner, de se comporter. Et l’étude sérieuse du passé, la démarche historienne, permet donc de prendre quelque distance avec les stéréotypes, les préjugés, les passions du présent, l’idéologie dominante qui tente de s’imposer comme une évidence sociale. Bref, à condition de bien savoir que la connaissance historique ne nous épargne pas la nécessité de faire des analyses sur l’actualité et ses spécificités, cette connaissance est indispensable pour ne pas se laisser piéger par toutes les bêtises qui traînent dans toutes les poubelles sociales, et que certains intellectuels médiatiques colportent allègrement.

Un jour je vous parlerai des doctrines de haine de la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui nous allons aborder un élément fondamental de toute société humaine : l’impression d’être menacé. On le voit actuellement : les « mondes musulmans » (l’expression est très schématique et c’est pour cela que je la mets au pluriel ; en même temps il me semble que ce serait fuir les problèmes au lieu de les affronter que de refuser toute schématisation, car il faut bien parler du ressenti) se sentent menacés, humiliés par « l’Occident » (là encore, expression très schématique mais qui fonctionne dans les représentations), lequel se sent, lui, menacé par « l’islam » (toujours un schéma qui fonctionne dans les têtes) ou, au mieux, un certain islam.

En 1905-1906, la menace ressentie était « le péril jaune ». Tout le monde devait se déterminer face au dit « péril jaune » ; prétendre qu’il n’était pas menaçant rendait vos propos  socialement inaudibles (excusez mon jargon sociologique, je traduis en français courant : on ne vous croyait pas, on ne vous prenait au sérieux si vous disiez qu’il n’y avait pas de péril jaune). Ce « péril jaune » semblait d’autant plus menaçant, imminent que, pour la première fois, un pays « non blanc » (un pays « jaune », précisément) le Japon venait de vaincre un pays « blanc » (et allié de la France, de surcroît) la Russie. La guerre russo-japonaise, qui a eu lieu en 1904-1905, est oubliée maintenant. A l’époque, elle a représenté un véritable coup de tonnerre.

Le pire n’est pas toujours sur : nous allons le voir, chez certains, une approche ‘raisonnable’, non passionnelle, prenant ses distances avec le premier degré, du « péril jaune » joua un rôle pour favoriser l’application de la séparation, malgré la volonté du pape de faire échouer la loi (ce dont nous parlerons dans de prochains impensés). Par ailleurs, il existait un clivage plus fort qu’aujourd’hui dans la société française : une tendance révolutionnaire dans le courant laïque était favorable au Japon, justement à cause de son engagement pour la laïcité (et aussi de ses options socialistes). Mais cette vision restait dans la logique du « péril jaune », qu’elle renversait (= tant mieux si des peuples jaunes menacent l’Occident). Nous allons donc examiner trois points :

-pourquoi le « péril jaune » ?

-pourquoi des laïques socialistes révolutionnaire défendaient le Japon

-pourquoi le changement de la situation internationale, du à la victoire du Japon sur la Russie, a pu jouer un certain rôle pour faire accepter par une droite ‘raisonnable’ la séparation des Eglises et de l’Etat.

Le « péril jaune » :

 Il nous faut saisir pourquoi les gens croyaient dur comme fer au « péril jaune ». En quoi consistait un tel « péril » ?

D’abord, voila comment avaient été perçus les protagonistes de la guerre russo-japonaise. Le quotidien à très fort tirage de l’époque, Le Petit parisien, sous un dessin intitulé « Blancs et jaunes » comparait la « mentalité des deux lutteurs » : « d’un côté, la bonne foi, la loyauté, le désir sincère d’éviter l’effusion de sang ; de l’autre la duplicité, le manque de foi, en même temps que la volonté de s’affirmer sur les champs de bataille comme une puissance belliqueuse, avide et conquérante. La Russie représente (…) non seulement la race blanche en lutte avec la race jaune, mais l’âme même de la civilisation combattant l’esprit de la barbarie[1]  (3 avril 1904, au début de la guerre). Significatif, non ?

Le « péril jaune », tel qu’il pouvait se présenter, en 1906, au lendemain du vote de la loi de séparation, présentait trois composantes :

1) Composante économique.

On soulignait le risque d’invasion des marchés européens par des produits japonais et chinois (la Chine devenant en partie sous influence japonaise) bon marché. On dit que les travailleurs asiatiques étant sous payés, la concurrence économique « jaune » est déloyale. Si le Japon organise en Chine « la civilisation industrielle » et le « régime du salariat », les marchés d’Extrême Orient, se fermeront à la production européenne et l’exportation des « pays jaunes » «envahira toutes les contrées dont la clientèle fait actuellement vivre les manufactures de l’Occident. Il va en résulter « un abaissement des salaires », des « perturbations économiques » qui vont retarder « la solution des grandes questions sociales » écrit le publiciste Pinon[2].

Remarquons qu’un tel propos signifie que les grandes puissances occidentales qui, à l’époque, démembrent la Chine doivent se garder de lui apporter « la civilisation industrielle » ! Des francs-tireurs, minoritaires, vont en tirer argument pour dire qu’une hégémonie du Japon est meilleure pour la Chine qu’une hégémonie européenne.

2) Composante démographique :

On a peur de l’ « infiltration » des populations asiatiques en Europe ou en Amérique. Cette peur fera qu’à la Conférence de Paris qui suivra la première guerre mondiale en 1919, le Japon, qui était parmi les vainqueurs, demandera en vain « la reconnaissance de l’égalité de toutes les races ». Cela lui sera refusé : on craignait qu’une semblable déclaration gène les mesures que l’on prenait (ou voulait prendre) pour limiter l’immigration asiatique.

3) Composante militaire :

La défaite russe montrait que les « nations blanches » ne possédaient plus forcément la suprématie militaire. Le retentissement fut considérable sur le plan international. Dans l’Empire ottoman, par exemple, des réformateurs en firent leur profit. La France s’inquiéta de la défaite russe et de la victoire japonaise, non seulement parce qu’elle était une nation européenne, alliée à la Russie, mais aussi parce qu’elle était une nation coloniale : l’Indochine était à 30 jours de bateau de la France et à 8 jours de bateau du Japon. Certains prétendaient même que Madagascar se trouvait menacé et fourmillait d’espions japonais.

A noter que cela signifiait, bien sûr, que le bien fondé de la colonisation ne se trouvait pas mis en cause quand on exprimait ce point de vue. Par ailleurs, Madagascar et l’Indochine avait servi d’escale à la marine russe de la baltique qui avait cherché à porter secours aux armées russes, après des défaites militaires ; cela malgré la neutralité affichée de la France.

L’hostilité au Japon s’accompagne d’une hostilité à l’Amérique et surtout à la Grande-Bretagne (malgré « l’Entente cordiale » officielle), puissances qui sont accusées d’avoir « excité » le Japon et de l’avoir poussé à la guerre.

Des laïques pro japonais :

Cette japonophobie, par peur du « péril jaune » est partagée par une partie de la gauche laïque (malgré l’opposition des régimes politiques, le « Bloc des gauches » a maintenu l’alliance entre la France et la Russie. Jaurès a seulement demandé, sans résultat, après le déclanchement de la guerre, que cette alliance soit « distendue »). Le thème du Japon resté « barbare » malgré sa modernisation, ses emprunts à « l’Europe civilisé », du Japon « peuple-enfant » fait florès.

Cependant, des laïques minoritaires dans leur propre camp, favorables au socialisme révolutionnaire et à l’antimilitarisme se montrent plus favorables au Japon par hostilité au régime féodal et clérical russe. René Pinon décrit ainsi leurs engagements : les Japonais ont « au regard des socialistes l’avantage de ne pas être chrétiens, de passer pour presque complètement détachés de toute conception religieuse, de n’avoir pas à lutter contre les préjugés ataviques des vieilles religions, et de pouvoir construire de toute pièce une société nouvelle d’après les principes de la civilisation moderne et les lois de la science. ». Pour eux, le triomphe du Japon est le « triomphe de la raison éclairé par la science contre l’obscurantisme ».

Effectivement, Gustave Hervé (1871-1944), à l’époque antimilitariste notoire  (il passera d’un extrême à l’autre lors de la guerre 14-18, et son journal La guerre sociale s’appellera désormais La Victoire !) se réjouit des victoires japonaises et en attribue la raison au fait que « le peuple japonais n’est pas seulement un peuple d’artistes (…) il a, comme les meilleurs des Européens, le goût, le respect, le culte de la science. »[3] Ces victoires signifient que la domination occidentale va prendre fin et il s’en réjouit, même si le Japon est, lui aussi, un pays « capitaliste ».

Un autre laïque, Georges Weulersse, estime que le Japon a passé « de la féodalité à la semi-démocratie, de la religion féodale, familiale et patriarcale à la laïcité » et que la seule chose qui manque au Japon est la morale laïque à la française !

Bien sûr cette vision du Japon, si elle prenait en compte les mutations de ce pays depuis ce que l’on appelle les débuts de « l’ère Meiji » (1868), était fausse quant au rapport des Japonais avec leur religion. Ce rapport était différent de celui des Occidentaux, mais il restait fort. Les laïques contestataires faisaient, comme les autres, de l’Occident le centre du monde et ils n’envisageait pas de développement, de modernisation, d’évolution civilisationnelle autre qu’occidentale, même si leur Occident révolutionnaire était différent de celui de la droite et d’une partie de la gauche.

Un autre laïque, l’écrivain Anatole France,le préfacier d’Emile Combes, se moquait avec beaucoup de pertinence de l’idéologie dominante occidentale : « En se battant mieux que les Européens, (les Japonais) n’ont point eu égard aux usages consacrés et ils agissent d’une façon contraire, en quelque sorte, au droit des gens. En vain, des personnes graves, comme M. Edmond Théry, [4] leur démontrèrent qu’ils devaient être vaincus dans l’intérêt supérieur du marché européen, conformément aux lois économiques les mieux établies. (…) En vain, le docteur Charles Richet leur représenta, un squelette à la main, qu’étant prognathes et n’ayant pas les muscles du mollet suffisamment développés, ils se trouvaient dans l’obligation de fuir dans les arbres devant les Russes qui sont brachycéphales et, comme tels, éminemment civilisateurs, ainsi qu’il a paru quand ils ont noyé cinq mille Chinois dans (le fleuve) Amour. (…) Ils ne voulaient rien entendre. » Et Anatole France de conclure : Ce que les Russes expient, « ce ne sont pas seulement leurs crimes, ce sont les crimes de toute la chrétienté militaire et commerciale. »[5]

Des gens de droite pour la fin des querelles religieuses :

Cependant, les événements internationaux de ces années là fournissaient matière à réflexion à certains hommes politiques, publicistes, militaires et aux premiers spécialistes de sciences politiques. Dés avant la guerre russo-japonaise, plusieurs d’entre eux estimaient que le centre du monde était en train de se déplacer de la Méditerranée et de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique. Des voyages d’études en Amérique du Nord, Japon et Chine ont lieu, des livres sont rédigés, tel celui de Paul Leroy-Beaulieu qui note déjà en 1900 que les mutations de la société japonaise constituent « la plus prodigieuse transformation dont l’humanité ait eu le spectacle.»[6]

Un journaliste, André Chéradame, établit un lien explicite entre la victoire japonaise sur la Russie et l’application de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Chéradame était le directeur d’une revue hebdomadaire, L’énergie française, qui voulait donner une « vue panoramique de la vie contemporaine universelle » et publiait aussi bien des traduction d’articles de la presse des pays étrangers que différentes rubriques destinées à des hommes politiques, des militaires, des magistrats, des industriels, etc. Bref une publication plutôt à droite et qui s’adressait à des décideurs. C’est pourquoi sa prise de position est intéressante et peut être considérée comme un point de vue qui va peser en faveur de l’apaisement.

Pour Chéradame[7], la guerre russo-japonaise est « assurément l’événement le plus considérable qui se soit produit dans le monde depuis 1870. » Elle comporte des répercussions européennes de grande ampleur car elles « ont détruit le système de forces qui, depuis trente cinq années assurait la paix du vieux monde. » La France doit donc avoir une grande politique étrangère et une armée solide. Or sous les gouvernements Waldeck-Rousseau et Emile Combes,  les officiers se trouvaient fichés et ils obtenaient ou non de l’avancement en fonction de leurs opinions politiques républicaines et de leur peu de ferveur catholique (le catholicisme étant considéré, suite à l’affaire Dreyfus, comme pouvant représenter une menace pour la république).

Chéradame estime donc que la « situation militaire de la France » est « extrêmement périlleuse » à cause des querelles religieuses et que sa politique étrangère n’est pas vraiment à la hauteur. Pour que cela change, les Français doivent pouvoir envisager leurs « grands intérêts généraux » avec le « calme » nécessaire. Or, poursuit-il, « ce calme dépendra dans une très large mesure des suites qu’aura à l’intérieur de la France la séparation des Eglises et de l’Etat. »

Le raisonnement de Chéradame est le suivant : si le « règlement d’administration publique » en train d’être élaboré pour régler le fonctionnement des cultes, après la séparation[8], est « vexatoire, comme on peut le craindre[9] », les « catholiques devront se défendre et la guerre religieuse se rallumera avec plus d’intensité que jamais sur tous les points de notre malheureux territoire », estime le publiciste. Pour lui, « alors, cette lutte intestine dominera tout » et il sera « impossible aux Français de défendre efficacement leurs intérêts économiques, leurs intérêts extérieurs ». Si, « au contraire, - ce qu’il faut souhaiter au plus au point, - le règlement d’administration publique (est) sincèrement libéral », et si « Pie X, comme il y semble actuellement incliné, conseille aux évêques et aux prêtre de France de ne point faire de politique » mais « de se consacré exclusivement à leur ministère religieux, cette attitude ne pourrait qu’être favorable ».

Alors, conclut Chéradame, « les français pourraient profiter de cette période de calme intérieur pour corriger en eux certains défauts nationaux dont ils souffrent grandement et dont ils n’ont pas suffisamment conscience. » Le « premier de ces défauts consiste dans une ignorance regrettable des questions extérieures » (= des affaires internationales).

Le propos de Chéradame doit être décrypté. Il ne veut pas prendre son public, plutôt à droite et favorable au catholicisme, à rebrousse poil, mais il veut quand même lui faire prendre conscience qu’il ne faut pas jouer les jusque boutistes. En clair : la loi est libérale et s’il s’avère que le règlement est dans l’esprit de la loi, il faudra peser pour que le pape accepte la séparation et que le clergé s’abstienne désormais de faire de la politique. Cela pour la raison suivante : en finir avec les querelles religieuses, pouvoir avoir une grande politique étrangère et réconcilier l’armée et la nation.

Cela signifie qu’il ne faudra pas dire à tout prix que la loi est spoliatrice, le règlement vexatoire, etc mais jouer le jeu de la séparation entre religion et politique si la liberté religieuse est effectivement respectée.

Cet état d’esprit me semble avoir été partagé. Nous verrons que des élites du catholicisme tenteront de peser pour une acceptation de la loi. Certes, avec la crise des inventaires, ce sera le conflit qui, dans un premier temps, triomphera. Mais la lassitude à l’égard des querelles religieuses et l’équilibre qui va exister entre Briand et Buisson, avoir une politique de respect de la liberté religieuse (malgré les complications dues à l’attitude de Pie X) et, en même temps, éviter que le camp laïque soit humilié (aspect de la question très important e, significativement, guère pris en considération et par les historiens du catholicisme, obnubilés par leur objet d’études et par les « républicains » dont les évolutions actuelles ressemblent un peu à celles des néo-conservateurs américains -on en reparlera bien sûr-), fera qu’un certains nombres de catholiques veilleront à concilier leur obéissance au pape (et c’est vraiment ce que l’on peut reprocher au catholicisme : cette culture de l’obéissance) et, malgré tout, refuser la politique du pire.



[1] Cité par P. Beillevaire, « L’opinion publique française et le Japon à l’époque de la guerre russo-japonaise », Cipango, Cahier d’études japonaises, n° 9, automne 2000, 185-232.
[2] R. Pinon, La lutte pour le pacifique, Paris, Belin, 1912 (reprise de textes publiés en 1905-1906)

[3] Cité par P. Beillevaire, article cité

[4] Rédacteur en chef de l’Economiste européen, auteur d’un livre intitulé le péril jaune.

[5] A. France, Sur la pierre blanche, cité par P. Beillevaire, article cité

[6] P. Leroy-Beaulieu, La rénovation de l’Asie, Paris, Armand Colin, 1900 (avant la victoire du japon sur la Russie, mais après la victoire du Japon sur la Chine, en 1895)
[7] A. Chéradame, Le monde et la guerre russo-japonaise, Paris, Plon, 1906 (paru au début de l’année).

[8] La loi est du 9 décembre 1905, le règlement administratif est du 29 décembre et paraît au Journal Officiel le 31. On peut donc supposer que Chéradame écrit entre ces deux dates.

[9] C’est en effet ce que craignaient des catholiques qui estimaient la loi libérale, mais ce libéralisme? ayant déplu à la gauche radicale, pouvait se trouver contrebalancer, selon eux, par une application dure.

Prochain Nouvel Impensé: LA CRISE DES INVENTAIRES, au dela des mémoires.