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24/02/2014

Révolte et Laïcité, sont les mamelles du destin, tsouin, tsouin.

 

 

Chanceux lecteurs et, plus encore, chanceuses lectrices,

 vous allez vous régaler cette semaine, je vous propose, en effet, de baub... érotiser plus, pour vivre plus.

D'abord, un compte rendu du livre Une si vie révolte (à acheter d'urgence, si ce n'est déjà fait):

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2014/02/11/ne-pas-abdiquer-devant-la-non-pensee-normative-qui-pretend-respecter-le-pluralisme/

Et une interview de l'auteur, par le fameux journaliste JB dans Médiapart, portant, à partir du livre, sur le thème: "Une société démocratique et injuste:

 
Ensuite, mes dernières cogitations sur la laïcité (c'est nouveau, cela vient de sortir) dans une Revue canadienne en ligne :
 
 
Enfin, vendredi 28 février, sauf tremblement de terre, tsunami ou nouvelle révolution en Ukraine, une grande interview, à la fois sur le livre et sur la laïcité,
dans L'Humanité.
 
Et comme le mois de février ne peut pas vous offrir quelque chose de mieux, il se sabordera le 28 au soir à minuit. Ainsi il n'aura duré que 28 jours, mais vous aurez été payé comme les mois habituels, de 30 ou 31 jours.
Elle n'est pas belle, la vie?
 
 

 

12/02/2014

Le plus beau cadeau de la Sainte Valentine

Un cadeau mauvais chic, mais bon genre!

 

 EN LIBRAIRIE LE 13 FÉVRIER 2014

 

www.editionsatelier.com

 

UNE SI VIVE RÉVOLTE

 

Jean Baubérot

 

Préface d’Edwy Plenel

 

 « Ce récit raconte comment un jeune homme, révolté par le conformisme social, contestataire au moment de la guerre d’Algérie, révolutionnaire pendant l’avant et l’après-Mai 68, a tenté « d’atterrir » dans la société plate et normale, d’y trouver sa place, sans totalement oublier ce qu’il avait perçu. A-t-il réussi ? Voilà une autre histoire. Mais c’est un peu l’histoire d’une génération, portée par la vague des années soixante, et dont chaque membre a dû bricoler, à sa manière, la suite de sa vie. Peu l’ont racontée. Il l’a fait à ses risques et périls. Peut-être est-ce là le premier intérêt de son récit. (…)

 

Comment se reconnaître semblable aux autres, sans perdre totalement ce qui vous avait construit différent ? Comment être un individu, goutte d’eau dans l’océan des humains, et, pourtant, une individualité ? Que faut-il accorder au conformisme lié au « vivre-ensemble », à son hypocrisie structurelle ? (…)

 

À la fin d’un film de Charlot, Charlie Chaplin est poursuivi par la police des États-Unis (l’ordre de la société dominante), et par des bandits mexicains (l’ordre de l’ombre, du refus, dont les règles sont toutaussi contraignantes). Pour échapper à ces deux systèmes répressifs, il marche en ayant un pied de chaque côté de la frontière. Belle et impossible liberté ! Avoir le moins possible de connivence, garder une distance à l’égard des satisfaits dominants comme des rebelles établis, ne pas essentialiser les divers codes ; circuler entre des mondes différents. Vivre en tension contestation et pluralisme, engagement et objectivation : peut-être ainsi être en mouvement, rester un SDF : sans dogmatique fixe. » (p. 224s.)

 


 

 

 

07/02/2014

Le 13 février, ne soyez pas sotchi devant votre télé, lisez

UNE SI VIVE REVOLTE

(éditions de l'Atelier)

Et en avant première, venez aux rencontres autour du livre:

Le samedi 8 février, au Maghreb du Livre, Hôtel de Ville de Paris, 3 rue de Lobeau, Paris 4ème: 14h15 à 14h30: entretien avec un journaliste; 15h&(-16h&(: séance de dédicace

Le mardi 11 février: Mairie de Paris. Inauguration du Patronage Laïque Jules Vallès, 72, av. Félix Faure, 75015 Paris. Entrée libre sur réservation au 0140608600. Conférence sur LOI 1905, une loi d'avenir: La laïcité en France et séance de dédicaces

Et deux petits extraits pour la route:

 

« J’écris alors : « Répéter, à près de 40 ans, ce que l’on a écrit à 20 ou 25 ans ne serait plus dire la même chose. » Pour ne pas être « du tape-à-l’œil, une contestation doit chercher toujours plus à maîtriser la complexité des structures, des situations, des événements ». Avec mon statut de professeur, les questions de l’adolescent Jean-Ernest sur les risques de s’intégrer à la société des « gens bien » prennent de la pertinence, même si je ne me suis pas retiré dans la tour d’ivoire d’une « pure scientificité ». (…)

 

À la police idéologique de la fin des années 1960 succède une indifférence où personne ne me reproche une certaine réussite sociale. À moi de ne pas la considérer comme normale, de la vivre comme un levier pour continuer à me battre pour une société moins injuste. » (p. 138)

 

« Réfléchir à l’ambivalence du pouvoir, c’est se préparer à l’affronter afin que le « pouvoir sur » soit subordonné au « pouvoir de ». Cependant, comment casser l’aliénation des rapports humains créés par les structures hiérarchiques ? Et posséder un peu de pouvoir signifie composer avec ceux qui en ont davantage. Désormais, mes interlocuteurs vont être des acteurs de la « société dominante ». Des personnes, pour beaucoup, intelligentes, agréables… Là gît le danger le plus insidieux : cette société d’« élites » possède son fonctionnement propre, ses logiques culturelles, ses modèles tacites de savoir vivre, d’être autre que les « anonymes ». (…) Désormais, je dois jouer selon les règles. Comment ne pas être englobé par elles, ne pas trop les intérioriser ? Certaines paroles portent. Je ruminerai à différentes reprises le propos de mon père : « Quoi que tu deviennes, n’oublie jamais que nous sommes du peuple. » (p. 153s.)